• LA VIE,C’EST SAVOIR PROFITER DU MANQUE .

    Quand on demande aux gens pourquoi ils sont malheureux, ils répondent généralement en incriminant un manque quelconque : ils n'ont pas d'amis, ils voudraient une maison de campagne, la beauté, ou encore le pouvoir. Parfois cette insatisfacion n'a pas d'objet clairement identifié mais une chose semble sure à leurs yeux: ils ressentent une absence, un défaut, et en concluent que l'assouvissement de leurs désirs est le chemin royal vers le bonheur.

     

    Ce qu'ils ne voient pas, c'est que leur sentiment de privation ne s'abolit pas dans la satisfaction mais se reporte indéfiniment sur d'autres objets. Par définition, nos désirs sont illimités, alors que nous sommes, nous, limités. Le manque est donc intrinsèque à notre nature: cousin germain de la souffrance, il fait partie de l'humanité et en conséquence toute tentative de l'éliminer est voué à l'échec. Quand on se lance dans la vie en espérant ne jamais manquer de rien, on est déjà prti perdant. Au fond, la seul chose dont nous soyons assurés de ne pas manquer, c'est le manque..

     

    Cela permet de lever certaines confusions : puisque nos désirs se renouvellent sans cesse, les assouvir n'est pas la voie royale menant inéluctablement au bonheur. Donc le seul problème pour un être humain c'est " comment être heureux au milieu de tous ces manques ? "  A partir de là, on pourrait dire avec stoïcisme que le meilleur moyen d'avoir accès à la paix de l'âme ce serait d'opérer une réduction de nos désirs. Mais le mot " réduction" est synonyme de restriction, et de contraction, toutes choses allant à l'encontre de notre liberté, et, partant, de notre bonheur.

     

    Combler ses désirs ou les amputer ... Le premier terme de l'alternative est impossible, le secont m'apparait comme un sacrifcice non nécessaire. Je crois que tout l'art d'être heureux c'est accepter son manque, de l'aimer et enfin d'apprendre à s'en servir. Une acceptation qui n'est pas la résignation. La résignation est triste, l'acceptation est joyeuse. La vie est ainsi faite , faison au mieux pour en tirer profit.

    Etre  heureux en manquant .. Tâche impossible ? Pas sûr car le manque n'est douloureux qu'autant que nous y voyons le signe de notre incomplétude et d'un " moindre être".. On oublie que le manque est aussi ce qui permet la vie,  il faut bien ménager un espace autour de l'axe du moyeu pour que la roue tourne

    Sachons faire du manque un plaisir :      Nous ne pourrons jamais satisfaire tous nos désirs. Plutot que d'y voir une source inéluctable de frustration, apprenons à accepter et à nous servir du manque.

     

     
     


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  • QUEL EFFET MON PASSE A SUR MOI ?

     

    La réponse à cette question peut faire l'objet de bien des controverses. Les différentes écoles de psychologie se distinguent de façon spectaculaire par l'importance qu'elles accordent à l'influence du passé sur la personnalité.  La réponse la plus simple est peut être la suivante : l'importance du passé est celle que nous voulons bien lui accorder, ou celle q ue nous avons besoin de lui accorder .. Dans les cas extrêmes, cette réponse ira de soi : une enfance traumatisante crée des obstacles significatifs au développement. Mais en général, il est important de réaliser que nul n'a un passé parfait et que nous avons  tous, d'une façon ou d'une autre, connu une famille, un foyer, une éducation ou des amitiés " à problèmes"...

     

    On fait souvent porter au passé la responsabilité  d'actes ou de comportements inadaptés dans le présent, en revanche, on attribue rarement au passé le mérite de nos succès ou de nos comportements les plus admirables. Nous nous plaisons à revendiquer le mérite de nos bonnes actions, mais nous rejetons la responsabilité de nos erreurs sur le passé ou sur des tiers.

     

    Cependant, le passé a une importance indéniable puisque c'est lui qui nous a amenés ici et maintenant. Tout ce que nous avons fait et vécu, toutes nos expériences relationnelles, aboutissent précisément à faire de nous ce que nous sommes dans le présent. Il n'y a rien, strictement rien, que quiconque puisse faire pour modifier un élément de son passé : dès lors, on s'étonne de la quantité d'énergie que nous gaspillons à nous occuper de notre passé, énergie qui pourrait être utilisée de façon bien plus productive. Si nous passons une partie significative de notre temps à revivre notre passé ( c'est le cas chaque fois que nous éprouvons des remords, que nous élucubrons des " mais si ...., ou des ...Si seulement ....) , nous passons à côté d'un instant de notre vie. Nous ne vivons pas l'instant présent, nous ne faisons pas de notre mieux ici et maintenant. Nous nous faisons un ennemi de notre passé en le laissant nous voler notre temps, notre vie.

