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    COMMENT ACQUERIR L'ESTIME DE SOI ?

     

    Pour apprendre quelque chose de nouveau, le plus facile est toujours de trouver un bon professeur. Mais les professeurs d'estime de soi sont rares. On ne peut pas dire- tant s'en faut- que tous les psychologues, tous les prêtres ou tous les assistants sociaux soient capables de nous apprendre à nous aimer. Il faut avoir sous les yeux un modèle à imiter, qui mette en pratique ce qu'il enseigne, il faut quelqu'un qui sache s'aimer lui même, et sache par dessus le marché enseigner aux autres ce mode de vie. L'estime de soi cela s'apprend, très rares sont les gens qui y parviennent naturellement. Rappel : on nous a enseigné à ne pas nous aimer, nous devons à présent réapprendre à nous aimer.

     

    L'estime de soi, cela s'apprend comme n'importe quelle compétence: c'est ainsi qu'il faut voir les choses. Si vous êtes parfaitement résolu et que vous en éprouvez le besoin, vous y arriverez. Il est plus facile d'apprendre un sujet dont on ignore tout : les mauvaises habitudes ne sont pas encore prises. Supposons que vous ayez étudié une langue étrangère pendant plusieurs années avant de vous apercevoir que votre professeur a un accent épouvantable et qu'il vous a enseigné une prononciation incorrecte.. Pour vous mettre à parler convenablement,il vous faut revenir en arrière, désapprendre ce que cet ignorant vous a enseigné et remplacer les notions fausses par des notions exactes. Il eut été plus facile d'apprendre correctement la première fois. Cependant, il n'est jamais trop tard, c'est beaucoup difficile, mais pas impossible pour un élève parfaitement décidé. L'estime de soi consiste à réapprendre la façon dont nous nous voyons, à réapprendre à nous aimer. Certes, il eût été  bien plus facile et naturel d'apprendre à nous aimer dès notre plus tendre enfance, quand la conscience est vierge de toute contamination. Hélas, cela n'arrive guère, faute d'enseignants et de modèles pratiquant l'estime de soi. Nous devons donc nous faire à cette idée : nos enseignants ont été des modèles imparfaits, mais ce n'est ni notre faute ni de la leur ( eux mêmes ont reçu un enseignement erroné au départ).... Ne perdons pas notre temps à nous désoler de ne pas avoir appris l'estime de soi: consacrons nos énergies à l'acquisition de cette aptitude dans l'instant présent.

     

    Commençons par un choix: la décision irrévocable d'apprendre l'estime de soi : si vous convoitez celle ci avec suffisamment d'ardeur, vous y parviendrez.Quant les gens n'ont plus rien à perdre, ils sont capables d'apprendre n'importe quoi. Convainquez vous que vous n'avez plus rien à perdre. Puis trouvez vous des modèles des gens qui ont, de toute évidence, l'estime d'eux mêms. Ne comptez pas sur eux pour vous avouer qu'ils s'aiment ni qu'ils se trouvent merveilleux. Simplement ils dégagent une force tranquille et se montrent amicalement encourageants vis à vis d'eux mêmes, ils reconnaissent facilement leurs erreurs et en rient volontiers. Ils ne se moquent pas des autres, pas plus qu'ils ne les jugent, très tolérants au contraire, ils s'acceptent eux mêmes- et acceptent les autres- tels qu'ils sont. On se sent bien avec des gens comme ça. Il est fondamental que vous mettiez à fréquenter des personnes qui vous acceptent tel que vous êtes dans le présent et qui vous encouragent à avoir une bonne opinion de vous même.

     

    Quant vous aurez trouvé vos modèles - psychologues, enseignants, parents ou amis - observez les avec attention. Comment se comportent-ils quand on les rejette ? Sont -ils perfectionnistes? Comment réagissent-ils  aux erreurs des autres? Comment surmontent--ils les injustices dont ils sont victimes ?Demandez leur. Écoutez et apprenez à leur exemple. Mais n'exigez pas d'eux qu'ils aient réponse à tout, ne les accablez pas avec vos souffrances ou soucis. Les  bons modèles sont des enseignants patients et aimants dont l'estime de soi ne dépend pas de vous. Les bons modèles ne sont pas des personnes codépendantes.

