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    Mon blog va être en pause une dizaine de jours ....Je pars à Paris et en Normandie mercredi matin, je passerai  sur vos blogs si je peux demain ....

     

    Bisous à tous !

     

     

    Blog en pause


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  • JOHN KENNEDY

     

    Lorsqu'à quarante trois ans John F.Kennedy est élu président des États Unis, beaucoup d'éléments annoncent déjà un mandat exceptionnel : il est, après Théodore Roosvelt, le plus jeune président américain , issu  d'une famille irlandaise, il est le premier catholique à accéder à la Maison Blanche, enfin il arrive au pouvoir à un moment où grâce au relatif dégel des relations Est-Ouest entraîné par la mort de Staline, on espère une franche amélioration de la situation internationale.

    Sa mort prématurée, tragique et mystérieuse, l'a fait entrer dans la légende, à tel point qu'il a longtemps été difficile d'adopter sur son rôle un point de vue objectif.

    John Fitzgerald Kennedy JFK president of the USA 1961

     

    MARTIN LUTHER KING

    Martin Luther King est né  et a vécu dans les États noirs du sud des Etats Unis, là ou on cultive le tabac, le coton, là ou les problèmes raciaux et la ségrégation sont toujours présents. C'est là qu'il a commencé sa croisade pour l'intégration des peuples de couleur, c'est là qu'il a rêvé de paix et de liberté. S'inspirant des méthodes du mahatma Gandhi, King croyait à la puissance de la protestation non violente afin d'obtenir non pas une simple amélioration du sort des Noirs, mais la liberté et l'égalité dans tous les domaines. Il allait cependant être dépassé par les émeutes dans les ghettos des grandes villes et par le développement des mouvements noirs extrémistes. Il est assassiné par un Blanc le 4 avril 1968  à Memphis.

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    ALBERT SCHWEITZER

    En 1904  Schweitzer , ce précurseur de ce que l'on appelle aujourd'hui l'aide humanitaire, comprend que sa vocation  n'est pas de suivre une brillante et facile carrière de théologien et de musicologue,      il apprend les Missions évangéliques de Paris recherchent des médecins pour se rendre en Afrique. Aussitôt il démissionne de son poste de directeur du séminaire protestant de Strasbourg et entreprend des études médicales. Il part ensuite au Gabon et fonde à Lambaréné, à l'orée de la forêt vierge un village d'hopital qu'il ne cessera d'animer et d'agrandir. A  partir des années 1950  le docteur Schweitzer  est mondialement connu. On l'adule ou on le critique à outrance, qu'il s'agisse de ses prises de position ou de son oeuvre. Il est vrai que Lambaréné ne correspondait guère aux normes occidentales d'un hopital. Schweitzer   avait crée un village africain semblable aux autres , sans électricité- sauf le bloc opératoire et les installations techniques. C'est pourtant cette parfaite identité avec leur cadre de vie qui a convaincu de nombreux malades de venir à Lambaréné, avec leur famille pour s'y faire soigner ....et guérir.

     

     


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  • J'AI TOUT CE DONT J'AI BESOIN: POURQUOI SUIS -JE MALHEUREUX ?

     

    Il faut se mettre d'accord sur ce que vous entendez par " tout". Quand on pose cette question, " tout" signifie immanquablement les choses extérieures  que notre société,selon le modèle occidental, considère comme importantes.. Et toutes ces belles et bonnes choses sont liées au moi faible: nous dépendons de facteurs extérieurs pour assurer notre statut. Mais les facteurs extérieurs  du fait de leur nature éphémère, ne sont pas liés à notre moi intérieur, qui détient l'estime de nous même. " Tout" n'est donc rien, du fait que ce " tout" échappe à notre maître et peut nous abandonner à tout moment.

     

    Les facteurs extérieurs ne sauraient rassasier notre moi  intérieur ni notre enfant intérieur. Ce sont des jouets qui perdent rapidement toute valeur. Ce sont des miroirs aux alouettes qui nous fascinent tant que nous cherchons à les ac querir, mais une fois que nous en sommes propriétaires, ils perdent leur valeur à nos yeux et nous partons à la recherche d'autres mirages. Ce qu'il y'a d'amusant, c'est le défi consistant à se les procurer et non leur possession en soi : la quête de l'estime de soi c'est exactement le contraire: c'est un défi stimulant certes, mais la véritable joie qu'elle procure c'est sa possession. Plus nous possédons l'estime de nous mêmes depuis longtemps, plus nous lui accordons de valeur.