     

    Votre passé, ce sont tous les moments que vous avez vécu jusqu'ici, le passé est dépassé, i ntouchable, immuable. La meilleure façon de sortir de son passé est de se débarrasser de son influence, c'est encore un paradoxe : conjurez votre passé en lui rendant  hommage. Cessez de haïr, de regretter, de lutter, arrêtez de vous désoler et de nier la réalité. Acceptez la avec tout ce qu'elle vous a apporté et tout ce qu'elle vous a refusé. De toute façon, il n'y a pas de retour en arrière possible. Dans le passé de tout individu, il y'a pas mal de " fange" mais également des éléments positifs. Après tout, le passé a eu au moins le mérite de vous conduire jusqu'à l'instant présent, vous avez survécu ... Récompensez vous d'avoir survécu et honorez votre passé pour tout ce qu'il vous a enseigné. Si vous ne parvenez pas à aimer ce q ue votre passé vous a enseigné, honorez le quand même pour vous avoir appris ce qui ne fonctionne pas.. Tout ce que vous avez appris a de la valeur, ne serait-ce que pour identifier vos priorités en minimisant vos alternatives

     

    Décidez une bonne fois d'utiliser votre passé à votre profit, de façon optimale. Retenez ce dont vous avez besoins et chérissez en la mémoire. Soyez objectif. Faites le tri de vos bagagez et ne gardez que ce qui peut servir. Détachez vous du reste : de vos  souvenirs, de vos actes, de votre vie...  N'ayez plus peur de votre passé, faites vous  aider si cette tâche semble vous dépasser. Il est absolument inutile que vous passiez votre présent et votre avenir à  vous occuper de votre passé.

     

    QUEL EFFET MON PASSE A SUR MOI ?

     


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  • Apprendre à mieux vous connaitre, c’est apprendre à considerer toutes les facettes de votre personnalité dans le but de choisir les meilleures options possibles.

     

    La connaissance de soi c’est aussi aller vers une meilleure comprehension de soi. Elle peut vous aider à comprendre davantage ce qui vous motive, pourquoi vous agissez de telle ou telle manière.

    La connaissance de soi vous permet de donner une direction plus précise à votre vie, vous connaitre , c’est savoir ce que sont :

     

     

    LES CROYANCES : ce sont les idées auxquelles vous croyez, vos convictions. Elles sont à la base de vos comportements, elles sont apprises.

     

     

    LES VALEURS : c’est ce qui est important dans votre vie. Elles donnent un sens à ce qui est fait . Elles proviennent de vos coroyances les plus fondamentales et elles sont aussi apprises.

     

     

    LES BESOINS : ce sont des exigences. Les besoins peuvent être nécessaires,utiles ou superficiels. Ils s’expriment la plupart du temps lorsqu’un manque est ressenti. Ils peuvent être appris, innés, constants ou momentanés.

     

     

    LES RESSOURCES! ce sont les forces personnelles de l’esprit, du caractère qui vous permettent d’agir en utilisant tout votre potentiel ( ex bon jugement, force physique etc)

     

     

    LES LIMITES : ce sont les frontières à l’interieur desquelles vous êtes capable de fonctionner, frontières que les possibilités physiques ou intellectuelles ne peuvent dépasser.

     

     

    HABILETE : ce sont vos attitudes, vos capacités à faire quelque chose, être habile de vos mains s, calcul etc)

     

     

    SENTIMENTS : ce sont des états affectifs assez stables et durables.

     

     

    COMPORTEMENT : ce sont des manières d’être et de se conduire qui sont visibles ( ce que vous faites, parler , compter, reparez, diriger etc..)

     

     

    CONNAISSANCE DE SOI

     


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  • L’objectif vers lequel tout être humain devrait tendre est, sans aucun doute, celui de vivre mieux. .

    Qu’advient-il de celui qui laisse les maux physique et les conflits psychiques troubler son existence sans réagir? Il vieillit rapidement et ne cesse de se plaindre à propos des occasions qu’il a perdues ou gaspillées. Toute sa personne n’exprime qu’amertume et regrets. Ses meilleures années se sont envolées à jamais et n’ont servi qu’à poursuivre des fantasmes, ressasser des pensées destructrices qui maintenant semblent vaines, stupides et inconsistantes.

    "ah s’il m’était donné de tout recommencer » bougonnent les personnes âgées. Mais il est helas trop tard. Ce qui est fait est fait. La vieillesse devient alors triste et amere, et ces personnes se réfugient alors dans une morbide agonie de l’esprit. Incapables d’évoquer le passé sans frémir, elles attendent que la mort vienne les delivrer de

    COMMENT  VIVRE MIEUX

    leurs souffrances morales. Aucun plaisir dans les souvenirs, aucun écho de rire ou de douceurs passées. L’image que reflète leur mémoire synthétise impitoyablement les années passées vainement et volatilisées.

