• PERSONNAGES QUI ONT MARQUE LE SIECLE




    GERARD PHILIPE

    Ce jeune et bel acteur qui, en dix sept ans de carrière seulement, cumula trente rôles au cinéma et dix neuf au théatre, accéda au statut de mythe vivant tout en militant pour un théatre résolument populaire aux cotés de Jean Vilar, en assumant des responsabilités au sein de la profession et en protégeant farouchement  une vie privée dénuée de scandales. La ferveur vibrante d'émotions avec laquelle il s'investissait dans chacun de ses rôles explique qu'il ait marqué les mémoires de façon indélébile.*


    EDITH   PIAF

    une silhouette frêle e t gracile, des yeux immenses, une petite robe noire, voilà l'image qui subsiste de cette chanteuse, mais c'est avant une voix bouleversante qui semble sortir du fond de ses entrailles. D'une enfance miséreuse, la garde une meurtrissure profonde. Chanteuse réaliste,elle a su rendre populaires les histoires des gens de la rue, la fatalité qui s'acharne sur le plus faibles. Son succès fut aussi discographique et elle a toujours su s'entourer  de paroliers et de compositeurs de talent : Marguerite Monnot, Georges Moustaki, Charles Dumont …….*


    PABLO PICASSO


    Picasso connut durant sa vie une célébrité sans pareille dans l'histoire de l'art. Son génie fut slides son plus jeune âge, et sa renommée ne cessa de s'affirmer. Étonnamment prolifique,il n'a laissé aucun domaine de l'art en l'état. Ses innovations et ses inventions ont révolutionné la peinture, la sculpture, la céramique, la gravure. Il n'est pas une seule des inventions stylistiques, du surréalisme aux expressionnistes abstraits et au pop art, de l'affiche de publicité à la bande dessinée qui ne lui doive peu ou prou. Il avait ainsi défini son but : il faut réveiller les gens. Bouleverser leur façon d'identifier les choses. Il faudrait créer des images inacceptables. Que les gens écument. Les forcer à comprendre qu'ils vivent dans un drôle de monde .. Un monde pas rassurant .. un monde pas comme ils croient … *



    ELVIS PRESLEY



    Typique du rêve américain de réussite même pour les plus pauvres, la légende d'Elvis Presley correspond à peu prés à la réalité. Avec lui,le Sud profond possède enfin un chanteur blanc sachant adapter au goût des jeunes américains des années 50 la musique noires des gospels et des negro spirituals. La voix chaude, envoûtante, Elvis avec ses déhanchements érotiques, incarne les aspirations d'une nouvelle classe de consommateurs qui émerge avec la société d'abondance. , les teen-agers( adolescents) …Il leur offre une nouvelle musique, l rock and roll,une nouvelle façon de s'habiller, de se coiffer, de se comporter, qui remet en cause le puritanisme des États Unis. Il mourra bouffi de graisse et de drogue …

    MARCEL PROUST

    Marcel Proust est devenu l'incarnation même de l'écrivain de santé fragile, reclus dans sa chambre tapissée e liège, couvrant de sa fine écriture ses fameux cahiers de moleskine noire dont sont issues les quelques trois mille pages d” A la recherche du temps perdu .

    Ce r oman raconte l'histoire d'une vocation d'écrivain mais aussi la souffrance amoureuse, la jalousie et la solitude, les intermittences du coeur, le jeu et la déformation de la mémoire, le rôle intercesseur de l'art, le snobisme et la fatuité des salons parisiens. Quant à la fameuse phrase proustienne longue, riche de métaphores, bourrée de parenthèses, sans cesse brisée par les subordonnées et les incidentes, rejetant tout ce que dicte l'intelligence, tout ce qui est rhétorique, enjolivement,images voulues et cherchées, ” sinueusement attachées aux méandres de ma pensée” elle a pour tâche de faire apparaître à la conscience ” des phénomènes inconscients qui, complètement oubliés sont quelquefois situés très loin dans le temps “…

    PROVERBES CHINOIS





    Il faut deux ans pour apprendre à parler et toute une vie pour apprendre à se taire

    Oublier ses ancêtres, c'est être un ruisseau sans source, un arbre sans racine

    A quoi sert la crainte du ciel pour boussole si la conscience ne tient pas le gouvernail

     

    PROVERBES DE DIFFERENTS PAYS

    Celui qui ne sait pas hurler  ne trouvera pas   sa meute …

    un mot gentil peut réchauffer jusqu''à trois mois d'hiver ..

    Accepter ce qui est, c'est choisir la  réalité ..

    on ne peut trouver de poésie nulle part quand on n'en porte pas en soi …

    Mieux vaut essuyer les larmes d'un paysan que d'obtenir cent sourires d'un ministre borabora.jpg

    Rien sur cette terre  n'est plus flexible et élastique que l'eau

    Pourtant lorsqu'elle s'attaque à ce qui est solide et ferme

    Nul ne peut lui résister car il n'existe aucun moyen

    de la transformer. C'est pourquoi le flexible l'emporte

    sur  l'infléxible, l'élastique l'emporte sur la force.

    Chacun sait cela mais personne ne peut faire autant.

    LAO TSEU


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  •   LE  VERT




    Le vert  est la principale couleur du monde et la source de sa beauté.

    Pedro Calderon de la Barça.

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  • Tu te souviens du petit pont de bois
    Qui ne tenait plus  guère
    Que par un grand mystère ...........

    Belle chanson d'Yves Duteil!