     

    En dernier lieu, soyez disposé à faire des exercices d'application. Évidemment, vous commettrez quelques erreurs, vous ne serez pas parfait. L'estime de soi est inscrite au plus profond de la nature humaine, mais elle constitue l'effort de toute une vie. Ce n'est pas une solution miracle. C'est une façon d'être dans le monde qui vous permettra de vous connaître et de bien vous occuper de vous même.

    COMMENT ACQUERIR L'ESTIME DE SOI


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    Vivre, c'est choisir.. Constamment , à chaque pas de notre vie, nous sommes confrontés à des dilemmes. Est ce qu'il faut tourner à gauche ou à droite , partir ou bien rester ?  être ou ne pas être ? Le succès universel de cette dernière phrase n'est pas dû au hasard mais au fait qu'elle pose d'emblée une des questions fondamentales. La vie est un jeu où nous sommes sans cesse obligés de soupeser la carte que nous allons abattre.

     

    Quelle que soit la décision, nous ne pouvons que choisir. Refuser de le faire, c'est encore un choix personnel et rarement le bon. Ne jamais laisser quiconque vous persuader qu'il " n'a pas le choix". Si sa maison ne lui plaît pas, qu'il s'en accommode, ou bien qu'il déménage.  Si son travail ne lui convient pas, qu'il en change s'il le peut.... on a toujours le choix de faire quelque chose ...Si la vie est un jeu c'est un jeu auquel nous ne pouvons pas faire autrement que de participer. Nous n'en sommes pas les spectateurs, mais les acteurs tous autant que nous sommes.. Lao Tseu disait " Qu'on le veuille ou non, le chemin est à faire".. Le but du jeu, cela ne peut qu'être d'arriver au bonheur sans tomber dans le puits ni reculer de trois cases... 

     

    On pourra toujours souligner que nous ne sommes pas à armes égales dans ce parcours..nous n'avons pas tous les mêmes possibilités à la naissance et que la vie est tout de même autrement plus facile, les choix autrement plus nombreux quand on est riche, beau et intelligent que lorsque on est pauvre, laid et imbécile... C'est plutôt une vision un peu simpliste des choses...  D'abord parce que la richesse, la beauté ou l'intelligence n'ont jamais été les garants absolus du bonheur... En dépit des apparences, on n'est pas plus certain d'être heureux en naissant avec une cuillère en argent dans la bouche qu'en se retrouvant orphelin de père et de mère. Dans les deux cas, il va y avoir un apprentissage à faire, inévitable... Si vous êtes doué, vous aurez toutes les facilités,c'est vrai, mais vous aurez aussi tous les pièges de la facilité : vous risquez par exemple de tomber dans la paresse ou la superficialité... Il n'y a donc pas de  " prédestination" au bonheur  : il n'y a que des pièges différents. L'intelligence, la richesse, la beauté, le pouvoir sont des écueils et ils ne sont pas plus commodes à éviter que leur contraire. D'un point de vue strictement objectif, il n'en est pas moins triste de souffrir d'obésité que de maigreur ....

     

    Se plaindre de nos différences de potentiel, c'est ensuite vouloir nier une évidence : la vie est variété..Elle est comme une pièce de théâtre où les rôles seraient distribués différemment de manière que tout le monde puisse jouer. On ne fait pas un opéra avec uniquement des jeunes premiers. Il faut un traître, une jouvencelle, une entremetteuse, un père intransigeant ..... Qui plus est, le jeune premier n'a d'existence que parce que les autres acteurs sont là pour lui donner la réplique...

