• DECODEUR PSY

    On aimerait comprendre le fonctionnement de l'être humain, changer et aller mieux, mais on n'a pas forcement le temps de lire d'imposants ouvrages de psychologie, voici donc, en quelques articles un résumé de la connaissance de soi et de son vécu...Dire l'essentiel en peu de mots : A comme Amour,B comme bonheur, C comme communication ...

     

    K comme Kleenex   ( sechez cette larme que je ne saurais voir )

    Pleure t-on forcément chez le psychologue ? Doit-on s'armer d'une boite de kleennex lorsque on entre dans son cabinet ? Non, bien sur, car il en dispose plus d'une boite ...

    Plus sérieusement, les larmes ne sont pas nécessairement au rendez vous lorsqu'on entreprend un travail sur soi. Cette croyance erronée provient de la confusion qui règne encore entre le travail d'une psychologue et celui d'un psychanalyste.

     

    Le psychologue aide son patient à  :

     

    - mettre des mots sur son vécu et ses sentiments problématiques.

    - résoudre une difficulté particulière( par exemple problème de communication avec son conjoint).

    - comprendre et modifier certains comportements ( alcoolisme-violence, etc ...)

    -apprendre de nouvelles attitudes ( affirmation de soi, gestion de la colère, etc ....)

    Il n'est absolument pas nécessaire de remonter le temps et de raconter son enfance, contrairement aux idées reçues.

     

    QUI SONT LES PSYCHOLOGUES ?

    Un psychologue ne peut se prétendre tel et exercer en cabinet  que s'il a achevé une formation universitaire complète couronnée d'une maîtrise ( ou  diplôme équivalent). Sa formation ne l'autorise pas à entreprendre des psychothérapies. Pour cela, il doit encore effectuer une formation post grade poussée notamment au contact des patients psychiatriques ainsi que de nombreuses heures de supervision et de travail sur soi ..

     

    Chez le psychanalyste au contraire, on va faire un long et patient travail d'exhumation de conflits et de traumatismes refoulés dans l'inconscient. Les souvenirs, les rêves, les lapsus, toutes les pensées même les plus anodines servent de matériel pour trouver un accès à la partie sombre du psychisme. Au cours de l'élaboration, des motivations secrètes et des affects refoulés ont toutes les chance de refaire surface dans la conscience, entraînant pleurs et colères.

     

    LE ROLE DES LARMES :

    Au delà de ces différences de nature professionnelle, on peut s'interroger sur la place des larmes et de la tristesse dans la société actuelle. Pourquoi serait-il honteux ou inconvenant de se laisser aller à verser quelques larmes, à montrer sa détresse ?

     

    - Est ce le résidu d'une éducation rigide et castatrice qui relègue l'expression des émotions dans le royaume de l'interdit?( un vrai homme ne pleure pas, par exemplel)

    -Est ce la gêne de montrer sa faiblesse et sa vulnérabilité aux yeux des autres ?

    - Est ce le résultat d'un conditionnement véhiculé  par les modèles présentés sur les écrans de cinéma et de télévision?

     

    Mais à force de contenir sa tristesse, de l'intérioriser ,on finit par l'imprimer dans son organisme et par mettre en péril son équilibre. Des troubles de nature psychosomatique peuvent apparaître, tel des ulcères, des eczémas, des poussées d'herpes, de même que des troubles psychiques ( dépression, angoisse) ..Il a même été démontré que les défenses du corps, son immunité, accusent une diminution marquée à ces occasions, rendant les maladies  de toutes sortes plus probables.

    Il est donc recommandé d'extérioriser sa tristesse et de laisser couler ses larmes.

     

    b28c9707--LARME.jpg

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    Dimanche 27 Janvier 2013 à 16:54
    eukéladé

    Bonjour Sylvie
    On entend souvent, lors d'un évènement dramatique, dire des "victimes" qu'elles sont "dignes", sans doute parce qu'elles ne pleurent pas. Je me suis souvent demandé: Qu'y a t'il d'indigne à pleurer? 
    En Normandie, nous avons eu une journée printanière après un épisode neigeux hier, c'est encourageant, le printemps va revenir, patience...
    Bises et bon dimanche.
    Mireille.

    2
    Lundi 28 Janvier 2013 à 01:09
    Sylvie

    tu as tout à fait raison Mireille ...la sensibilité, ou son excès, n'est pas en soi  un défaut ... Il faut se laisser aller ... hmm tu as raison d'être optimiste .... les beaux jours ne vont pas tarder..après fevrier-mars, rire!! chez nous ,il a fait très beau aujourd'hui, j'ai fait mes sept kilometres au bord de mer avec mon fils,on a pris du soleil ...et ce soir, il pleut ....¨

    Bonne semaine à toi!! bisous!

    3
    Mardi 29 Janvier 2013 à 10:04

    Oui, il ne faut jamais garder cela en soi sous peine d'exploser un jour ou l'autre, comme un volcan. Sinon, je recommande aussi la création artistique, très efficace...

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    4
    Mardi 29 Janvier 2013 à 14:07
    belbe

    sniff

    5
    sirach
    Samedi 21 Septembre 2013 à 21:23
    sirach

    Tu tombrs à pique, chère Sylvie au sujet des larmes. Non, je n'ai pas eu honte de les vesrser quand tour à tour, ma grande famille toulousaine m'a appris le décés de l'un de mes cousins germains que j'aimais comme un frère. Hier, j'ai passé une journée heureuse à Villefranche, et ce matin... On sait bien que rien n'est éternel, mais... Gros bisous. Avec toute mon amitié. Hugues

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :