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Par sylvie06 le 26 Novembre 2020 à 00:48
LA PENSEE POSITIVE
Ce n’est pas tant ce que nous percevons que la manière dont nous le percevons qui importe. Ainsi le regard que nous portons sur notre vie nous fait dire que nous la trouvons satisfaisante et heureuse ou, au contraire, insatisfaisante et malheureuse. Les optimistes ont une vision particulière d’eux-mêmes et du monde qui diffère de celles des pessimistes.
« Le bonheur de ta vie dépend de la qualité de tes pensées » disait Marc-Aurèle. L’individu qui génère dans son esprit des images déprimantes se sent déprimé, celui produit des pensées déséspérantes prend peur, celui qui se livre à des représentations mentales décourageantes perd la motivation, et ce , sans même avoir été confronté à une situation catastrophique.
Celui qui pratique la pensée positive se représente la vie en train de continuer malgré les coups durs. En y regardant de plus près, il voit même parfois le bon côté des évènements malheureux, se disant que rien n’est totalement bon ou totalement mauvais. Il est prouvé que l’individu qui porte un regard positif sur lui-même et sur le monde influence positivement son état psychique et augmente sa joie de vivre. L’optimisme est à la base du sentiment de satisfaction et de la confiance en l’avenir.
Face à des situations difficiles, les optimistes gardent confiance et espoir. Ils ne refoulent ni ne nient leurs problèmes. Dans l’idéal,ils analysent leurs erreurs pour les éviter à l’avenir. Ce qui ne veut pas dire qu’ils ne sont pas ébranlés par des coups du sort ou des défaites. Mais ils vont de l’avant même après avoir essuyé un échec..
La pensée positive n’a rien à voir avec l’attitude irréaliste qui consiste à voir tout en rose, le refoulement ou le déni.
Une croyance très répandue voudrait que les individus deviennent pessimistes en subissant trop d’évènements malheureux dans leur vie. Or, ce n’est ni la quantité, ni la dureté des coups du sort auxquels ils sont confrontés qui rendent les individus pessimistes ou dépressifs… Les optimistes vivent autant d’échecs, de défaites et de tragédies que les pessimistes mais ils les surmontent mieux.
Une attitude optimiste exerce une influence positive sur les situations de stress. Plus ouverts, les optimistes s’adaptent mieux à des situations nouvelles. De plus, ils manifestent moins de symptômes physiques du stress lorsqu’ils sont confrontés à des situations éprouvantes. Ils sont moins sujets à la tension nerveuse, à la peur, à la colère, et à la fatigue.
Les pessimistes ont tendance à se sentir menacés par certains évènements ou changements dans leur vie, d’où les doutes qui les assaillent et les ruminations mentales auxquelles ils se livrent. L’individu qui a peur, a encore plus peur face à des situations anxiogènes parce que son système d’alerte physique et psychique est activé en permanence.. La peur bloque le cerveau… Parfois nous avons tellement peur ou que nous sommes stressés que nous devenons incapables de penser. Les états d’alerte, dont la peur et le stress font partie, activent durement le noyau amygdalien de notre cerveau.
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Par sylvie06 le 7 Février 2020 à 21:01
L'ARGENT NE FAIT PAS LE BONHEUR
Concernant le bonheur, il n'y a que deux écoles: celle de l'être et celle de l'avoir . Soit le bonheur est intérieur, soit il réside ans une liste de choses qu'il faut posséder pour être heureux ( duplex, amis, amants, chihuahua...) . Celui qui est persuadé que " l'argent ne fait pas le bonheur" appartient au premier camp: pour lui, jamais quelque chose ne peut faire de nous quelqu'un d'heureux... D'ailleurs, qui n'a jamais fait l'expérience - douloureuse - de tout avoir pour être heureux et malgré tout de ne pas l'être ? On aura beau additionner les bénéfices, collectionner les sacs Vuitton, les soirées au Baron, cela ne fera pas nécessairement de nous des gens contents...