     

    En fonction des choix que nous faisons, quels qu'ils soient il va y avoir un prix à payer.Si vous voulez devenir alpiniste,  il vous faut crapahuter dans la montagne. Si vous voulez devenir médecin, il vous faut étudier et pratiquer .. Tout cela demande de la concentration et de l'entraînement. Le bonheur est peut être un droit, mais c'est un droit potentiel, certainement pas un dû. On a le bonheur qu'on mérite, mais rappelons nous la différence entre injustice et inégalité...  Si l'on ne fait pas les efforts nécessaires,  il est normal que ca ne marche pas...

     

    En résume, le choix de vie :

     

    la jeunesse, la beauté, la richesse, l'intelligence et même l'amour  ne sont pas des garants de bonheur... Acceptez donc les inégalités au lieu de vous y résigner...

     

    Profitez de ses propres chances, faites le bon choix et mettez à profits ses erreurs.. Il n'y a pas d'échecs, il  n'ya que des essais négatifs... Il faut recommencer: la clé du bonheur est un long effort, il est difficile que cela devienne facile ..

    LE BONHEUR SE MERITE

     


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  • ACCUEILLIR SES EMOTIONS:

    " L'émotion est ce moment où l'acier rencontre une pierre et en fait jaillir une étincelle car l'émotion est la source principale de toute prise de conscience".  "CARL JUNG

    Les émotions sont des messagères précieuses à mi chemin entre le corps et la raison. Elles vous parlent de vous : de vos besoins, de vos manques et de vos systèmes de défense. Elles jouent un rôle précieux pour votre équilibre, en vous alertant et en vous indiquant la direction à prendre. Elles sont ce mouvement de vie, fait d'alternance, d'ombre et de lumière,  de joie et de tristesse, de colère et de sérénité, de peur et de courage. Comme des vagues qui s'élèvent et redescendent...infiniment.

     

    Accepter cette énergie mouvante,cette impermanence émotionnelle, c'est faire le premier pas pour gérer ces turbulences en sachant que rien n'est immuable. Et qu'après la peur, le chagrin, le ressentiment viendra le temps de la paix, de la joie et de la gratitude.

     

    Accueillir ses émotions comme des alliées, les écouter pour entendre leur message, leur porter une attention bienveillante afin de mobiliser ses aptitudes pour agir… Autant d'étapes nécessaires pour les  apprivoiser, elles pourront alors jouer un rôle précieux pour votre santé en vous servant de boussole, en indiquant quelle direction prendre pour satisfaire vos besoins vitaux et comment mieux communiquer avec votre entourage, car elles sont aussi un système de communication pour " vous dire" aux autres.

     

    SIX PRECIEUSES MESSAGERES :

    Paul Ekman, anthropologue et psychologue américain a répertorié auprès de quinze cultures différentes six émotions de bases, appelées " émotions primaires" : la peur, la colère, le dégout, la tristesse, la surprise, la joie.

     

    LA PEUR :  aiguise les sens et mobilise notre cerveau en état d'urgence. Tout est en place pour fuir ou attaquer selon le vieux réflexe de survie. Elle nous permet aussi d'anticiper,de nous préparer et d'assurer notre propre protection.

    LA COLERE: est la réaction saine à l'injustice, au dommage, à l'obstacle et à la frustration. Grâce à l'apport d'adrénaline, l'énergie circule dans nos veines. Nous pouvons alors défendre nos droits et faire respecter le maintien de nos frontières corporelles, psychologiques ou sociales.La colère permet la confrontation positive à l'autre, elle est différente de la violence qui est prise de pouvoir sur l'autre.

    LA TRISTESSE :  accompagne  la perte, le vide, le manque, le deuil,. Elle nous invite à utiliser notre espace intérieur pour prendre soin de nous, pleurer un être cher et faire le travail de cicatrisation. 

    LE DEGOUT : est un mouvement de répulsion qui nous évite l'empoisonnement au niveau alimentaire et nous permet de nous tenir à l'écart au niveau psychique.

    LA SURPRISE :  permet de gérer les changements imprévus  et inopinés.

    LA JOIE : favorise l'harmonie . Grâce à elle, les tensions s'apaisent , une sensation de bien être et de plénitude circule dans notre corps.