     

    Au yeux de moi fort, tous les biens extérieurs ne comptent guère pour le moi intérieur ou l'enfant intérieur. Ni l'un ni l'autre ne s'en laissent conter: ils refusent de se laisser acheter par des marchandises, ce qu'ils veulent , c'est de l'amour. Paradoxe: plus nous noyons notre moi et notre enfant intérieurs sous un flot de gâteries, plus le moi intérieur s'y perd et plus l'enfant intérieur crie famine. Le modèle activiste accorde une grande valeur aux biens de consommation,il nous enseigne que nous devrions être satisfaits quand la réussite nous comble, la ré&ussite se mesure de façon quantitative : plus nous réussirons, plus nous possédons. Mais les biens matériels créent une accoutumance, l'accumulation nous satisfait de moins en moins jusqu'à ce que nous nous lassions de tout. Pensons à certaines personnes riches - au sens du modèle occidental... Combien goûtent vraiment ce qu'elles possèdent ? Combien sont capable de dire " cela suffit .. j'ai accumulé suffisamment ? "  combien de maisons, de voitures et de vêtements leur faut-il pour qu'elles se sentent en paix avec elle-même ? L Combien d'argent est nécessaire qu'elle se mettent à s'aimer elles mêmes ? Le modèle occidental  refuse de répondre à ces question. En fait , le simple fait de les poser nous fait sortir du modèle... Les réponses, manifestement, ne s'y trouvent pas...

     

    Les réponses à toutes ces questions sont simples: l'estime de soi, cela ne s'achète pas. On ne peut se la procurer à partir de biens matériels, et l'on n'est jamais satisfait tant que l'on ne l'a pas. Le fait de posséder  tout ce dont on a besoin en prenant comme référence des valeurs extérieures à nous mêmes, conduit en général à devenir cynique, critique e t blasé.. Rien n'est plus triste qu'un moi faible richissime.. Ce pauvre diable croit dur comme fer au modèle occidental et il se demande bien pourquoi il se sent si malheureux. Il tente souvent d'en faire plus, de se fixer des objectifs plus ambitieux, et de se montrer exigeant jusqu'au délire, vis à vis de lui même et vis à vis des autres. Il travaille plus vite encore ... Et quand  il est enfin mis face à la réalité de ce qu'il est, à ce qu'il a fait de sa fie, le verdict est souvent accablant.

     

    Il est ridicule de chercher quelque chose là ou vous ne l'avez pas perdu. Cessez de chercher l'estime de vous même dans le modèle du moi faible. Si vous possédez " tout" et que vous êtes malheureux,pourquoi ne pas essayer quelque chose de neuf.? Personne ne vous interdit de profiter des jouets que vous possédez à condition  de ne pas exiger d'eux une félicité qu'ils sont incapables de vous procurer.. Amusez vous avec vos jouets autant que vous voulez, mais gardez le temps de travailler sur vous même pour développer votre estime de vous . N'attendez pas de vos jouets qu'ils éveillent votre conscience intérieure, qu'ils vous fassent atteindre l'équilibre ni le sentiment de votre valeur. Souvenez vous que ce ne sont que des jouets. Ils ne sont pas vous. Et vous, vous seul, être responsable de la façon dont vous vous percevez vous même.


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  • Un groupe tout à l'heure était là sur la grève...

