• Il en faut du courage,à tous ceux qui prennent pour outil la littérature afin de transmettre au plus grand nombre leur pensée pleine d'espoir pour le devenir de l'esprit étouffé par l'obscurantisme.

    En Italie, Pic de la Mirandole place hardiment l'homme au centre de son destin. On le poursuit, on le rattrape, et il meurt bien jeune .... En Angleterre, Thomas More paie de se vie ses rêves d'utopie où tout appartient à tout le monde . Erame fait parler la folie : doit elle se déclarer folle ?  Voilà que le doute s'installe! En France, Jean Calvin pense et écrit  la Réforme religieuse. Rabelais, à travers ses énormités, fait passer en finesse, en douce et en éclats de rire, une critique de tous les fanatismes et une vision sans pitie de notre propre nature humaine. Pendant que Mmarguerite de Navarre, se replie sur un genre court, la nouvelle -, Michel de Montaigne nous offre une sagesse toute neuve, toute simple, applicable au quotidien -        thérapie idéale pour toutes les grippes de l'esprit, hier ou aujourd'hui.

    L'HUMANISME :

    il s'en passe des choses en 1453 : dernière bataille de cent ans qui clot le moyen age; il faut redonner à l'homme toute la place que lui a volée un âge de ténébres- le moyen age-  il faut le mettre au centre du monde - Ainsi naît l'esprit humaniste.

    L'HOMME EST CE QU'IL DEVIENT

    L'idée n'est pas nouvelle. Un philosophe grec Protagoras affirme déjà que l'homme est à la mesure de toute chose. Sans disparaître tout à fait, cette idée a progressivement été écartée au fil des siècles au profit d'une conception du monde qui donne à Dieu, à la religion figée dans ses certitudes et son dogme , la première place.


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  • Sommes nous tous des névroses ? agrandir

    Combien l'angoisse est terrible !! C'est peut être l'une des plus grandes souffrances de l'humanité et des plus incomprehensibles aussi.

    La névrose obsessionnelle se manifeste par des pensées, des impulsions, des actions obsedantes. Bien souvent, ces pensées sont insensées,voire stupides et cruelles, parce que le malade n'y peut rien meme s'il en souffre enormément. Il pense des heures durant, jour après jour, à la meme chose, les idées sont obsedantes et font souffrir le malade qui est incapable de les chasser de son esprit, comme s'il en était prisonnier.

    Les pulsions de la névrose coïncident avec de graves tentations , par exemple voler,commetre des actes contre nature,et parfois tuer, fort heureusement ces pulsions ne parviennent jamais à leur accomplissement parce que le névrosé se soumet à la voix de son Surmoi , c'est à dire à la voix de sa conscience morale qui le freine. Les actes obsessionnels sont des manifestations de névrose. Ils consistent à répeter une action déterminée ou à compliquer de simples activités quotidiennes jusqu'à les transformer en rituels. Cette tendance à effectuer des actes repetitifs et obsessionnels se manifeste dans l'activité normale de tous les jours . Certaines personnes se soumettent par exemple à un long rituel tres precis avant d'aller se coucher , d'autres verifient que le robinet de gaz est bien ferme cinq fois de suite, etc...

    La cause de ces comportements que l'on qualifie de phenomenes compulsifs résulte de phenomenes psychiques inconscients, par consequent la nevrose peut etre définie comme " nevrose obsessionnelle compulsive",la compulsion limitant l'utilisation du temps, la liberte de pensee et d'action ainsi que l'attention.

    Le patient affligé de nevrose obsessionnelle est toujours à la limite de ses forces.


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  • ABSTRAIT NE SIGNIFIE PAS OBSCUR

    L
    a philosophie est abstraite, c'est vrai . Il est impossible de le nier. Mais abstrait ne signifie pas obscur ni difficile..Abstrait s'oppose à concret et signifie ce que l'on peut penser, par opposition à ce que l'on peut voir,toucher, goûter ,entendre ..

    Le nombre 2 n'est pas obscur ni difficile à penser. Mais il est totalement abstrait.On peut rencontrer toutes sortes de choses commençant par 2 ( chaussettes, gants) mais on ne perçoit jamais 2 en tant que nombre dans la réalité matérielle. Le chiffre 2 que vous voyez imprimé ici n'est pas le nombre " lui même". Ce chiffre s'imprime,l'idée du nombre elle ne s'imprime pas. Le chiffre imprimé vous fait penser à l'idée du nombre deux. Ainsi, une idée, comme celle du nombre deux peut être abstraite et demeurer cependant tres simple et claire. D'ailleurs si on y réfléchit bien, toutes les idées , absolument toutes sont abstraites !!

