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LA FORET
LA FORET
Forêt silencieuse, aimable solitude
, Que j'aime à parcourir votre ombrage ignoré
Dans vos sombres détours, en rêvant égaré,
J'éprouve un sentiment libre d'inquiétude !
Prestiges de mon coeur ! je crois voir s'exhaler
Des arbres, des gazons une douce tristesse
Cette onde que j'entends murmure avec mollesse,
Et dans le fond des bois semble encor m'appeler.
Oh ! que ne puis-je, heureux, passer ma vie entière
Ici, loin des humains . Au bruit de ces ruisseaux,
Sur un tapis de fleurs, sur l'herbe printanière,
Qu'ignoré je sommeille à l'ombre des ormeaux !
Tout parle, tout me plaît sous ces voûtes tranquilles ;
Ces genêts, ornements d'un sauvage réduit,
Ce chèvrefeuille atteint d'un vent léger qui fuit,
Balancent tour à tour leurs guirlandes mobiles.
Forêts, dans vos abris gardez mes voeux offerts
! A quel amant jamais serez-vous aussi chères ,
D'autres vous rediront des amours étrangères ;
Moi de vos charmes seuls j'entretiens les déserts.
FRANCOIS RENE DE CHATEAUBRIAND
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Commentaires
Coucou Marie , je suis tres contente de te lire ....J'avais quitté un moment OB pour un autre site mais tout compte fait, je suis bien ici ..Je ne sais pas si je vais " migrer" ... j'attends de voir ...
Sache que je suis toujours heureuse de te lire , tu peux le faire à tout moment, moment de joie ou de déprime .......Je serai toujours à ton écoute ... L'épreuve que tu as traversé, que tu traverses, n'est pas facile, loin s'en faut ....On dit que le temps est un grand guerisseur, c'est possible, mais le chagrin est toujours vivace ...Il faut simplement faire face, en étant en bonne santé ... Tu as raison de venir écrire sur le blog, tu sais ce qu'on dit " écrire, c'est hurler en silence " .....Ca soulage aussi ......
C'est dommage que tu n'aies pas les mêmes sentiments que ton ami , mais ca ne se commande pas ... Et le frequenter de temps en temps c'est lui donner de l'espoir ...Sauf s'il accepte une amitié platonique ...;mais ça !j'en doute un peu ... Heureusement que tu as de la famille près de toi ...
Je te fais gros bisous!! n'oublie pas, je suis toujours à ton écoute!! bisous ! Marie
coucou!! quel plaisir de te lire Hugues ... ceci dit, j'ai fait une pause de quelques mois sur overblog et j'y reviens tout doucement ... Mais j'ai l'impression que tout le monde déserte overblog au regard de mes favoris ..Sans doute la nouvelle vo d'overblog les a fait fuir .. wait and see ! comme on see comme on dit !! et toi tu vas bien ? Tu fais toujours du vélo ? Je passerai chez toi demain (euh ...Sur ton blog naturellement , sourire!! et la citation dont tu fais référence m'a toujours marquée ...... A bientot ! bisous ! sylvie
4sirachSamedi 21 Septembre 2013 à 21:23Mon Dieu Sylvie, une éternité que je ne suis pas venu te lire... Pourtant, nous échangeions nos plaisirs de lecture. Crois pas que je t'ai boudé... C'est en regardant ma liste de favoris que je viens de m'écrier Sylvie ! Pour évoquer ce beau poème de Chateaubriand qui me fait chaud au coeur vivant dans un village entouré de montagnes, n'est-ce pas Victor Hugo qui a dit dans son adolescence, je serais Chateaubriand ou rien ? A très bientôt, et pas à la saint gliglin ! Bisous. Hugues
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Bonjour Sylvie,
Tu es la première que je visite. Je me suis décidée à revenir sur ce même site "Overblog" sachant qu'il s'y trouve des personnes avec lesquelles j'aimais bien rester en contact telles que toi, Sylvie. Comme ce n'est vraiment pas facile de passer cette épreuve presque seule, alors je me suis dit "Pourquoi pas essayer d'évacuer le trop plein de mes émotions sur mon blog?". Je rencontre une fois par semaine ma psychologue et heureusement cette heure passée avec elle, file très vite, je crois que c'est bon signe, mais aussitôt arrivée chez moi, je retombe dans mes pensées nostalgiques. Je me demande où va me conduire cette douloureuse épreuve.
J'ai lu le poème décrivant la forêt et justement, dernièrement, ma soeur et mon beau- frère sont venus me visiter, ils demeurent à plus de 4 heures de chez moi et nous sommes allés à un camp d'un ami que nous avons en commun. Me retrouver assise dans une berceuse douillette, près d'un ancien poèle à bois, dans lequel le bois crépite me fait du bien et me relaxe. Son camp est près de l'eau et entouré de forêt. Nous avons dormi 2 jours dans ce calme, loin du bruit de la ville.
Mais malheureusement, je ne crois plus retourner dans ce camp, étant donné que cet ami en question n'a pas les mêmes sentiments que moi. Personnellement, j'ai de l'amitié pour lui, alors comme tu as deviné, ses sentiments qu'il ressent pour moi, sont plus forts, ainsi ça crée malheureusement une tension. Pourtant dans une épreuve si déchirante, il serait bon d'avoir un Véritable Ami, mais ils sont plutôt rares.
Désolée pour la longueur de mon commentaire, mais je sais que tu es généreuse. Merci de ton attention et au plaisir de te visiter à nouveau et te lire bien sûr.
Bisous
Marie