• LE BONHEUR EST LE CHEMIN

    On se persuade souvent soi même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant, et ensuite, après en avoir eu un autre.   

    Plus tard,on se sent frustré parce que nos enfants ne sont pas assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront. On est convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape..

     On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux pour notre conjoint, quand on possèdera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite.

     La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux que le moment présent.Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce ? La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets àterminer. Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.

    Pendant longtemps j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer , la vraie vie. Mais il y'avait toujours un obstacle sur le chemin,un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer. Et alors la, la vie allait commencer. Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie . Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur. Le bonheur est le chemin. Ainsi, passe chaque moment que nous avons, et, plus encore, quand on partage ce moment avec quelqu'un de spécial, suffisamment spécial pour partager notre temps, et que l'on se rappelle que le temps n'attend pas. Alors il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison, ou simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux. Le bonheur est une trajectoire et non pas une destination. Il n'en faut pas beaucoup pour être heureux.. Il suffit juste d'apprecier chaque petit moment et de le sacrer comme l'un des meilleurs moments de sa vie :

    - tomber amoureux, rire  ,

    - trouver des mails dans sa boites,

    - conduire vers des paysages magnifiques en terre inconnue,

    - se coucher dans son lit en écoutant la pluie tomber

    -, sortir de sa douche et s'essuyer avec une serviette toute chaude,

    -réussir son dernier examen,

    -avoir une conversation intéressante,

    -se réveiller en pleine nuit en se rendant compte que l'on peut encore dormir quelques heures,

    - admirer le coucher de soleil,

    - se faire des nouveaux amis 

    - se faire tranquillement masser le dos et s'endormir paisiblement.

    -Sentir un vent doux et frais nous caresser la joue

    - .Entendre dire que l'on nous aime et vivre paisiblement les petits moments qui nous réchauffent le coeur et l'âme.. Les vrais amis viennent dans les bons moments quand on les appelle, et dans les mauvais moments,ils viennent d'eux mêmes.

    -Apès tout cela, une bonne réfléxion s'impose.

     

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  • L'ESTIME DE SOI INFLUENCE NOS RENCONTRES :LE BESOIN DE COHERENCE

    L'être humain a un besoin de cohérence. La vision qu'il a de lui même doit correspondre à la vision qu'il pense que les autres ont de lui.  Ce besoin de cohérence est nécessaire car il permet d'avoir des relations sociales " normales"..Imaginez que vous ayez une mauvaise estime de vous, mais que tous les gens autour de vous pensent " waow, ce gars a une sacrée confiance en lui" . Cela déboucherait sur des comportements inadaptés de part et d'autre, des incompréhensions, voire des conflits, car vous ne comprendriez pas que les autres pensent cela de vous ( même si cela peut vous faire du bien momentanément,vous auriez vite peur de ne pas être à la hauteur des attentes ...))

    LE PHENOMENE D'AUTO VÉRIFICATION

    Ce besoin de cohérence implique un phénomène d'auto vérification. Cela signifie que nous recherchons auprès d'autrui la confirmation de la représentation que nous avons de nous mêmes et nous nous présentions spontanément de façon à susciter cette confirmation. Évidemment si on interrogeait une personne dans la rue et qu'on lui demandait " essayez vous de donner une bonne image  de vous quand vous rencontrez quelqu'un pour la première fois?"  elle vous répondrait " oui évidemment". Et ce serait vrai. Mais ce n'est pas si simple. Malgré nos efforts, nous envoyons certains signaux aux autres. Une bonne ou une mauvaise estime de soi se voit, de façon inconsciente : gestes, phrasé, gestuelle hésitants ou assurés. En d'autres termes, nous sommes nos meilleurs amis, ou nos pires ennemis... Car une personne ayant une estime de soi positive, recherchera des gens qui lui renvoient cette bonne image qu'elle a d'elle même. Et, bizarrement, la même-chose se passe en cas d'estime de soi négative. Et ce besoin d'auto vérification est quelquefois supérieur à d'autres besoins, comme celui de se sentir heureux...