    Un groupe tout à l'heure était là sur la grève,
    Regardant quelque chose à terre. - Un chien qui crève !
    M'ont crié des enfants ; voilà tout ce que c'est. -
    Et j'ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait.
    L'océan lui jetait l'écume de ses lames.
    - Voilà trois jours qu'il est ainsi, disaient des femmes,
    On a beau lui parler, il n'ouvre pas les yeux.
    - Son maître est un marin absent, disait un vieux.
    Un pilote, passant la tête à sa fenêtre,
    A repris : - Ce chien meurt de ne plus voir son maître.
    Justement le bateau vient d'entrer dans le port ;
    Le maître va venir, mais le chien sera mort. -
    Je me suis arrêté près de la triste bête,
    Qui, sourde, ne bougeant ni le corps ni la tête,
    Les yeux fermés, semblait morte sur le pavé.
    Comme le soir tombait, le maître est arrivé,
    Vieux lui-même ; et, hâtant son pas que l'âge casse,
    A murmuré le nom de son chien à voix basse.
    Alors, rouvrant ses yeux pleins d'ombre, exténué,
    Le chien a regardé son maître, a remué
    Une dernière fois sa pauvre vieille queue,
    Puis est mort. C'était l'heure où, sous la voûte bleue,
    Comme un flambeau qui sort d'un gouffre, Vénus luit ;
    Et j'ai dit : D'où vient l'astre ? où va le chien ? ô nuit !

                                                                                  VICTOR HUGO

     

    Une poèsie apprise au lycée et qui m'avait beaucoup marquée !


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  • PSYCHOLOGIE : la colère

     

    La colère est une des émotions les plus fondamentales et les plus importantes. Elle est nécessaire à la survie: elle donne la force de se défendre contre des évènements qui normalement nous dépasseraient. La colère est également indispensable au développent du petit enfant, elle l'aide à distinguer sa personnalité de celle des autres. Tout le monde éprouve de la colère. Pourquoi ce sentiment fondamental est il pour tant de gens si difficiles à affronter? Pourquoi nient -ils leur colère ?

     

    On trouve les réponse à ces questions dans notre éducation. On nous a appris depuis notre petite enfance que c'est ” mal” d'être en colère et que les gens ne nous aiment pas quand on est en colère. Depuis notre enfance nous apprenons appris à nier et a réprimer notre colère, si nous l'exprimons nous éprouverons des remords et le besoin de nous justifier. Nous avons appris que la colère provoque un cercle vicieux, si nous l'exprimons nous sommes ” mauvais” et si nous la réprimons notre colère grandit et se transforme en rage aveugle : de nouveau nous apprenons à ne pas faire confiance en nos propres sentiments et nous nous sentons mal. Comment sortir de ce cercle vicieux ?

     

    il faut s'accorder la permission de se mettre en colère ,il est impossible de maîtriser ses sentiments de colère. Nul ne sait jamais quand et pourquoi il va se mettre en colère. Il faut accepter le fait que l'on puisse être en colère mais ne pas confondre le sentiment de colère avec l'expression de ce sentiment, on ne peut maîtrise ce sentiment mais on peut maîtriser la façon dont on décide de l'exterioriser.la plupart d'entre nous ont peur de ce qu'ils font sous l'emprise de la colère, nous nous obstinons à nier et à refréner notre colère jusqu'à ce qu'elle éclate en fureur aveugle, nous nous comportons de façon destructrice vis à vis des autres et de nous mêmes. Souvent il suffit d'accepter notre colère au moment où elle apparaît.; il n'est jamais nécessaire d'extérioriser nos pensées et nos sentiments, nous pouvons décider ce que nous allons faire et le choix qui s'offre est large.

     

    Quand les personnes se sentent en colère, il faut s'entraîner à dire ceci” je suis en colère, qu'est ce que je désire faire ? Est ce que je suis en accord avec moi même alors que je suis en colère ?” parfois elles décident d'extérioriser leur sentiment, parfois elles décident de réfléchir avant d'agir, parfois elles décident de se mettre en colère, parfois elles agissent calmement.Quand les personnes sont furieuses, il n'ya pas de décision toute faite a appliquer aveuglement. Tout comportement qu'elles décident d'appliquer est acceptable à condition qu'elles l'assument et qu'elles se sentent en accord avec elles mêmes. Si les personnes n'arrivent pas à maîtriser la colère, il faut qu'elles demandent de l'aide.la plupart du temps, le fait de reconnaître à chaud qu'elles sont en colère suffira à les calmer. Encore une fois, les personnes ne peuvent maîtriser leurs sentiments ,et les sentiments ne peuvent les maitriser, à moins de les soumettre à eux.


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