    Une émotion est authentique, positive et appropriée quand elle s'exprime de façon adéquate face à la situation et que vous mettez en place l'action correspondante.

     

    Ne regardez pas en arrière avec colère,

    Ni devant avec crainte,

    Mais autour de vous avec conscience.

    JAMES THURBER

    LES EMOTIONS

     

     

     

     

     

     

     


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  • L’INTELLIGENCE EMOTIONNELLE

     

    L’ INTELLIGENCE EMOTIONNELLE

     

    L’intelligence théorique  n’a pas grand chose à voir avec la vie émotionnelle.

    Nous sommes tous à la merci de nos passions et de nos pulsions, et ce n’est pas un QI élevé qui nous met à l’abri.

    L’un des secrets de la psychologie est que, contrairement aux idées reçues les diplomes de QI et les concours ne permettent pas de prédire  de manière certaine ,qui réussira dans la vie.Bien sur , à l’échelle d’un groupe, il existe une relation  entre le QI et la situation des individus – il y’a plus de personnes  avec un faible QI a des postes subalternes que des personnes à un Q.I. élevé.

     

    Le psychologue  Solvey  rassemble les formes d’intelligence personnelle dans une définition de base de l’intelligence émotionnelle qu’il répartit en cinq domaines principaux.

     

     

    a) LA CONNAISSANCE  DES EMOTIONS: la conscience de soi-  le fait de pouvoir identifier ses émotions- est la cle de voute de l’intelligence émotionnelle. Cette capacité est essentielle à la comprehension de soi et à l’intuition psychologique.Quiconque est aveugle à ce qu’il ressent est à la merci de ses sentiments. Par contre, les personnes qui en sont capables conduisent mieux leur vie et perçoivent plus clairement les répercussions intimes de leurs décisions personnelles, qu’il s’agisse du choix d’un conjoint ou d’un metier.

     

    b)LA MAITRISE DE SES EMOTIONS :la capacité d’adapter ses sentiments à chaque situation dépend de la conscience de soi; les personnes qui n’ont pas cette aptitude fondamentale sont en lutte constante  contre des sentiments pénibles , ceux qui la possedent supportent mieux les revers et les contrarietes que  leur réserve la vie.

     

    C) L’AUTOMOTIVATION : Le controle de ses émotions est la base de tout accomplissement. Les gens qui possedent cette aptitude  sont en général extremement productifs et efficaces dans tout ce qu’ils entreprennent.

     

    d) LA PERCEPTION DES EMOTIONS D AUTRUI:l’empathie, une autre faculté fondée sur la conscience de soi, constitue l’element fondamental de l’intelligence interpersonnelle. Les personnes empathiques sont plus réceptives  aux signaux subtils qui indiquent les besoins et les désirs des autres. Ces individus sont doués pour l’enseignement, la vente ,la gestion, et les autres metiers  ou l’interet pour les autres est primordial.

     

    e) LA MAITRISE DES RELATIONS HUMAINES : savoir entretenir des bonnes relations avec les autres, c’est en grande partie savoir gerer ses propres emotions. Les personnes qui savent se rendre populaire, qui savent diriger efficacement et conduire leurs relations avec autrui les possedent au plus haut point. Elles réussissent dans toute entreprise fondée sur des rapports harmonieux.

     

    Naturellement ces aptitudes varient d’un individu à l’autre,, certains seront capables de maitriser leur anxieté mais ne sauront pas apaiser les inquietudes  chez quelqu’un d’autre. Des facteurs neurotonaux sont à l’origine de ces differences, mais le cerveau est d’une plasticité remarquable et apprend constamment.

     

    Le Q.I. et l’intelligence émotionnelle ne sont pas exclusifs l’un de l’autre, seulement distincts. Contrairement au Q.I. il n’existe pas de test simple pour mesurer l’intelligence émotionnelle.

