• Les philosophes , de l'Antiquité à nos jours, chantent la beauté de la nature 

    Et son immense pouvoir à apaiser nos tourments.

    De notre aptitude à contempler la nature, naît une volupté intime  qui absorbe toute autre sentiment.

    Dans ce recueillement, nos sens sont stimulés, nos rêves se forment,

    Nos corps respirent et notre âme se régénère.

    On redevient vivant.

     

     

    VOYAGER EN HARMONIE AVEC LA NATURE

     


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  • Solitude, sais-tu pourquoi je t’aime ?
    Solitude, sais-tu pourquoi je t’attends ?
    Solitude, sais-tu pourquoi je t’espère ?
    Solitude, sais-tu pourquoi je t’ai apprise ?

    En toi, je trouve le refuge face au regard étranger,
    En toi, je trouve le silence face à l’inexplicable,
    En toi, je trouve la paix face à l’épuisement,
    En toi, je trouve celle que je suis devenue.

    Avec toi, j’ai parcouru des chemins inconnus,
    Avec toi, j’ai parcouru l’espoir et la désespérance,
    Avec toi, j’ai parcouru la vie et la souffrance,
    Avec toi, j’ai appris à tout réapprendre.

    Alors, Solitude, quand ma main tu lâcheras,
    Et qu’une main nouvelle viendra se tendre,
    Alors, Solitude, souvent mon cœur reviendra,
    Car pour aimer, il faut savoir attendre.

    Elisabeth Lafont

    SOLITUDE

     

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  • LE BATEAU IVRE

     

     

     

    Comme je descendais des Fleuves impassibles,
    Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
    Des Peaux-rouges criards les avaient pris pour cibles,
    Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

    J'étais insoucieux de tous les équipages,
    Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
    Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
    Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

    Dans les clapotements furieux des marées,
    Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
    Je courus ! Et les Péninsules démarrées
    N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

    La tempête a béni mes éveils maritimes.
    Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
    Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
    Dix nuits, sans regretter l'œil niais des falots !

    Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures,
    L'eau verte pénétra ma coque de sapin
    Et des taches de vins bleus et des vomissures
    Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

    Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
    De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
    Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
    Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

    Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
    Et rythmes lents sous les rutilements du jour,
    Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
    Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

    Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
    Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
    L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
    Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

    J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
    Illuminant de longs figements violets,
    Pareils à des acteurs de drames très antiques
    Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

    J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
    Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
    La circulation des sèves inouïes,
    Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

    J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
    Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
    Sans songer que les pieds lumineux des Maries
    Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

    J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
    Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
    D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
    Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

    J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
    Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
    Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
    Et des lointains vers les gouffres cataractant !

    Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
    Échouages hideux au fond des golfes bruns
    Où les serpents géants dévorés des punaises
    Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

    J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
    Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
     Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
    Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

    Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
    La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
    Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
    Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

    Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
    Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
    Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
    Des noyés descendaient dormir, à reculons !

    Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
    Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
    Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
    N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

    Libre, fumant, monté de brumes violettes,
    Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
    Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
    Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

    Qui courais, taché de lunules électriques,
    Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
    Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
    Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

    Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
    Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
    Fileur éternel des immobilités bleues,
    Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

    J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
    Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
     Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
    Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

    Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
    Toute lune est atroce et tout soleil amer :
    L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
    O que ma quille éclate ! O que j'aille à la mer !

    Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
    Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
    Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
    Un bateau frêle comme un papillon de mai.

    Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
    Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
    Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
    Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

     

    ARTHUR RIMBAUD

     


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  • CITATIONS DES GRANDS PHILOSOPHES

    Quelques citations de nos grands philosophes qui nous conduisent de l'amour de la sagese au sens de la vie, en passant par la science, l'argent, la vertu,la politique, la justice, l'art,le travail, la religion et l'histoire.

    Nier,croire et douter sont à l'homme ce que le courir est au cheval.... BLAISE PASCAL

    Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme. JEAN JACQUES ROUSSEAU

    Voyez cet oiseau sur la branche, il semble toujours prêt à s'envoler, l'imagination est de même. JULIEN OFFRAY DE  LA METTRIE

    Les choses nécessaires coûtent peu, les choses superflues coûtent cher. DIOGENE

    Si j'etais prince ou législateur, je ne perdrais pas mon temps à dire ce qu'il faut faire: je le ferais ou je me tairais.J.J.ROUSSEAU

    La danse occidentale est dans l'envol, mais la danse africaine, comme la danse indienne, est dans le pietinement du sol. C'est une grande digergence de pensée. PIERRE LEGENDRE

    Le temps fait oublier les douleurs, éteint les vengeances, apaise la colère et étouffe la haine, alors le passé est comme s'il n'eut jamais existé. AVICENNE

    La nature nous a créés avec la faculté de tout désirer et l'impuissance de tout obtenir. MACHIAVEL

    Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières,se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge. A notre époque, les enfants sont des tyrans. SOCRATE

    Il faut de la confiance et du courage pour affronter en vérité nos vies. En effet, pour devenir libres, il nous faut apprendre à regarder, sans illusion ni crainte, ce que nous avons fait. STANLEY HAAYERWAS

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      


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    Géographie : Situé à l'extrême nord de l'Amérique du Nord, le Groenland est séparé du Canada par le détroit de Davis (27 km). Il est la troisième plus grande île du monde. Recouvert de glaces, ce territoire danois constitue la plus importante réserve d'eau de la planète. Sa population se concentre autour des côtes, majoritairement la côte ouest où la fonte des neiges permet parfois d'apprécier de la végétation : la toundra, et de faire du commerce avec l'extérieur. Le centre des terres, la calotte glaciaire, est inhabité, n'accueillant que quelques expéditions scientifiques.

