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Primauté de la poésie
Parmi tous les talents dont nous sommes nantis
Je crois que ce qui prime, c’est bien la poésie
C’est beau les mathématiques
Mais très rébarbatif aussi
Le rêve n est pas permis
Deux et deux font quatre et c’est fini
La poésie , par contre , permet toutes les fantaisies
Ce qui est vrai aujourd’hui
Se transformera demain au gré de nos envies
Et c’est bien mieux ainsiDeux et deux font quatre , c’est immuable
Berk , cette vérité incontournable
Me donne le cafard
Je préfère , avec Athéna
Déesse de la sagesse et des arts
Lire Baudelaire ou écouter Mozart
Ecrire un poème , un conte ou mon journal
La rigueur scientifique me sape le mental
Les économiste sont des matheux , voyez le résultat
Laissez place aux doux rêveurs du Mont ParnasseDeux et deux font quatre , quelle monotonie
J’en suis paralysé comme un zombie
Aurais-je encore le goût de rire
Devant cette évidence qui me poursuit
C ‘est immuable et tout est dit
Deux et deux font quatre , j’en suis baba
Mais huit sur deux c’est aussi quatre
Et douze sur trois , et seize sur quatre
Alors , matheux , n’est-ce pas prétentieux
De te croire au-dessus des dieuxArrive , Poète , prends enfin
Les choses en mains
Le monde s’en trouvera bien mieux
En étant un peu plus harmonieux
Rempli de la douceur de tes rimes
Il deviendra plus vrai , adieu la frime
Tu règleras nos maux par la candeur
De tes pensées tournées vers le bonheur
Et dites de mille façons
Sur tous les tons .
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On aimerait comprendre le fonctionnement de l’être humain, changer et aller mieux, mais on n’a pas forcement le temps de lire d’imposants ouvrages de psychologie, voici donc, en quelques articles un résumé de la connaissance de soi et de son vécu…Dire l’essentiel en peu de mots : A comme Amour,B comme bonheur, C comme communication …
K COMME KLEENEX
Pleure t-on forcément chez le psychologue ? Doit-on s’armer d’une boite de kleennex lorsque on entre dans son cabinet ? Non, bien sur, car il en dispose plus d’une boite …
Plus sérieusement, les larmes ne sont pas nécessairement au rendez vous lorsqu’on entreprend un travail sur soi. Cette croyance erronée provient de la confusion qui règne encore entre le travail d’une psychologue et celui d’un psychanalyste.
Le psychologue aide son patient à :
- mettre des mots sur son vécu et ses sentiments problématiques.
- résoudre une difficulté particulière( par exemple problème de communication avec son conjoint).
- comprendre et modifier certains comportements ( alcoolisme-violence, etc …)
-apprendre de nouvelles attitudes ( affirmation de soi, gestion de la colère, etc ….)
Il n’est absolument pas nécessaire de remonter le temps et de raconter son enfance, contrairement aux idées reçues.
QUI SONT LES PSYCHOLOGUES ?
Un psychologue ne peut se prétendre tel et exercer en cabinet que s’il a achevé une formation universitaire complète couronnée d’une maîtrise ( ou diplôme équivalent). Sa formation ne l’autorise pas à entreprendre des psychothérapies. Pour cela, il doit encore effectuer une formation post grade poussée notamment au contact des patients psychiatriques ainsi que de nombreuses heures de supervision et de travail sur soi ..
Chez le psychanalyste au contraire, on va faire un long et patient travail d’exhumation de conflits et de traumatismes refoulés dans l’inconscient. Les souvenirs, les rêves, les lapsus, toutes les pensées même les plus anodines servent de matériel pour trouver un accès à la partie sombre du psychisme. Au cours de l’élaboration, des motivations secrètes et des affects refoulés ont toutes les chance de refaire surface dans la conscience, entraînant pleurs et colères.
LE ROLE DES LARMES :
Au delà de ces différences de nature professionnelle, on peut s’interroger sur la place des larmes et de la tristesse dans la société actuelle. Pourquoi serait-il honteux ou inconvenant de se laisser aller à verser quelques larmes, à montrer sa détresse ?
- Est ce le résidu d’une éducation rigide et castatrice qui relègue l’expression des émotions dans le royaume de l’interdit?( un vrai homme ne pleure pas, par exemplel)
-Est ce la gêne de montrer sa faiblesse et sa vulnérabilité aux yeux des autres ?
- Est ce le résultat d’un conditionnement véhiculé par les modèles présentés sur les écrans de cinéma et de télévision?
