• Nous avons tous besoin d’une psychanalyse. C’est du moins l’opinion des psychiatres et psychologues, et de nos jours plus encore qu’autrefois, soit parce que nous sommes réellement névrosés, soit parce que nous croyons l’être. Seule une minorité de personnes, et bien plus par ignorance ou pour des raisons dues à leur milieu, peut résister au stress qu’impose la vie moderne.

     

    Mais névrose ne signifie pas folie, c’est une façon de réagir face aux contretemps de la vie quotidienne, aux soucis, aux déceptions et aux souffrances qui marquent notre psychisme de diverses façons et se traduisent par des milliers de malaises qui tendent soigneusement à masquer leur origine. Celui qui souffre de frustrations, d’angoisses, de craintes, de complexes, d’idées fixes, d’obsessions, d’inhibitions, de crises d’hysterie, n’est pas, comme on le croit trop souvent , completement fou  mais tout simplement névrosé, et on peut affirmer que nous le sommes tous dans une certaine mesure.

     

    Nous savons combien il est difficile de nos jours de conserver notre calme et notre équilibre, sérieusement menacés par le monde extérieur actuel. Toutefois, il est possible d’y parvenir ou de retrouver paix et harmonie interieures lorsque la névrose est déjà tres avancée.

     

    La cle permettant de trouver la solution à nos plus intimes conflits et souffrances réside dans la psychanalyse,qui veut dire analyse de l’esprit.  La psychanalyse est une science difficile, car elle ne s’appuie pas sur des faits, mais sur des mots, des souvenirs, des gestes,  des sensations, des émotions, des songes….C’est une science abstraite dans la mesure ou son champ d’observation ne possede pas la tangibilité d’une science exacte.

     

    Les maladies du psychisme, quoique plus difficiles à diagnostiquer et à traiter , ne sont pas moins graves que celles du corps. Si nous comparons par exemple  un complexe d’inferiorité à un defaut physique, nous verrons qu’à la longue le complexe implique une souffrance bien plus grande que le défaut physique. les anomalies mentales provoquent un malaise continu qui conditionne la personnalité de l’être humain. On pense à un aveugle, ou un invalide doté de la sérénité et d’une grande force de caractère sera plus heureux qu’un homme physiquement sain mais souffrant de complexes et de frustrations qui ne parviendra jamais à affronter les    difficultés de la vie, ni à profiter des meilleurs moments.

     

    La psychanalyse est donc une éducation permanent de liberer les énergies consommées par l’individu dans sa névrose et de les diriger vers ce qu’il souhaite réellement. La psychanalyse dévoile les causes de la névrose et en corrige les defauts.

     

    L’oubli ne résoud rien ! On ne peut dire que le secret du bonheur consiste à avoir mauvaise mémoire. Les souffrances et les traumatisme ne peuvent s’oublier, car ils laissent toujours une cicatrice indélebile dans notre inconscient, c’est pourquoi il faut s’armer de courage et les affronter directement.

     

    Enfouir au plus profond de sa memoire un fait désagreable ne le fait pas disparaitre pour autant. L’illusion d’avoir oublie a, habituellement, des consequences bien plus graves que le fait que l’on cherche à oubler. Ce fait ne disparaitra pas, bien au contraire, il ressurgira plus tard monstrueusement transformé et méconnaissable. Parallement à une souffrance concrete d’autres malaises plus ambigus, plus  imprecis apparaitront , tout comme un cancer, avec une infinité de ramifications qui se developpent dans l’inconscient.   Faut il consulter un psychanalyste et lui expliquer son passé ? 

    Non, certes. Il est evident que toutes les névroses n’exigent pas un traitement médical. En revanche, on doit affronter la réalité telle qu’elle se présente et apprendre à s’observer de l’intérieur. C’est ainsi que l’on ameliorera son attitude face à la vie et face à ses proches. L’on augmente son rendement intellectuel qui est, bien souvent, inferieur à ce qu’il pourrait etre, car on ne sait guere tirer parti de ses capaécités intellectuelles. La vie quotidienne , qui n’est que trop souvent une succession d’heures malheureuses semblera differente. Les problemes qui minent la personne névrosée se résoudront peu à peu, lui redonnant le gout de la vie.

