Je m'aperçois que beaucoup de gens parlent d'amitié dès qu'ils ont échangé plus de deux mots avec quelqu'un. J’exagère à peine. 
Il y a une grande confusion entre relations et ami(e) s, et souvent, on prend les premières pour les secondes.

Dans une relation d'amitié, il ne faut pas attendre de retour. 
A la limite, c'est le jour où il y en a un (de retour), qu'on peut se dire qu'on a un ou une amie.

Bien sûr, il ne faut pas garder que les mauvais moments pour aller vers ses amis, mais ce n'est pas parce qu'on partage souvent de bons moments avec une personne que c'est une amie. La preuve en est, que dans les trois quarts des cas, lorsqu'il y a de mauvais passages à franchir, on se retrouve seul pour le faire. 
De même, je pense que même si on éprouve de l'amitié pour quelqu'un, il ne faut pas lui laisser polluer cette relation, en n'y apportant que des demandes.

Il faudrait alors se poser la question du pourquoi cette personne nous a mis l'étiquette de soutien...

Pas seulement pour elle, la question, mais aussi pour nous. Pourquoi acceptons nous ce rôle? Que voulons nous prouver ou nous prouver? 
Dans un rapport où il y a un dominant, (et le rôle de consolateur en est un) les jeux sont faussés. Il s'instaure un besoin, mais pas le besoin normal d'avoir des nouvelles de l'autre parce qu'on l'aime, non, un besoin d'être épaulé (comme l'enfant qui va trouver sa mère quand il a des ennuis: il ne la considère pas comme son amie, mais comme celle qui doit être là pour lui, quitte à l'oublier quand tout va bien), et quelque part, un besoin de donner de la part de l'autre, et donner à tout prix, et sans arrêt, ce n'est pas sain non plus. 
J'ai du reste remarqué que les trois quarts des gens qui sont déçus, disent en en parlant: "et pourtant, j'ai toujours été là pour elle (lui), et puis, quand ça a été mon tour..."

Justement. Quand on est mis (et qu'on se met puisqu'on accepte ce rôle) sur un piédestal, il ne faut plus se permettre d'en descendre. "Un roi détrôné n'est plus respecté ni aimé" Lorsqu'on inverse le système en passant du rôle de soutien, à celui de demandeur, on déstabilise une relation qui ne fonctionnait que grâce à un certain carburant, et en déstabilisant cette relation, l'autre est aussi mis à mal, et donc il ou elle disparaît.

Donc, avant de se dire qu'on a une relation d'amitié avec quelqu'un, il faudrait d'abord réfléchir sur cette relation, afin de déterminer si elle est unilatérale ou bilatérale, qui en est le moteur (ça peut être les deux), génère t'elle un bénéficiaire ou deux? Et se demander de quel bénéfice il s'agit, car certains oblats trouvent un bénéfice à donner sans cesse, et trop, ce qui fait qu'au bout d'un moment, l'autre se sent trop redevable et prend la fuite

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J'étais tellement prise par le sujet que j'en ai oublié de te faire un bisou d'amitié ma puce.
Que ce mercredi te soit agréable 

j'ai beaucoup apprécié le commentaire de Renard. Tu as un superbe billet , il y a tant à dire sur l'amitié. J'y crois encore même si j'ai été déçue dans le passé. Au fait cette amitié me pompait. Maintenant je vis une nouvelle relation dans le virtuelle et tellement agréable que je me sens bien. Dans mes moments de tristesses ,je sens l'affection des aminautes... Oh Sandys c'est merveilleux je n'avais jamais ressenti cela auparavant.

Wouah je suis si heureuse et mon blog n'a pas encore 1 an...


je t'embrasse ma chérie.Passe une belle nuit. 

Bonjour Sandys , L'Amour voilà personnellement un sujet vaste ou tous les qalificatifs inombrables!! enveloppent, les sentiments de manière les  masquer ou à les adoucir .Voici quelques vers de Louise de Vilmorin.
PASSIONNEMENT

Je l'aime un peu, beaucoup ,passionnément,
UN peu c'est rare et beaucoup tout le temps.
Passionnément est dans tout mouvement :
IL est caché sous cet: un peu , bien sage
Et dans: beaucoup il bat sous mon corsage.
Passionnément ne dort pas d'avantage
Que mon amour aux pieds de mon amant
Et que ma lèvre en baisant son visage.

Belle journée Sandys , bisous ,bisous, .Alain

Je ne vais ajouter que peu de choses à tes commentaires si riches ... pour moi amitié c'est donner sans recevoir , sans exiger un dû, un retour ... aimer pour aimer tout simplement .

Il y a toujours un risque à demander de l'aide..;; c'est de perdre c que l'on croit etre nos amis... bonne nuit sandys ..; amitiés yves..;
Ps je suis un solitaire exepté Bernadette bien sur...

Merci pour ce p'tit clin d'oeil amical qui me touche beaucoup.. l'amitié n'a pas de frontière.. 
je te fais un énorme bisou.
Clem
Merci de ton com qui m'a fait très plaisir..  

Après maintes épreuves qui se sont succédées depuis quelques années, il me semble que l'ami(e) véritable est celui avec lequel on se sent à l'aise en toutes circonstances. Celui qui écoute et comprend, qui aide sans s'imposer, dont on peut dire, comme Montaigne de La Boétie : "parce que c'était lui, parce que c'était moi." C'est quelqu'un avec qui on se sent de grandes affinités pas toujours formulables.