     

    Un psychologue a pu differencier grace à un test deux types theoriques purs:le premier (celui  dépourvu de toute intelligence émotionnelle) est une caricature de l’intellectuel , competent dans tout ce qui touche l’intellect; maladroit dans la vie privée. A l’inverse, les hommes possedant une grande intelligence émotionnelle évoluent avec aisance dans la vie sociale, ouverts et enjoués, détendus et peu portes à ruminer leurs soucis, leur vie affective est riche mais maitrisée, ils sont à l’aise dans leur vie privée et affective.

     

    Il est bien évident que ce sont les qualités émotionnelles qui nous rendent  plus pleinement humains.

     

     


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  • POURQUOI LA VIE N'EST- ELLE PAS JUSTE ?

     

     

     

    La vie n'est pas juste : c'est une des réalités les plus difficiles à faire admettre. En effet, un des postulats du modèle linéaire occidental est que le monde est juste: si on travaille assez dur et assez longtemps, on réalise ses ambitions.. Peut être est ce notre idéal de liberté,d'égalité et de fraternité  pour tous qui nous a conduits à penser qu'ainsi va le monde . De toute façon, quelle qu'en soit la raison, nous voudrions bien que le monde soit juste: c'est un fait. Nous voudrions pouvoir nous fier à quelque chose de solide, nous cherchons des garanties quant à notre sécurité et ànotre bien etre.. Le fait que ces garanties n'existent pas ne nous empêche pas de les désirer. Beaucoup de nos mécanismes de défense, de nos illusions et de nos dénégations proviennent de ce que nous n'acceptons pas cette réalité s imple : la vie n'est pas juste.

     

     

    La v ie n'est pas juste parce que la " justice" implique un jugement de valeur, essentiellement subjectif, le verdict du jugement change en fonction de la personne qui évalue la situation et du moment où elle le fait. Ce qui me semble juste aujourd'hui me semblera peut être injuste demain ou dans des circonstances différentes, ou avec d'autres personnes.

     

     

    L'importance du concept selon lequel la vie n'est pas juste ne réside pas dans l'explication que l'on peut lui donner, mais dans la façon dont on l'accepte. On peut poser et reposer la question jusqu'à devenir fou, on trouvera toujours des raisons suivant lesquelles la vie devrait être bel et bien juste pour nous, nous pouvons passer des heures à argumenter, à nier l'évidence ou à nous décourager, ,parce que l'injustice a de nouveau frappé.  Les vraies questions d'injustice, où la vie et la mort sont en jeu, ne seront jamais explicables de façon rationnelle.. Quand une personne que vous aimez se meurt, il est impossible de trouver un "pourquoi" satisfaisant. On peut savoir de quoi meurt la personne  mais on ne découvrira jamais pourquoi.   Le fait de s'appesantir sur ce pourquoi peut créer des troubles de comportement. La bonne attitude est toute différente: il faut accepter et faire son deuil.     Le chagrin a une fin, le deuil est un processus naturel. Mais se demander pourquoi n'a pas de fin, c'est stérile, tôt ou tard, il  il nous faut renoncer à savoir, accepter la réalité et recommencer à vivre ...

     

     

    Essayer de rendre le monde juste est à la fois destructeur et contraire au but recherché. Beaucoup de gens de bonne volonté s'exténuent à remédier à l'injustice du monde. Certains sont ce que nous appelons des codépendants, certains sont des martyrs vivants, bien peu sont de véritables saints. Les codépendants et les martyrs vivants tendent à ruminer leur colère, leur rancoeur, leur envie et leur sentiment d'insécurité. Leur refus d'accepter la réalité les rend amers et malheureux, provoquant en eux des souffrances inutiles qui les empêchent de se développer. Et ça, ce n'est vraiment pas juste!

     

     

    Paradoxe : le fait d'accepter que la vie soit injuste conduit souvent à des comportements plus objectifs, plus aimants et plus réalistes. Les gens qui acceptent la réalité sont souvent perçus comme plus " justes" que ceux qui s'acharnent à forcer le monde et à devenir juste.

     

     

    LA VIE

     


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