    COMMENT DEVENIR SON PROPRE PSYCHANAYSTE

     


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  • " Si je suis descendu, je ne regretterai absolument rien...La termitière future m'épouvante. Et je hais leurs vertus de robots. Moi, j'etais fait pour être jardinier"..... Telles sont les dernières phrases écrites par le commandant Antoine de Saint Exupery, dans une lettre retrouvée sur son bureau, au matin de sa disparition... Trente millions d'exemplaires de son oeuvre majeure, " Le petit Prince" ont été vendus dans le monde, en cent soixante traductions....

     

    Le " Petit Prince " a traversé presque toutes les enfances heureuses  qui furent à l'écoute de l'institutrice ou de la maman, sûres de lire un  conte pour enfants pusqu'on y trouve des animaux et des fleurs qui parlent, des planètes-jouets, et surtout cet enfant venu d'ailleurs, à la pureté désarmante, au chagrin mystèrieux. Plus tard, lorsqu'on a quitté l'enfance heureuse et qu'on relit " le Petit Prince"  on  comprend  que ce peut être aussi un conte pour enfants, mais que seuls les adultes sont capables d'en saisir la portée symbolique... La rose, ses épines et ses caprices, les personnages devenus des petites planètes résignées, le renard pédagogue dans le théâtre des humains, c'est mille chemins nouveaux qu'on identifie parce qu'on les a déjà parcourus... Et puis vient le temps des relectures tardives, surprenantes parce qu'on trouve encore dans l'aventure du Petit Prince la trace de ce qu'on a pu être, ou voulu être.. On se retrouve sur son chemin, juusqu'au bout, jusqu'à sa fin , bouleversante et simple ....

     

    Né en 1900, à Lyon, Saint-Exupery vit ses deux échecs aux concours d'entrée à l'Ecole Navale et à l'Ecole Centrale comme des drames dont il se remet en décidant de devenir pilote d'av ion. Il travaille alors pour Didier Daurat-le responsable des premiers long-courriers, il est nommé à Cap-Juby, au Maroc, puis à Buenos Ayres. Devenu ensuite reporter pour "Paris Soir", il voyage en Russie, en Espagne. Il revient en 1937 à l'aviation, assure la liaison Casablanca-Tombouctou. Il commence la guerre en 1939, mais il est démobilisé en 1940,atteint par la limite d'âge. Il part alors pour New York, mais en 1943, se fait engager dans les forces aériennes françaises. Il effectue des missions de reconnaissance. Le 31 juillet 1944 à 8h45 il s'envole de la base de Bastia-Borgo pour un survol des Alpes.. A 15h on l'attend. Il ne reviendra pas. L'épave de son Ligthning P38 a été découverte au large de Marseille à la fin de l'année 2003.

     

    SAINT EXUPERY EN PENSEES

     

     - Adieu, dit le Renard. Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux ......(Le Petit Prince)

     

      -Ce qui embellit le désert, c'est qu'il cache un puits, quelque part- (Le Petit Prince)

     

     - Il est bien plus difficile de se juger soi même que de juger autrui .(Le Petit Prince)

     

     -On ne connaît que les choses qu'on apprivoise .. Tu es responsable de ce que tu as apprivoisé...(Le Petit Prince)

     

     -Le langage est source de malentendu - (Le Petit Prince)

     

     -C'est tellement mystérieux, le pays des larmes (Le Petit Prince)

     

     -L'intelligence ne vaut qu'au service de l'amour - ( Pilote de guerre)

     

     -Aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction- ( terre des hommes) ...

    SAINT EXUPERY


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  • Le remords et l’angoisse ont tous les deux un effet puissamment destructeur. Comme le moi faible, ils ont pour rôle de nous mettre mal à l’aise vis à vis de nous mêmes. Ils paralysent notre activité et nous empêchent de fonctionner au mieux de nos capacités. Ils n’ont aucun rôle positif dans l’instant présent. Quand nous vivons l’instant présent, nous n’avons de temps ni pour le remords ni pour l’angoisse, nous vivons notre vie au lieu de la juger. Nous n’avons pas besoin du remords, car nous avons une conscience. Dans ce contexte, remords et honte sont équivalents. Notre conscience nous prévient quand nous avons fait quelque chose de mal. La conscience nous envoie un message qui dit à peu près ceci : » aie, ça c’était un mauvais comportement’ ou bien » je souhaiterai ne pas avoir dit ou fait cela « … Nous pouvons nous représenter notre conscience sous les traits d’un doux précepteur, qui nous explique instant par instant comment évolue notre vie et ce qu’il faudrait y changer. Dès le moment où nous avons confiance en nous, nous pouvons faire confiance à notre conscience..

