• ENTRER EN SILENCE

    Seule la pratique du silence- ne serait-ce que quelques minutes par jour- permet la rencontre avec soi-même. Le silence est présent partout: au travail, chez soi, dans la rue, dans le métro, dans son jardin ….à condition de le solliciter pour qu’il se manifeste. 

    A vrai dire, c’est un exercice comme les autres.

    Il nous suffit de déplacer l’attention vers le corps grâce à une respiration  consciente ou vers un ressenti sensoriel, par exemple le toucher d’une main, le battement du cœur … Le retour à la conscience du corps chasse les pensées parasites: on les voit alors défiler comme si l’en était le témoin. Petit à petit, on commence à ressentir la paix qui vient de l’intérieur.

    C’est de ce calme intérieur que naît le vrai silence, celui qui apaise et donne de la densité à ce que l’on vit.

    » Le bruit doit écouter le silence »

     

    REVEUSE


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  • Parce qu'il y'a tant de fleurs à cueillir,

    Et tant de larmes à essuyer,

    Tant de matins à contempler

    Et tant de chagrins à consoler,

    Tant de fruits à récolter,

    Et tant de nuits à éclairer,

    Tant de joies à découvrir,

    Et tant de voix à écouter,

    Tant de sourires à offrir

    Et tant d'amour à donner

    Tant de bonheur à vivre.

    Le soleil s'est levé,

    Tout commence aujourd'hui.

     

    MA CITATION DU SOIR

     

     


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  • Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent,
    Colchiques dans les prés : c’est la fin de l’été.
    La feuille d’automne emportée par le vent
    En ronde monotone tombe en tourbillonnant

    Châtaignes dans les bois se fendent, se fendent
    Châtaignes dans les bois se fendent sous nos pas.Nuages dans le ciel s’étirent, s’étirent
    Nuages dans le ciel s’étirent comme une aile.

    Et ce chant dans mon coeur murmure, murmure,
    Et ce chant dans mon coeur murmure le bonheur.

    Un petit grain de sable si frêle, si frêle
    Un petit grain de sable et s’envole mes rêves.

     

    olcChique dans les prés

    L'AUTOMNE

     

    Colchique dans les prés compte parmi les plus belles chansons en langue française dans le répertoire de l’enfance. Mais ses paroles poétiques et sa mélodie emplie de nostalgie font qu’elle dépasse ce seul répertoire pour rejoindre le Panthéon de la chanson.et on a même pu l’entendre interprétée par des grands noms de la chanson française. Elle évoque le plus souvent les années 50, les colonies de vacances et le scoutisme.

    Les paroles de Colchique dans les prés, écrite en hexasyllabes (vers de six pieds), qui ne sont pas systématiquement rimés parlent de la fin de l’été qui bientôt fait place à l’automne. On ressent bien l’atmosphère si particulière du changement de saison, propice à la méditation, aux promenades dans les bois et aux pensées teintées de nostalgie, mais sans tristesse. Colchique dans les prés nous invite à regarder autour de nous et à prendre conscience que l’on fait soi-même partie de cette nature dont on chante la beauté…

    L'AUTOMNE

     

     

     

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  • Deux vieilles rengaines forment le point de départ de cette médecine au nom étrange, mais qui engage probablement l'avenir de la thérapeutique" le moral influence le physique" et " le corps agit sur l'esprit". Voilà deux refrains aussi vieux que le monde, mais orchestrés aujourd'hui par des neurologues, des psychiatres, des médecins, des psychanalystes....Médecins de l'avenir probablement à la suite des recherches acharnées de tous ceux qui luttent contre la souffrance et de tous ceux qui savent que les souffrances névrotiques peuvent être aussi atroces que les douleurs physiques. Dans cette médecine, un grand seigneur ... Le cerveau, viscère comme un autre, mais viscère prodigieux, produisant le " moral" et tout  ce qui s'y rattache. En plus de cela, l'inquiétant système  nerveux, reliant le cerveau, les viscères et les tissus comme une gigantesque toile d'araignée.

    Pourquoi une cause psychique peut être produire des troubles physiques parfois mortels ? Pourquoi des complexes anciens peuvent ils aboutir à l'ulcère, à l'estomac ou à la néphrite ? Pourquoi la puissance d'une idée suggérée par l'hypnotisme peut elle faire apparaître des phénomènes physiques comme des cloques ou des stigmates?  La psychologie doit elle parfois remplacer la table d'opération ?  On parle des phénomènes de suggestion, d'hypnotisme, de " maladie imaginaire", d'inconscient ... Mais on les examine souvent sans savoir qu'ils ne sont pas désincarnés mais aussi physiologique que le fonctionnement du foie. Et si les deux rengaines anciennes ont traversé les siècles pour aboutir enfin à une explication scientifique et à la santé future de millions d'hommes, il vaut la peine de les examiner.