    Donc , comme toute les idées, la philosophie appartient au domaine de l'abstraction. Cela n'empêche ni la clarté ni la facilité. Cessons donc de croire que penser soit une activité exceptionnelle, difficile, fatigante et réservée à quelques-uns .. Faire de la philosophie n'est rien d'autre que d'exercer sa pensée de manière précise et méthodique. On n'a pas à craindre que ce soit obscur et flou... Au contraire, l'une des fonctions principales de la philosophie doit être d'aider à être plus précis dans ses propres pensées, moins flou ds ses propres idées.. " la philosophie a pour but de rendre claires et de délimiter les pensées qui autrement sont, pour ainsi dire, troubles et floues" dit un philosophe britannique d''origine autrichienne du xxe siècle, Ludwig Wittgenstein'.

    Philosopher ne nécessite pas d'aptitudes particulières. Ce n'est pas un don que certains possederaient et d'autres pas . Tout le monde détient les capacités nécéssaires, c'est à dire la capacité de raisonner, de distinguer ce qui est cohérent de ce qui est absurde, de discerner ce qui est vrai du faux.. , c'est cela que Descartes appelait le bon sens ou " la raison".


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  • Jargonneuse, pédante et élitiste la philo? Pourtant il s'agit simplement de questions que les hommes se posent depuis qu'ils pensent,d'un désir naturel de savoir " qui suis je ? ou vais je ? Qu'est ce que la vérité ?

    La philosophie nous est plus familière qu'on ne pense, quant à son vocabulaire, souvent jugé obscur, il est le fruit d'une construction conceptuelle indispensable pour raisonner clairement et lever les ambiguïtés qui entravent la pensée.

    LIBERTE : pour l'opinion, la liberté apparaît comme le pouvoir de faire ce que l'on veut,l'absence de contrainte. Toutefois, cette conception est insuffisante , ne serait ce que si l'on tient compte des imperfections de notre nature. La présence d'autrui est également une limite irréductible qui dément cette première définition simpliste. Par ailleurs, elle nous conduit à confondre liberté et désir alors que paradoxalement être libre implique aussi de faire le contraire de ce à quoi une inclination immédiate nous incite.Sous ce rapport par exemple, nous ne nous enfuyons pas du cabinet du dentiste alors que notre désir premier est bien de céder à cette tentation. Pour éviter ces confusions, on peut caractériser la liberté comme la possibilité d'agir selon des choix éclairés par la connaissance et la raison. En effet, la liberté implique de poser un acte. La liberté de cet acte sera proportionnelle à l'extension des possibles qui nous sont offerts et que la connaissance ainsi que l'usage de notre raison nous conduit à départager de manière autonome. En conséquence, être libre, c'est agir et penser par soi meme en toute connaissance de cause sans être la proie d'un penchant ou d'une puissance étrangère.

    METAPHYSIQUE :

    Originellement, le mot métaphysique servait à désigner les textes d'Aristote classés après ceux consacrés à la physique. Par une extension abusive du préfixe méta, on a progressivement considéré la métaphysique comme la recherche portant sur tout ce qui se trouve au-delà de la nature, tout ce qui relève d'une transcendance. On parle aussi parfois de science de l'être en tant qu'être ou de philosophie première.


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  • Apprendre la philosophie ?  Elle nest nulle part. Personne ne sait quoi vous dire de lire. Aucun philosophe  ne sera jamais d'accord avec son voisin  pour affirmer " là se trouve la philosophie, lisez ce chapitre  et puis vous  saurez la philosophie, vous en aurez fait le tour"

    Il n'est pas question d'ingurgiter des connaissances, il est question d'abord et avant tout de s'exercer à une activité. On peut l'appeler " pensée" réflexion" , "philosophie". La dénomination, ici n'a pas grand interêt. Ce qui compte, c'est que cette activité soit personnelle.. Penser est comme respirer, manger ou dormir: personne, absolument personne ne peut le faire à la place de l'autre ... Pas même  les philosophes ...

    Chez les philosophes on trouve les outils, des chemins déjà balisés, des aides... Mais on n'y trouve pas sa propre pensée.. Celle ci ne sera repérable que par soi même, dans sa propre tête...il faut se dire  que les ouvrages des grands penseurs, les systèmes existants, les raisonnements déjà exposés, sont là pour permettre d'aller loin , ou plus vite dans ses propres pensées... Aucun livre ne pourra penser à la place de la personne.

    D'un autre coté, il est évident que par soi même, tout seul, sans aucune aide, aucun support, aucun point de départ,on ne saurait aller loin.. mais sans les instruments fournis par les philosophes, sans les questions sur lesquelles ils ont déjà travaillé et les solutions qu'ils ont tenté de construire,nous n'avancerions pas..


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