     

    Le remords, en revanche est un dictateur malveillant. Il nous rabâche que nous sommes mauvais, que notre personnalité dans son ensemble est inadaptée, mauvaise ou égoïste. Le remords isole un acte, une pensée ou un sentiment et l’extrapole à l’ensemble de la personnalité. Le remords nous submerge d’images négatives. Il nous donne l’impression d’être faible et sans ressource. Voilà pourquoi sa dictature est si efficace: il acquiert rapidement la maîtrise de notre nature,de notre comportement et de notre vie. Le remords est insidieux en ce sens qu’il favorise la récidive du » mauvais » comportement. C’est un cercle vicieux, un serpent qui se mord la queue. Le mécanisme du remords est en général le suivant : - On commet un acte méchant, égoïste ou destructeur vis à vis de soi même ou d’un tiers, bref quelque chose dont on sait pertinemment que c’est mal. -On commence à en éprouver du remords. -Le remords augmente. -Le remords ronge et dévore, la souffrance est insupportable. -On part à la recherche d’un moyen d’échapper à cette souffrance. Il faut assumer ses actes, cesser de cultiver le remords. La prochaine fois qu’un remords vient à l’esprit, il faut trancher dans le vif : se dire simplement que l’on a fait quelque chose qui nous déplaît, et qu’il faut en tirer les leçons, la fois suivante ne pas recommencer …Il faut remercier notre conscience, et se récompenser d’assumer ses propres responsabilités.. Se détacher donc du remords.

     

    De la même manière, l’angoisse est inutile. Qu’est ce que l’angoisse ? Elle consiste à rêver à un événement dont nous souhaitons qu’il ne se produise pas. Elle consiste à se faire du souci à propos d’évènements qui ne se sont pas encore passés. U ne fois que cette circonstance se présente, nous pouvons prendre des mesures en conséquence. Que de fois ne nous sentons nous pas soulagés quand quelque chose dont nous avions peur se produit enfin ? Nous pouvons ajuster notre comportement à n’importe quel évènement présent, mais nous ne pouvons jamais remédier à quoi que ce soit en cultivant l’angoisse. Elle est profondément inutile. L’angoisse commence comme un mauvais rêve éveillé, et elle évolue rapidement en cauchemar. Comme le remords, l’angoisse nous arrache au présent et nous transporte dans un no man’s land de douleur. Détachons s nous de l’angoisse. Vivons l’instant présent sans remords ni anxiété. Pour mordre dans la vie à belles dents, nous n’avons besoin ni de l’un, ni de l’autre.

    LE REMORDS ET L'ANGOISSE


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  • Le Printemps

    Te voilà, rire du Printemps !
    Les thyrses des lilas fleurissent.
    Les amantes qui te chérissent
    Délivrent leurs cheveux flottants.

    Sous les rayons d’or éclatants
    Les anciens lierres se flétrissent.
    Te voilà, rire du Printemps !
    Les thyrses de lilas fleurissent.

    Couchons-nous au bord des étangs,
    Que nos maux amers se guérissent !
    Mille espoirs fabuleux nourrissent
    Nos coeurs gonflés et palpitants.
    Te voilà, rire du Printemps

    THEODORE DE BANVILLE

    LE PRINTEMPS


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  • ECRIRE

    C'est prendre le temps de faire partager un bonheur présent

     

    ECRIRE

    Efface les distances et témoigne de la valeur de vos sentiments

     

    ECRIRE

    C'est faire voyager vos joies et votre bien-ëtre

     

    ECRIRE

    vos vacances, c'est penser à en faire profiter ceux que vous aimez

     

    ECRIRE

    C'est faire des heureux

     

    ECRIRE

    C'est une façon d'écouter et de dire " je suis là si tu as besoin"

     

    ECRIRE

    C'est comme ouvrir une porte et dire "entre je t'attendais!"

     

    ECRIRE

    C'est garder le contact quand les visites se font rares

     

    ECRIRE

    C'est espérer une réponse et avoir des nouvelles des autres.

    DEFINITION DU  MOT  ECRIRE

      

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