    ETRE OU PARAITRE ?

    Notre besoin d'auto vérification entre souvent en conflit avec notre besoin de valorisation, c'est à dire le besoin qui nous pousse à nous montrer intelligents et spirituels en société, ce qui est assez épuisant à la longue. Il s'avère que le besoin de valorisation est important., mais qu'il ne fonctionne que sur du court terme, c'est à dire au début d'une relation, pendant la phase de séduction et de mutuelle idéalisation. Cela explique que les mariages qui tiennent le plus longtemps sont ceux dans lesquels chacun est " lucide " sur son compagnon, contrairement à ceux où l'un des partenaires a une image de l'autre trop idéalisée.

    "TU ES TROP BIEN POUR MOI"- LE SYNDROME DE L'IMPOSTEUR

    Il arrive cependant qu'il y ait un décalage entre ce quelqu'un pense de lui même et ce qu'il croit que l'autre pense de lui. Par exemple, celui qui a une mauvaise estime de soi  pense alors qu'il ne mérite pas l'attention de son partenaire et que ce dernier va finir par démasquer " l'imposteur"... Il fait tout alors pour " lui ouvrir les yeux" : jalousie agressive, crises d'angoisses ou dévalorisation  de soi constante. Après avoir provoqué la rupture, il se dira " j'avais raison, je suis vraiment nul" ce qui va ainsi confirmer ce qu'il pensait déjà de lui..  Ce cas est extrême, mais ce " syndrome de l'imposteur" apparaît aussi au quotidien : nous avons alors tendance à minimiser les compliments que nous ne pensons pas justes ( " oh, je n'ai fait que suivre la recette" ou " tout le monde aurait pu le faire" . C'est ce qu'on peut appeler la modestie.

    En ce qui concerne les critiques, celles qui " disent la vérité" nous touchent plus durement que celles que nous pensons exagérées. Mais les critiques qui reflètent ce que nous pensons peuvent nous donner un coup de fouet et nous " faire bouger"- Ce sont les plus efficaces.

     

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  • On aimerait comprendre le fonctionnement de l'être humain, changer et aller mieux, mais on n'a pas forcement le temps de lire d'imposants ouvrages de psychologie, voici donc, en quelques articles un résumé de la connaissance de soi et de son vécu...Dire l'essentiel en peu de mots : A comme Amour,B comme bonheur, C comme communication ...

     

    K comme Kleenex   ( sechez cette larme que je ne saurais voir )

    Pleure t-on forcément chez le psychologue ? Doit-on s'armer d'une boite de kleennex lorsque on entre dans son cabinet ? Non, bien sur, car il en dispose plus d'une boite ...

    Plus sérieusement, les larmes ne sont pas nécessairement au rendez vous lorsqu'on entreprend un travail sur soi. Cette croyance erronée provient de la confusion qui règne encore entre le travail d'une psychologue et celui d'un psychanalyste.

     

    Le psychologue aide son patient à  :

     

    - mettre des mots sur son vécu et ses sentiments problématiques.

    - résoudre une difficulté particulière( par exemple problème de communication avec son conjoint).

    - comprendre et modifier certains comportements ( alcoolisme-violence, etc ...)

    -apprendre de nouvelles attitudes ( affirmation de soi, gestion de la colère, etc ....)

    Il n'est absolument pas nécessaire de remonter le temps et de raconter son enfance, contrairement aux idées reçues.

     

    QUI SONT LES PSYCHOLOGUES ?

    Un psychologue ne peut se prétendre tel et exercer en cabinet  que s'il a achevé une formation universitaire complète couronnée d'une maîtrise ( ou  diplôme équivalent). Sa formation ne l'autorise pas à entreprendre des psychothérapies. Pour cela, il doit encore effectuer une formation post grade poussée notamment au contact des patients psychiatriques ainsi que de nombreuses heures de supervision et de travail sur soi ..

