• Le temps se manifeste à notre conscience dans un sens unique : le mouvement peut être inversé,le temps ira toujours de l'avant. Le cours inexorable du temps ne permet nul retour au passé.



       D'ailleurs, si nous pouvons revivre le passé , ce serait un passé retrouvé, ayant un gout nouveau, comme un livre relu. Le temps semble donc marquer notre impuissance puisqu'il ne peut décidément ni suspendre son écoulement,ni remonter à sa source.


       L'homme vit en avant de soi, il se projette vers le futur, il aspire à l'avenir comme lieu de réalisation de ses projets. Pourtant, il ne cesse de se lamenter de la fuite irréversible du temps.  Baudelaire voit dans le temps " l'ennemi" et de même Proust part " A  la recherche du temps perdu"... Le passé semble être un paradis dont nous aurions été chassés comme si le passage du temps dégradait toutes choses.

     

    La question est alors de comprendre  ce refus paradoxal du temps, cette nostalgie qui nous pousse à     préférer ce qui n'est plus à ce qui est et ce qui sera..  

     

     


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  • Mon blog a assez travaillé , je le mets donc en pause pour une durée indeterminée, je débranche donc mais je reste néanmoins "en veille"

    Bonnes vacances à tous ...


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  • Les mots de tous les jours,

    Ne portent ni veston, ni cravate,

    Ils dépeignent le quotidien

    Ils parlent de sentiments,

    De caresses et d'affection,

    Ils tapent sur l'épaule

    Du copain qui est dans le pétrin,

    Qui a besoin de compréhension,

    Ils lui disent les mots qu'il faut,

    Et ils versent avec compassion du baume

    Sur les plaies qui marquent sa peau.

    Sans se prendre pour des acrobates,

    Les mots sourient aussi à la vie,

    Ils leur arrivent de faire les bouffons,

    De marcher les pattes en l'air,

    Ils s'esclaffent et rigolent,

    Ils racontent des blagues,

    Souvent même assez polissonnes,

    S'expriment sans faire de détours

    Sur le sexe et la drague.

    Ils s'amusent à jouer des tours

    Sans prendre les choses trop au sérieux.

    Mais les mots comme va le vent,

    Vite , changent de direction,

    Virent de tribord à babord

    Deviennent tantôt tristes,

    Avec des accents mélancoliques,

    Tantôt ils sont remplis d'angoisse,

    Affichent des visages affligés,

    Parfois avec gêne, ils bafouillent,

    Ne savent plus trop quoi dire,

    Alors tout piteux ils se taisent,

    Leurs silences éloquents en disent long

    A d'autres moments leur ton est lyrique,

    Ils s'enfilent comme des perles,

    Et s'alignent pour former des vers,

    Qui disent avec plus de douceur

    L'amour que l'on n'ose déclarer tout haut,

    Ils prononcent tout bas les déclarations

    L'amour de l'amoureux transi à sa bien aimée,

    Et quand ils deviennent muets,

    Ce n'est pas parce qu'ils bougonnent

    C'est qu'ils n'ont plus rien à dire,

    Et que dans le dictionnaire , ils dorment.

     

     


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