• LA PSYCHANALYSE

    LA PSYCHANALYSE :

    Aucun travail en profondeur ne peut être fait sans une collaboration intense    entre le psychologue et son patient..Cela va de soi.. Cette relation s'établie évidemment par la parole. C'est en parlant que le patient se fait connaître à l'analyste..C'est en parlant que    l'analyste mettra son patient sur la voie, et le conduira vers les prises de conscience sans lesquelles aucune guérison n'est possible.

    Cependant,le silence fait,lui aussi, partie d'une analyse souvent dans une    très large mesure. Il est évident qu'un travail psychologique relie puissamment l'analyste et son patient. Cette union doit s'établir en vue d'un but commun : guérir une personne malade,    découvrir une personnalité cachée, faire surgir des possibilités enfouies.

    Une analyse stricte signifie que le patient peut dire tout ce qui lui passe    par la tête, n'importe comment et concernant n'importe quoi,sans tenir compte de quoi que ce soit, ni de la morale,ni de l'opinion possible de l'analyste, noi de ce qui est " bien" ni de ce qui    est " mal".. Pendant une analyse stricte, l'analyste " disparait", il reste neutre et relativement silencieux.

    Il faut d'abord comprendre une chose: l'analyste ne peut, en aucun cas, et en    aucune manière, influencer son patient par des idées ou des  opinions personnelles. L'analyste ne réprouve rien, ne critque rien, ne juge rien, n'admire rien, ne blâme rien. Il est en dehors    de la morale, il est en dehors des opinions. Donc, l'analyste " disparait" , il reste neutre et relativement silencieux. D'autre part, il doit rester  présent avec toutes ses qualités    humaines et techniques. Il reste présent à chaque seconde, coeur et esprit. Il devient muet. Il devient silencieux, il se tait. Il écoute, et c'est pour lui la période la plus difficile et la    plus fatigante. A le voir, on le croirait passif ( puisqu'il ne parle, ni ne réagit), il est aussi neutre qu'il est possible de l'être. Il écoute avec la même humanité profonde les opinions les    plus diverses, les attaques les plus brutales. Des milliers de refoulements, de complexes, d'angoisses se déversent devant lui.

    C'est justement pendant " cette periode passive" que l'analyste est le plus    actif. Il coupe sa personnalité et ses idées philosophiques au plus profond de lui même. Il devient un homme sans opinion, il n'a pas le droit d'en avoir pendant une séance d'analyste.. Il    s'apprête à travailler à fond, à mettre en jeu toutes les ressources de son conscient et de son inco nscient au profit de son patient..Il se laisse glisser et couler dans l'inconscient de son    patient.

     

    Parfois il peut intervenir...Cependant , il le fera de façon neutre, ne    conseille jamais,ne critique jamais . Ce qui importe, ce n'est pas le silence de l'analyste, mais son attitude intérieure profonde .

    Le silence du patient : mettons nous à la place du patient. Il est seul avec    lui même... Une oreille impartiale, neutre, humaine écoute. L'inconscient du paétient doit remonter avec ses interdits, ses tabous, ses complexes, ses inhibitions, ses anfoisses, ses fausses    sécurités..  Les refoulements les plus profonds doivent émerger.. Le patient doit arriver à être d'une sincérité absolue,afin que la collaboration s'établisse profondément.. A un certain    moment,le patient va, volontairement ou non , se taire.. Des silences plus ou moins longs vont planer, ces silences peuvent durer  toute une séance, parfois    ..

    LA PSYCHANALYSE


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