     

    Chez le psychanalyste au contraire, on va faire un long et patient travail d'exhumation de conflits et de traumatismes refoulés dans l'inconscient. Les souvenirs, les rêves, les lapsus, toutes les pensées même les plus anodines servent de matériel pour trouver un accès à la partie sombre du psychisme. Au cours de l'élaboration, des motivations secrètes et des affects refoulés ont toutes les chance de refaire surface dans la conscience, entraînant pleurs et colères.

     

    LE ROLE DES LARMES :

    Au delà de ces différences de nature professionnelle, on peut s'interroger sur la place des larmes et de la tristesse dans la société actuelle. Pourquoi serait-il honteux ou inconvenant de se laisser aller à verser quelques larmes, à montrer sa détresse ?

     

    - Est ce le résidu d'une éducation rigide et castatrice qui relègue l'expression des émotions dans le royaume de l'interdit?( un vrai homme ne pleure pas, par exemplel)

    -Est ce la gêne de montrer sa faiblesse et sa vulnérabilité aux yeux des autres ?

    - Est ce le résultat d'un conditionnement véhiculé  par les modèles présentés sur les écrans de cinéma et de télévision?

     

    Mais à force de contenir sa tristesse, de l'intérioriser ,on finit par l'imprimer dans son organisme et par mettre en péril son équilibre. Des troubles de nature psychosomatique peuvent apparaître, tel des ulcères, des eczémas, des poussées d'herpes, de même que des troubles psychiques ( dépression, angoisse) ..Il a même été démontré que les défenses du corps, son immunité, accusent une diminution marquée à ces occasions, rendant les maladies  de toutes sortes plus probables.

    Il est donc recommandé d'extérioriser sa tristesse et de laisser couler ses larmes.

     

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  •  Décryptage de grands thèmes de la psychologie en peu de mots ..

    A comme amour : au commencement de tout ...

    L'amour n'est pas seulement le sujet de prédilection des poètes et des cinéastes. Il offre aussi un thème important au développement personnel et à la psychologie. Mais dans ce cadre, il ne concerne plus uniquemment les sentiments amoureux et la relation privilégiée qui en découle. Il se décline alors selon trois dimensions

    - L'amour de soi,

    - L'amour d'une autre personne ,

    - l'amour de tous .

     

    L'AMOUR DE SOI  :

    Allons bon! il faudrait s'aimer soi même? Mais l'amour se veut altruiste, ouverture aux autres, don de soi. Il n'a rien à voir avec l'égoïsme et la centration sur son petit nombril. Oui mais amour de soi ne rime ni avec égoïsme ni avec narcissisme. Plutôt avec estime de soi.

    Beaucoup de personnes  n'ont pas appris à s'aimer eux-mêmes. Sans doute ont -ils intégré des messages éducatifs dévalorisants ( " comme tu peux être bête ") Les raisons  de ne pas s'aimer soi même sont nombreuses , et pas uniquement  à rechercher dans l'enfance :

    - Des échecs à répétitions,

    - un physique ne répondant pas aux canons de la beauté,

    - une maladie,

    - Un handicap

    - un traumatisme,

    -une agression sexuelle ..

    - etc ...

    Or, celui qui ne s'aime pas ne pourra que difficilement offrir de l'amour aux autres. Il risque plutôt de les utiliser  pour combler ses manques, pour obtenir une valorisation qui lui fait défaut,. Il paraît donc essentiel de développer un  tant soi peu, l'amour de soi pour être capable d'entretenir des relations équilibrées.

    Mais qu'est ce que s'aimer soi meme ? Le coeur de l'amour réside dans l'accueil de ce qui est. C'est un mouvement de tendresse envers soi même, où l'on s'accepte tel que l'on est sans vouloir à tout prix se changer, noi se critiquer pour tous ses prétendus défauts ou manquements.. L'acceptation de ses défauts n'est cependant pas synonyme de laisser-aller, ni de justification de ses comportements douteux..