    PETIT PONT de Gérald SCHMITT

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  • Pardonnez moi, le texte est un peu long, mais il  vaut la peine d'être lu!  -  MOTS

    Il était une fois une petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour dire ce qu'elle ressentait.  Chaque fois qu'elle tentait de s'exprimer, de traduire ce qui se passait à l'intérieur d'elle, elle éprouvait une sorte de vide.  Les mots semblaient courir plus vite que sa pensée.  Ils avaient l'air de se bousculer dans sa bouche mais n'arrivaient pas à se mettre ensemble pour faire une phrase.  Dans ces moments-là, elle devenait agressive, violente, presque méchante.  Et des phrases toutes faites, coupantes, cinglantes sortaient de sa bouche.  Elles lui servaient uniquement à couper la relation qui aurait pu commencer.  De toute façon tu peux pas comprendre.  Ca sert à rien de dire.  C'est des bêtises de croire qu'il faut tout dire!

    D'autres fois, elle préférait s'enfermer dans le silence, avec ce sentiment douloureux.  Que de toute façon personne ne pouvait savoir ce qu'elle ressentait, qu'elle n'y arriverait jamais.  Que les mots ne sont que des mots.  Mais tout au fond d'elle-même, elle était malheureuse, désespérée, vivant une véritable torture à chaque tentative de partage.  Un jour, elle entendit un poète qui disait à la radio que "Il y a chez tout être humain un chemin des mots qu'il appartient à chacun de trouver."  Et, dès le lendemain, la petite fille décida de partir sur le chemin des mots qui était à l'intérieur d'elle.

    La première fois où elle s'aventura sur le chemin des mots, elle ne vit rien.  Seulement des cailloux, des ronces, des branchages, des orties, et quelques fleurs piquantes.  Les mots du chemin des mots semblaient se cacher, paraissaient la fuir.  La seconde fois où elle chemina sur le chemin des mots, le premier mot qu'elle vit sur la pente d'un talus fut le mot OSER.  Quand elle s'approcha, ce mot osa lui parler.  Il dit d'une voix exténuée: "Veux-tu me pousser un peu plus haut sur le talus?"  Elle lui répondit: "Je crois que je vais te prendre avec moi et que je vais t'emmener très loin dans ma vie."

    Une autre fois, elle découvrit que les mots étaient comme des signes sur le bord de ce chemin et que chacun avaient une forme différente et un sens particulier.  Le deuxième mot qu'elle rencontra fut le mot VIE.  Elle le ramassa, le mit contre son oreille.  Tout d'abord, elle entendit rien.  Mais en retenant sa respiration, elle perçut comme un petit chuchotement: "Je suis en toi, je suis en toi" et plus bas encore: "Prend soin de moi."  Mais là, elle ne fut pas très sure d'avoir bien entendu.

    Un peu plus loin sur le chemin des mots, elle trouva un petit mot tout seul, recroquevillé sur lui-même, tout frileux comme s'il avait froid.  Il avait vraiment l'air malheureux ce mot-là.  Elle le ramassa, le réchauffa un peu, l'approcha de son coeur et entendit un grand silence.  Elle le caressa et lui dit: "Comment tu t'appelles-toi?"  Et le petit mot qu'elle avait ramassé lui dit d'une voix nouée: "Moi, je suis le mot SEUL.  Je suis vraiment tout seul.  Je suis perdu, personne ne s'intéresse à moi, ni ne s'occupe de moi."  Elle serra le petit mot contre elle, l'embrassa doucement et poursuivit sa route.

    Près d'un fossé sur le chemin des mots, elle vit un mot à genoux, les bras tendus.  Elle s'arrêta, le regarda et c'est le mot qui s'adressa à elle: "Je m'appelle TOI", lui dit-il.  "Je suis un mot très ancien mais difficile à rencontrer car il faut me différencier sans arrêt des autres."  La petite fille le prit en disant: "J'ai envie de t'adopter, toi, tu seras un bon compagnon pour moi."

    Sur le chemin des mots elle rencontra d'autres mots qu'elle laissa à leur place.  Elle chercha un mot tout joyeux, tout vivant.  Un mot qui puisse scintiller dans la nuit de ses errances et de ses silences.  Elle le trouva au creux d'une petite clairière.  Il était allongé de tout son long, paraissait détendu les yeux grands ouverts.  Il avait l'air d'un mot tout à fait heureux d'être la.  Elle s'approcha de lui, lui sourit et dit: "C'est vraiment toi que je cherchait, je suis ravie de t'avoir trouvé. Veux-tu venir avec moi ?"  Il répondit: "Bien sûr, moi aussi je t'attendais..."  Ce mot qu'elle avait trouvé était le mot VIVRA.

    Quand elle rassembla tous les mots qu'elle avait recueillis sur le chemin des mots, elle découvrit avec stupéfaction qu'ils pouvaient faire la phrase suivante: Ose ta vie, toi seule la vivras, elle répéta plus lentement: "Ose ta vie, toi seule la vivras."

    Depuis ce jour, la petite fille prit l'habitude d'aller se promener sur le chemin des mots.  Elle fit ainsi des découvertes étonnantes, et ceux qui la connaissent furent très surpris d'entendre tout ce que cette petite fille avait à l'intérieur d'elle.  Ils furent étonnés de toute la richesse qu'il y avait dans une petite fille très silencieuse.

    Ainsi ce termine le conte de la petite fille qui ne trouvait jamais les mots pour se dire.


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