Et pourtant, lorsqu'il s'agit de décrire le bonheur , on ne peut s'empêcher de le rattacher à des biens matériels ou des possessions. On est tous d'accord, ou presque, pour dire que le bonheur n'est ni dans l'avoir ni dans les armoires et en même temps on parvient difficilement à lui donner un contenu sans le référer à des choses très commerciales ( forfait tout compris du club Med , les capsules Nespress, un week end à Center Parcs ....) . Certes un mari, des amis ne sont pas à mettre au même rang qu'une voiture ou une résidence secondaire mais le résultat est le même; on décrit des choses immatérielles ( amour, amitié) comme des biens à posséder : " j'ai deux enfants adorables, " " j'ai un mari formidable " ...... Sommes nous donc condamnés à ne décrire le bonheur qu'en ayant recours au vocabulaire de la propriété et de la consommation .. On aspire à un bonheur d'aventurier, fait d'absolu et d'idéal et on se retrouve avec un " capital" à gérer, comme un petit rentier ..
Certain se contenteront de définir le bonheur comme un pur sentiment ou " ressenti" , comme la somme de petits plaisirs que l'on savoure : le premier verre de rosé de l'été, les senteurs du maquis, les tableaux de Velasquez.... Ayant compris, l'âge, la sagesse et les déceptions aidant, qu'il est difficile d'atteindre un état permanent de bonheur, on le cherche dans de simples instants ...
Cependant une fois encore, on se retrouve à définir le bonheur sur le mode de l'avoir : ces petits riens qui rendent heureux ne témoignent pas d'une vision matérialiste du bonheur mais 'apparentent à des biens à consommer , des " valeurs que l'on veut comptabiliser et épargner ... On confond ainsi souvent une vie heureuse avec une vie réussie ...
Grand défenseur des solutions de compromis, Aristoteexplique que si nous retombons fatalement dans l'énumération de biens, c'est parce que " le bonheur ne saurait se passer des biens extérieurs"... Cent mètres carrés dans le Marais, la taille mannequin et des Sicav en banque ne rendent pas nécessairement heureux, mais ne rien avoir de tout cela, peut nuire au bonheur"
L'argent fait donc bien le bonheur - comme aussi les amis, le pouvoir, la santé, la beauté, la réussite. Nous nous comportons d'ailleurs avec le bonheur exactement comme avec l'argent : on cherche à l'épargner, à le rentabiliser, à l'investir.. Bref , à faire du profit .
Dans ce domaine, nous sommes tous des traders- des boursicoteurs du bonheur...
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Par sylvie06 le 2 Février 2020 à 22:12
De retour après quelques semaines d'absence ....Des soucis familiaux m'ont empêché d'etre présente sur mes differents blogs, je reviens donc pour de " nouvelles aventures litteraires, philosophiques et autres ...."
Ce soir un article sur la grammaire des émotions.
A l'école on apprend l'histoire, la géographie, les mathématiques, le français, le dessin et la gymnastique.. Qu'apprend -t-on sur l'affectivité ? Rien ! rien sur comment intervenir quand un conflit se déclenche dans un ascenseur, rien sur le deuil, rien sur la maîtrise de la peur, rien sur l'expression saine de la colère;
Quatre vingt dix pour cent de notre vie quotidienne est passée sous silence. Ne serait-il pas aussi utile de recevoir quelques notions sur la conscience de soi et le codage des émotions, que de connaître les rois de France ?
Pour réussir , le Q.I. ne suffit pas, nous le vivons tous à l'école ou dans l'entreprise, ce qui fait la différence ce ne sont pas seulement nos compétences techniques mais la capacité à gérer nos affects et à communiquer..
Il y'a des lois dans la communication, des connaissances qu'on peut acquérir, des savoir-faire à épanouir. Le langage des émotions a une grammaire. Animer une réunion , parler en public, vaincre la timidité, répondre à l'agressivité, s'affirmer,donner son avis, écouter, comprendre les réactions d'autrui, pleurer, faire face à l'adversité et au changement , résoudre des conflits .....
Dans le cadre de la formation continue, les séminaires des relations humaines offrent aujourd'hui de multiples occasions de nourrir ses compétences relationnelles. Mais chaque fois les stagiaires demandent : " pourquoi n'enseignent -t-on pas cela à l'école ? " Peut être parce qu'un certain nombre de gens ne veulent pas apprendre ce qu'ils considèrent comme inné. Pour eux, la relation, c'est comme marcher ou respirer , ça ne s'éduque pas. Ils veulent rester " naturel" . L'intelligence des rapports sociaux ne serait-elle pas à mettre sur le même plan que les autres formes d'intelligence ?
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Par sylvie06 le 22 Septembre 2019 à 22:37
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