    L'amour de soi révèle aussi le pardoxe de toute démarche de développement personnel. Avant de vouloir se changer, il est nécessaire de s'accepter. Mais si nous nous acceptons tels que nous sommes, pourquoi vouloir encore changer ?  Pourtant, tant que nous luttons contre nous mêmes, aucun changement durable ne peut être établi ,à l'image de la personne alcoolique qui n'a pas encore admis son problème..

     

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  •  Désolée d'être moins présente sur le blog ... Depuis que j'ai déménagé, je ne trouve plus le temps d'etre sur le net, à fortiori sur les blogs ... Je vais essayer d'être plus présente ...

    LA PSYCHANALYSE :

    Aucun travail en profondeur ne peut être fait sans une collaboration intense entre le psychologue et son patient..Cela va de soi.. Cette relation s'établie évidemment par la parole. C'est en parlant que le patient se fait connaître à l'analyste..C'est en parlant que l'analyste mettra son patient sur la voie, et le conduira vers les prises de conscience sans lesquelles aucune guérison n'est possible.

    Cependant,le silence fait,lui aussi, partie d'une analyse souvent dans une très large mesure. Il est évident qu'un travail psychologique relie puissamment l'analyste et son patient. Cette union doit s'établir en vue d'un but commun : guérir une personne malade, découvrir une personnalité cachée, faire surgir des possibilités enfouies.

    Une analyse stricte signifie que le patient peut dire tout ce qui lui passe par la tête, n'importe comment et concernant n'importe quoi,sans tenir compte de quoi que ce soit, ni de la morale,ni de l'opinion possible de l'analyste, noi de ce qui est " bien" ni de ce qui est " mal".. Pendant une analyse stricte, l'analyste " disparait", il reste neutre et relativement silencieux.

    Il faut d'abord comprendre une chose: l'analyste ne peut, en aucun cas, et en aucune manière, influencer son patient par des idées ou des  opinions personnelles. L'analyste ne réprouve rien, ne critque rien, ne juge rien, n'admire rien, ne blâme rien. Il est en dehors de la morale, il est en dehors des opinions. Donc, l'analyste " disparait" , il reste neutre et relativement silencieux. D'autre part, il doit rester  présent avec toutes ses qualités humaines et techniques. Il reste présent à chaque seconde, coeur et esprit. Il devient muet. Il devient silencieux, il se tait. Il écoute, et c'est pour lui la période la plus difficile et la plus fatigante. A le voir, on le croirait passif ( puisqu'il ne parle, ni ne réagit), il est aussi neutre qu'il est possible de l'être. Il écoute avec la même humanité profonde les opinions les plus diverses, les attaques les plus brutales. Des milliers de refoulements, de complexes, d'angoisses se déversent devant lui.

    C'est justement pendant " cette periode passive" que l'analyste est le plus actif. Il coupe sa personnalité et ses idées philosophiques au plus profond de lui même. Il devient un homme sans opinion, il n'a pas le droit d'en avoir pendant une séance d'analyste.. Il s'apprête à travailler à fond, à mettre en jeu toutes les ressources de son conscient et de son inco nscient au profit de son patient..Il se laisse glisser et couler dans l'inconscient de son patient.

     

    Parfois il peut intervenir...Cependant , il le fera de façon neutre, ne conseille jamais,ne critique jamais . Ce qui importe, ce n'est pas le silence de l'analyste, mais son attitude intérieure profonde .

    Le silence du patient : mettons nous à la place du patient. Il est seul avec lui même... Une oreille impartiale, neutre, humaine écoute. L'inconscient du paétient doit remonter avec ses interdits, ses tabous, ses complexes, ses inhibitions, ses anfoisses, ses fausses sécurités..  Les refoulements les plus profonds doivent émerger.. Le patient doit arriver à être d'une sincérité absolue,afin que la collaboration s'établisse profondément.. A un certain moment,le patient va, volontairement ou non , se taire.. Des silences plus ou moins longs vont planer, ces silences peuvent durer  toute une séance, parfois ..

    D'autres articles consacrés à ce theme seront bientot publiés, notamment sur le pourquoi du silence en psy ...


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