    Qu'est ce qu'un malade ? C'est une personne c'est évident. On a parfois tardé à s'en apercevoir cependant. Un malade est donc une personne. Voici le malade qui se présente chez le médecin ou le psychologue. Il est donc nécessaire de trouver la maladie. Mais qui est cette personne ? C'est un un être humain avec toute une histoire, derrière cet être se déroule une vie entière. Dans son passé existent des milliers de circonstances physiques et psychologiques  conscientes ou inconscientes. 

    Il y'a son hérédité qui le conditionne d'une certaine façon, il y'a son tempérament, son éducation, ses parents ses professeurs, son milieu social, son milieu religieux, ses emplois, ses réussites, ses échecs. Il y'eut l'enfance, l'adolescence, les adapations, les inadaptations, la sexualité, le mariage. Il existe donc dans le passé de cette personne un immense faisceau de circonstances qui convergent vers " aujourd'hui" c'est à dire vers le moment où la personne dit " je suis malade". Il s'agit donc : a) de déceler le symptôme, b) tenter d'en préciser la cause, c) d'appliquer le traitement correspondant. Mais est ce suffisant ? Parfois oui, dans bien des cas non. Car trop souvent on divise l'être humain en une série de pièces détachées. On examine une de ces pièces sans essayer de préciser  ses relations avec le restant de l'organisme. Et malgré de spectaculaires résultats de nombreuses maladies demeurent inexplicables. Les névrosés en savent quelque chose,  on a trop tendance à déclarer " vous n'avez rien, ni lésions, ni troubles réels, donc vous n'etes pas malade". A une autre personne on enlève les ovaires, l'utérus, la vésicule, les amygdales alors que cette personne est névrotique et qu'une simple psychanalyse l'eut probablement sauvée de ces mutilations.

    Cette manière de faire n'empêche pas le développement effrayant de névroses et autres maladies physiques ou psychologiques avec leurs cortèges de souffrances solitaires, incomprises et parfois méprisées.

     

    LA MEDECINE PSYCHOSOMATIQUE

     


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  • On n’apprend pas la philosophie, on apprend à philosopher, écrit Kant. Que signifie cette distinction ? Philosopher ce n’est pas prendre possession de l’ensemble des doctrines philosophiques comme d’un savoir .C’est adopter une une certaine attitude intellectuelle face aux discours comme aux évènements, aux savoirs comme aux pratiques. C’est appréhender ceux ci autrement que nous ne le faisons spontanément,  mais c’est aussi adopter une nouvelle démarche intellectuelle en changeant, parfois même en inversant nos habitudes mentales.

     

     

     

    En un mot philosopher, c’est d’abord acquérir ce que l’on appelle la   » tournure d’esprit philosophique ». La tournure d’esprit se caractérise  par une méfiance à l’égard des certitudes et des évidences, des réponses toutes faites que l’on peut apporter aux questions que l’on nous pose ou qui se posent, des lieux communs et des généralités vides que l’on confond avec des vérités universelles. Cette tournure philosophique est faite de doute, de vigilance, d’étonnement qui nous conduisent à interroger et à analyser. Il ne s’agit pas de s’enfermer dans le doute ou le soupçon mais de les utiliser pour accéder à une plus grande lucidité et pouvoir ainsi formuler  clairement les problèmes qui demandent à être approfondis et réfléchis soit parce qu’ils n’ont pas de solution préalable, soit parce qu’ils ne peuvent pas avoir de solution, mais qu’il est urgent de les penser . Il s’agit aussi de   » penser par soi même » , d’accéder, selon une formule de Kant à une majorité intellectuelle ou l’on devient responsable de ce que l’on dit, avec les risques que cela comporte.

     

    La tournure philosophique est ainsi plus qu’une manière de penser, elle est une manière d’être qui suppose le sens de la responsabilité  intellectuelle.

     

     

     

    Un but principal : clarifier la pensée. 

     

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    Le but de la philosophie est la clarification logique de la pensée. La philosophie n’est pas une doctrine mais une activité. Une oeuvre philosophique consiste essentiellement en élucidations. Le résultat de la philosophie n’est pas un nombre de « propositions philosophiques » mais le fait que des propositions s’éclaircissent. La philosophIe a pour but de rendre claires et de délimiter rigoureusement  les pensées qui, autrement, sont troubles et floues


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