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LES FEMMES EN EGYPTE DANS L'ANTIQUITE
En Egypte, les femmes vont au marché et s'adonnent au négoce, et les hommes restent à la maison et tissent. Déconcerté et généralisant parfois de manière abusive, Herodote nous rapporte certaines moeurs observées au pays du Nil. Dans sa patrie, la place de la femme était au foyer et l'homme s'occupait des affaires, il allait de même à Rome et dans la plupart des sociétés antiques où les femmes ,éternelles mineures, devaient se plier à la tutelle d'un homme de leur famille. Ce dernier les représentait au tribunal et elles ne pouvaient disposer ni d'elles mêmes ni de leur fortune; en revanche des comptes rendus de procès prouvent que l'égyptienne du Nouvel Empire pouvait se rendre en personne au tribunal et pouvait porter plainte, même contre son propre père. Elle était autonome sur le plan juridique et pouvait disposer librement de ses biens.
Sur le plan juridique, les femmes égyptiennes avaient plus de droits que les femmes d'autre société, c'est incontestable, mais les lois egyptiennes n'étant pas codifiées, on se demande dans quelle mesure elles pouvaient vraiment en faire usage. La question fait l'objet de débats chez les égyptologues.
BELLES ET ELEGANTES -
Les femmes de la classe sociale supérieure , plus restreinte, nous sont mieux connues. Elles ne suivaient pas l'exemple de leurs époux, les scribes et les fonctionnaires qui faisaient graver sur leurs stèles funéraires les étapes de leur vie, de leur carrière, leurs réussites et leurs bonnes actions sous forme de biographie idéalisée; s'il est vrai qu'elles pouvaient hériter de fortunes et en hériter , la plupart d'entre elles dépendaient de leurs époux, ce qui limitait leur autonomie. Nous ignorons aujourd'hui tout de de la condition des femmes seules. Les veuves n'ont pas du souvent avoir la vie belle, les épouses et les filles des hauts fonctionnaires furent tout de même sous l'ancien Empire prêtresses d'hathor.Les activités musicales qu'elles avaient au temple leur donnaient l'occasion de revêtir des fonctions honorables , les femmes n'écrivant pas, des enseignements de la sasse rédigés par ou pour des femmes n'existent pas. Aucun papyrus ne mentionne leurs pensées ou leurs idéaux.
Elles ont donc surtout utilisé le bâtonnet des scribes pour se maquiller ainsi que nous le montrent des représentations des chambres funéraires où elles apparaissent toujours jeunes et belles, parfaites, c'est ainsi qu'elles voulaient être immortalisées. Fidèles aux canons égyptiens de la beauté, elles ont une peau claire, sont minces, gracieuses, elles ont de longues jambes, des hanches étroites, des petits seins attachés haut et une tête relativement volumineuse.
La chevelure était l'un des plus grands attraits féminin, et son incomparable séduction est prouvée par les nombreuses recettes magiques destinées à faire perdre ses cheveux à une rivale. Quant à la perruque, elle semble avoir été chargée d'une signification érotique pour de nombreux égyptiens :Si la femme semble avoir été l'égale de l'homme sur le plan juridique, les textes qui nous parvenus toujours écrits par des hommes, la présentent souvent comme un être déraisonnable, aux réactions imprévisibles. Elle serait comme le tourbillon des eaux profondes dont les remous sont insondables.
Le mariage repose sur un simple arrangement entre le fiancé et le père qui s'efforçait de trouver un bon mari pour sa fille. La femme mariée était désignée sous le nom de ” maîtresse de la maison”, c'est en effet là qu'elle passait sa vie, s'occupait des enfants et du ménage, tissait, cuisait le pain, brassait la bière ou surveillait les serviteurs. Dans les chambres funéraires pourtant l'épouse n'apparaît jamais comme la maîtresse de la maison , veillant sur son ménage, le maître du tombeau se soucie lui même de ces taches, la femme égyptienne n'était sûrement pas cloitré chez elle, elle allait au marché, pouvait vendre les légumes qu'elle cultivait ou les étoffes qu'elle fabriquait, mais la famille et les taches ménagères étaient le centre de ses préoccupations. Avant toute autre chose, elle devait mettre des enfants au monde car un homme qui n'a pas d'enfant est comme celui n'a pas été né; Évidemment elle devait donner un fils à son mari, les nombreuses grossesses se succédaient, les enfants n'étaient pas sevrés avant l'âge de trois ans. La mortalité des mères et des enfants était élevée, malgré le savoir faire des gynécologues et des médecins, célèbres au delà des frontières de leur pays.
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Commentaires
1InclassableLundi 19 Octobre 2009 à 06:48Répondrel'Égypte est un pays qui me fascine
les égyptiennes sont de très belles femmes
mais ce sont leurs traditions que je trouve un peu trop fermes
ma douce je te souhaite une belle journée
Thalasso le matin jusqu' à jeudi ,ensuite tourisme .Pour ce soir je suis un peu flagada!!!.Je te souhaite une douce soirée Bises. Alain
Un article encore passionnant. je me demandais si les femmes étaient heureuses dans le temps ou le sont-elles plus maintenant dans ces pays et en France ?
En France, ne va-t-on pas non plus vers une société de femmes au pouvoir et les hommes à la maison, car l'on y est bien heureux ?
bonne soirée
clem
Passe un beau mardi ma Sandys, je t'embrasse fort fort..
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