Mais à force de contenir sa tristesse, de l’intérioriser ,on finit par l’imprimer dans son organisme et par mettre en péril son équilibre. Des troubles de nature psychosomatique peuvent apparaître, tel des ulcères, des eczémas, des poussées d’herpes, de même que des troubles psychiques ( dépression, angoisse) ..Il a même été démontré que les défenses du corps, son immunité, accusent une diminution marquée à ces occasions, rendant les maladies de toutes sortes plus probables.
Il est donc recommandé d’extérioriser sa tristesse et de laisser couler ses larmes.
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OMBRE ET LUMIERE
Il y a un temps où ce n'est plus le jour, et ce n'est pas encore la nuit. Ce n'est qu'à cette heure-là que l'on peut commencer à regarder les choses, ou sa vie C'est qu'il nous faut un peu d'obscur pour bien voir, étant nous-mêmes composés de clair et d'ombre.
(Christian Bobin)
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Les fleurs : Elles naissent dans un mystère
Et jaillissent de la terre,
Avec toutes les couleurs,
Elles apportent le bonheur... Les fleurs
Dans la rosée elles s'ouvrent
Et le soir elles se couvrent,
Sans faire le moindre bruit
Pour s'endormir la nuit.
Elles cherchent le soleil
Qui passe dans le ciel,
Elles se gorgent de chaleur
Et adorent la douceur.
Elles invitent les abeilles
A boire dans leur stigmate,
Pour emplir des corbeilles
De pollens dans leurs pattes
Travaillant de longues heures
Elles emportent en leurs mains
Des grandes prairies de fleurs
Qui renaîtront demain...
Les fleurs ont un langage
Qui parle aux gens sages,
Pour leur dire en silence
Tout l'amour que l'on pense ...
Nobles fleurs d'élevages
Qui font de longs voyages,
Petites fleurs des champs
Que ramassent les enfants.
(Jean-Claude Brinette)
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LE LANGAGE DE LA VIOLENCE
Pour éviter la violence, pour la faire cesser, il est nécessaire d'instaurer le dialogue, de mettre des mots à la place des coups. La non violence passe donc par le langage, mais quel langage ? Car chacun sait combien un mot peut déclencher la furie de l'autre, combien une phrase peut enfermer autrui plus surement que des barreaux.
Il y'a un langage la violence. C'est un langage qui juge, dévalorise, nie l'existence de l'autre, méconnait toute émotion. Le nazi Eichmann , emprisonné à Jérusalem, a dit dans sa confession avoir utilisé le Fachsprache ou " langage du métier",un langage niant la responsabilité. C'était les ordres des supérieurs, la ligne politique.
Il y'a le langage de la non violence, celui qui écoute et respecte, celui qui reconnaît l'autre, qui partage des émotions,exprime des besoins.
Le langage de la violence est celui que nous avons tous appris,car on apprend à parler le langage de ses parent, et pour la plupart des parents d'hier c'était celui des jeux de pouvoir. Ils avaient toujours raison et savaient mieux que nous ce qui était bon pour nous. Il va sans dire que tout ce qu'ils faisaient étaient pour notre bien même lorsque cela nous faisait souffrir. Nos émotions avaient peu de poids. La colère surtout était bannie, et il était particulièrement mal venu de se facher contre ses parents. Nous avons donc appris cette langue du pouvoir sur l'autre, et une fois adultes nous avons tendance à la manier à notre tour. Sa particularité est le déni des émotions pour faire place au jugement.
Le langage de la non violence devra donc permettre de reconnaître et partager des émotions ainsi que d'éviter tout jugement.
LES RACINES DE LA VIOLENCE : contrairement à une idée admise, la violence n'est directement liée ni à l'injustice, ni à la blessure,ni à la frustration mais à l'impuissance à gérer ses affects devant ces situations difficiles, à exprimer ses besoins et à recevoir satisfaction. La distinction est d'importance: c'est l'impuissance qui préside la violence. Quand les émotions ressenties à l'occasion de la blessure ou de la frustration sont exprimées et entendues, la personne qui les subit peut restaurer son integrité. La violence n'est pas colère, elle est l'échec de la colère.
Quand on n'a pas la possibilité de s'affirmer, d'être entendu,de résoudre un problème, on se sent impuissant et de plus en plus dépendant d'autrui. A la douleur s'ajoute le ressentiment! trop de besoins non satisfaits, mais surtout l'absence de pouvoir réel sur sa vie font le lit de la violence. La haine est accumulation de sentiments d'injustice, de détresse, de frustrations qui n'ont pas su trouver d'issue.
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