    On peut parfois se demander comment une personne en mesure de voir, d’entendre, de lire et surtout de raisonner peut être encore optimiste par les temps q ui courent . Mais l’optimiste, bien loin d’être la vertu des sots, est en réalité une conquête ardue de l’esprit qui parvient à être suffisamment fort pour résister aux attaques extérieures et à trouver un motif de satisfaction et de plaisir autour de soi .

    PESSIMISTE ET OPTIMISTE.

    Essayons de voir ce qui distingue un optimiste d’un pessimiste. Ce n’est certes, ni l’intelligence,ni la chance. Ce sont deux personnes diametralement opposées qui se caractérisent par des points de vue différents au moment de juger et d’apprecier une même chose , un meme fait.,une même situation. Voici quelques exemples qui illustreront clairement cette différence .

    - Aux premières lueurs de l’aube, un chat noir traverse soudainement la rue, devant l’optimiste et le pessimiste qui vont réagir de manière totalement différente. Le pessimiste, bien que non superstitieux, arrive vite à se convaincre que dans la journée tout ira fort mal. L’optimiste pense que dans tous les pays anglo-saxons le chat noir est un signe de chance et se réjouit de l’avoir vu. Ou bienl’optimiste ne prête guere attention à l’animal et n’y voit qu’un chat purement et simplement qui n’annonce rien de particulier.

    - Après une longue promenade, l’optimiste et le pessimiste se sentent tous deux fatigués. Le pessimiste s’exclame  » je rentre et vais aussitot aller me coucher, je ne voudrai pas tomber malade demain,cette fatigue ne me dit rien qui vaille », l’optimiste dit  » je rentre à la maison prendre une bonne douche avant de ressortir »

    - l’optimiste et le pessimiste arrivent tard, le soir venu , dans un petit village ou il n’y a qu’un seul hotel et ne trouvent aucune chambre de libre. Le pessimiste se fache et blasphème. L’optimiste pense  » eh bien, je vais en profiter pour voir le lever du soleil  et demain je dormirai douze heures d’affilée.

    - devant un verre à moitié plein, l’optimiste pense : il est encore à demi plein, et le pessimiste,  » il est à moitié vide ».

    - l’optimiste et le pessimiste se font une légère entaille au doigt . Les deux vont chez le medecin, mais le pessimiste se fait aussitot faire une piqure antitetanique, tandis que l’optimiste dit  » j’ai eu de la chance, cela aurait pu être plus grave » …………..

    Les exemples sont innombrables. Tout autour de nous, les occasions ne manquent pas de faire dee telles comparaisons avec nos proches parents ou nos amis. Parfois derrière une phrase ou un commentaire insignifiant se cache un tempérament renfrogné et pessimiste qui assombrit l’atmosphere et répand la tristesse chez les autre.

    Lorsqu’on l’on a mis un peu d’ordre,  lorsqu’on a rétabli l’équilibre entre les forces du bien et du mal, entre l’inconscient et l’intransigeance de la conscience morale, pourquoi ne pas s’accorder le privilège d’être un peu plus optimiste ? Pourquoi ne pas agir de façon différente, ne serait ce que pour changer ?   On peut arriver à être optimiste avec un peu de pratique. On parvient  être optimiste en apprenant à sourire et avec un peu d’autosuggestion. Il ne faut pas confondre l’optimiste avec l’illusion et la naiveté, car les déceptions n’en seraient que plus terribles. L’optimiste n’a jamais exclu les échecs et les erreurs, mais les juge à leur  juste mesure.   


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  • Les émotions ont besoin d'être libérées. Si on les garde en soi, elles nous oppressent, mais les cris, les pleurs dérangent...

     

    Pour la plupart des gens, il est inconvenant de montrer ses affects en public. Même quand ils sont appropriés après un accident grave, un choc physique ou affectif, une rupture, un deuil.

     

    Les émotions font peur parce qu'elles nous confrontent à une réalité qu'on préférerait ne pas voir, elles nous obligent à la vérité. Les émotions qui ne peuvent être dites creusent un fossé entre les gens qui s'aiment. Ce n'est pas parce qu'une souffrance ne se voit pas qu'elle n'existe pas. Elle peut faire mal longtemps quand elle n'a pas d'espace pour le dire. La plupart des détresses ont pour cause une émotion bloquée. Il y'a peu d'endroits dans notre société où l'on puisse laisser couler ses larmes et éclater sa colère, peu de lieux pour dire ses peurs, et ses angoisse, peu de bras pour se réfugier le temps d'exprimer un chagrin, alors la plupart gardent en eux leurs affects, tentent de les enterrer dans leur inconscient, et vivent une vie dictée par les circonstances et les convenances.

     

    En réprimant nos émotions spontanées, ou en les déguisant pour les rendre conformes et socialement acceptables nous perdons des informations précieuses sur notre vécu psychique. Taire son être intérieur, c'est abdiquer une part de sa liberté, il faut bien pour cela quelques pilules tranquillisantes, anxiolitiques ou somnifères, mais qu'importe, elles sont remboursées par la sécurité sociale.

     

    LES EMOTIONS


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