    Pays frontaliers :
    Aucun

    Statut : Territoire du Danemark

    Capitale : Nuuk (en groenlandais) ou Godthab (en danois)

    Langues : Groenlandais et danois

    Superficie : 2 166 086 km²

    Population : 60 000 habitants

    Gentilé : Groenlandais, Groenlandaise

    Monnaie nationale : Couronne danoise (DKK)

    Climat : Le Groenland est soumis à un climat arctique : sec et glacial. Selon les endroits (côte ou intérieur des terres, nord ou sud), le mercure oscille beaucoup. Cependant, une constante demeure, au Groenland, il ne fait jamais 30 °C ! L'hiver, le mercure tourne généralement autour des -20 °C. En été, autour des 8 °C (certains pics de chaleur peuvent néanmoins atteindre les 10-15°C).

    Santé : Aucun vaccin requis. Mise à jour des vaccins généraux conseillée (poliomyélite, tétanos, diphtérie…) Attention aux risques d'hypothermie : bien se couvrir.

    A découvrir : Le Groenland, en raison de son climat rude, n'est pas une région touristique. Pour ceux qui désirent se plonger au cœur du froid polaire, quelques activités comme la pêche ou le traîneau avec les Inuits sont sûrement les seuls attraits du coin, à moins d'être un scientifique ou un journaliste venu observer les icebergs et la faune, ou encore sportif s'essayant à la Course du cercle arctique. Où : Le Groenland, ce qui signifie étrangement « terre verte » en danois, est une île située au nord-est du Canada. A l’extrême nord, les deux pays ne sont séparés que par une trentaine de km. Il est baigné au nord par l’océan Arctique, à l’est par la mer du Groenland et au sud par l’océan Atlantique. Ses plus proches voisins, hormis le Canada, sont l’Islande, la Norvège et le Danemark, auquel il appartient. Même si c’est un territoire habité, son centre est totalement désertique.

    Caractéristiques : Le Groenland a une superficie de 2 millions de km2, soit presque quatre fois celle de la France. L’île en forme de cuvette a été formée par le détachement d’un bout de l’actuel Canada il y a environ 2.5 milliards d’années. Aujourd’hui, elle est recouverte à 85% d’une calotte glaciaire qui peut atteindre 3000 m de profondeur à certains endroits. Lorsque cette calotte se brise, des icebergs se forment. C’est la plus grande étendue de glace après celle de l’Antarctique, elle représente 9% des réserves mondiales d’eau douce. Au centre, l’altitude est quasiment nulle alors que sur les bords, les massifs culminent entre 1000 et 3000 m de haut, entrecoupés de fjords pouvant s’étendre sur 300 km de long. La plupart du territoire ne développe aucune végétation. Cependant, les côtes rocheuses sont recouvertes d’une maigre végétation donnant naissance à des paysages de toundra au moment de la fonte des neiges.

    Le pays des icebergs : Les paysages groenlandais sont en mouvement perpétuel. Les icebergs dérivent au gré des vents et des courants, offrant au visiteur un spectacle éblouissant. D’ailleurs, ceux du Groenland sont ceux qui se déplacent le plus vite avec une moyenne de sept kilomètres par an. Ils peuvent parcourir jusqu’à 4000 km vers le sud, avant de fondre dans l’océan Atlantique. D’une couleur allant du blanc neigeux au bleu turquoise, ils sont en général aux 7/8ème immergés. Ils peuvent représenter un danger pour les navigateurs, c’est d’ailleurs ce qui a causé le naufrage du Titanic en 1912.

    Une population bien répartie : Le Groenland est peuplé d’environ 60 000 Inuits, terme signifiant « les êtres humains ». Il a remplacé l’expression Esquimau, d’origine amérindienne, qui signifie « mangeur de viande crue ». La population est répartie sur les côtes du territoire, principalement sur les côtes Ouest et Est. L’hiver, ils se déplacent principalement en traîneau et l’été en kayak. Il n’existe que peu de routes pour rallier les villes entre elles. Mais la civilisation a gagné les habitants, qui se déplacent de plus en plus en motoneiges, perdant ainsi tout le charme du traîneau tiré par une meute de chiens. Ces chiens de traîneau font partie intégrante de la vie des Inuits. Mais l’été, ils sont au « chômage technique », ils passent ainsi leurs journées attachés par de longues chaînes autour des habitations. Ils ont l’air de véritables peluches, mais gare à celui qui s’aventure trop près. Outre les chiens, on trouve au Groenland des renards, des phoques (très appréciés pour leur peau et leur viande), des baleines et des ours polaires. Sans oublier les poissons, nourriture principale des Inuits. Et tiens, pourquoi ne pas se laisser aller à faire un trou dans la glace en attendant que ça morde


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