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    MA PENSEE DU SOIR

     

     

    on ne mesure pas la valeur d'un homme à la hauteur de ses succès mais à sa façon de gérer ses erreurs .......

     

     

     

     

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    L'optimiste est l'homme qui regarde vos yeux....

     

    Le pessimiste est l'homme qui regarde vos pieds....

     

    GILBERT CHESTERTON

     

     

     

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  • LA BETE DU GEVAUDAN - 1764

     

     

    Pendant trois ans, de 1764 à 1767 dans la province du Gevaudon, l'actuelle Lozère, une bête iconnue agresse et tue, provoquant l'angoisse et la superstition de toute une population. Ceux qui réchappent à ses griffes la décrivent comme un animal ressemblant à un loup, aux pattes puissantes, aux mâchoires destructrices et à la queue touffue. Dans une région couverte de montagnes, de grottes et de forêts, les recherches sont particulièrement difficiles et laissent les hauts dignitaires impuissants face à la sauvagerie des actes commis. Les cadavres des victimes portent les traces d'une férocité rarement observée.  Le plus souvent, le ventre est déchiqueté, la gorge est tranchée.

     

    Aux yeux de ceux qui l'ont croisée, la bête a un comportement singulier et déroutant. Elle s'aventure sur des prairies  occupées par les troupeaux mais elle s'en prend d'abord aux femmes, aux enfants, à la campagne comme en bordure  des bourgs. Traquée pendant des heures, elle est capable de continuer à provoquer la population le soir, en rôdant autour des maisons. Insensible aux coups de fourche qu'elle reçoit, elle l'est également aux coups de fusil. Cette invulnérabilité  a fait dire qu'elle était une créature de Satan, envoyée sur terre pour punir les pécheurs et les hérétiques, ou un homme déguisé pour assouvir ses pulsions morbides.

     

    Face au désastre, les autorités réagissent vite. Etienne Lafon, syndic du diocèse de Mende, en appelle à la participation des dragons qui, placés sous le commandement du capitaine Duhamel, chassent la bête à partir du mois de Septembre 1764. Parallèlement, les paysans s'arment de leurs outils et se lancent dans d'importantes battues, en vain. Deux mois plus tard, la Gazette de France, journal officiel du royaume, publie une première description de l'étrange animal, qui, des lors , suscite à la fois la peur et la fascination dans tout le pays.

     

    Le 12 janvier 1765, c'est tout un groupe d'enfants qui rencontre la bête. Ayant courageusement défendu la vie de ses jeunes amis, le très modeste Jacques Portefaix reçoit une prime de trois cents livres et se trouve protégé par la monarchie qui lui fait épouser une carrière militaire. Peut-être s'agit-il là d'un vif encouragement de la part du roi Louis XV en direction de la population locale à vaincre l'animal. Mais les battues n'offrent aucun résultat et le commandant Duhamel se retire.

     

    C'est un louvetier, Martin Denneval, fort de ses précédents succès qui prend le relais en offrant ses services au mois de fevrier 1765. Ses observations lui font rapidement dire que la bête n'est probablement pas un  loup. Alors que les frères Martel de la Chaumette prétendent avoir tué l'animal, à tort, les soupçons se tournent en direction de deux hommes, Jean Chastel et son fils Antoine. Ces derniers traïnent une mauvaise réputation et sont des cibles toutes trouvées pour une population devenue paranoïaque au regard d'un bilan particulièrement lourd. En un an, la bête a tué soixante six personnes.

     

    Versailles supporte mal l'immobilisme dans lequel est plongé le Gévaudan. Louis XV décide d'y envoyer son porte-arquebuse, le marquis François Antoine de Beauterne. L'optimisme des habitants  provoqué par l'arrivée du représentant du roi, est de courte durée. La créature continue de se cacher et de sévir dans un périmètre qui ne cesse de s'élargir. Enfin le 21 septembre, Beauterne annonce avoir tué l'animal qui est identifié par quelques survivants et dont le corps empaillé est présenté à la cour de Versailles. L'affaire est officiellement close et le porte-arquebuse se retire du Gévaudan.

     

    Pourtant, à partir du mois de décembre 1765, les agressions reprennent. Face au silence du roi, la région seule se mobilise. Le marquis Jean Joseph d'Apcher organise de nouvelles battues auxquelles participe toute la population paysanne. Le 19 juin 1767, Jean Chastel tue un loup, reconnu responsable des horreurs qui frappent le pays depuis trois ans.. Fier de son exploit, il se présente à Versailles où il n'obtient aucune distinction. Il permet néanmoins aux habitants du Gévaudan de retrouver une certaine tranquillité. La bête ne frappera plus jamais.

     

    Des questions subsistent . Y'avait-il un lien entre Chastel et l'animal? L'idée que l'homme avait dressé la bête avant de la tuer de ses propres mains a été avancée. Une autre hypothèse: celle de la réunion des actes de plusieurs loups n'est pas à exclure. A moins que, considérant la nature trop craintive de ces animaux, il se soit agi des actes d'un seul homme,Chastel en l'occurence, couvert de fourrures et protégé des balles qu'il pouvait recevoir.

     


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  • LES CURIE  :  la famille des prix Nobel

     

    S'il est un nom indissociable de la radioactivité,depuis la découverte du radium (1898) jusqu'à la création des laboratoires de physique nucléaire, c'est bien celui des Curie.

    Tout d'abord, il y'a Pierre Curie (1859-1906) et sa femme Marie (1867-1934). Tous deux, avec Henri Becquerel, reçurent le prix Nobel de Physique, en 1903 pour leurs travaux sur la radioactivité naturelle. Cette découverte apporta d'immenses moyens d'étude sur la constitution de l'atome et du noyau atomique, et trouva des applications multiples en physique, en chimie et en thérapeutique.

     

    En 1911 Marie Curie isola le radium à l'état métallique et fut récompensée par un second Nobel, de chimie cette fois. Sa fille Irène, qui se maria en 1926 avec un autre physicien, Frederic Joliot, découvrit en 1934 avec son mari le0rincipe même de la radioactivité artificielle.

     

    Irène et Frédéric Joliot-Curie reçurent pour leurs recherches le troisième prix Nobel de la famille, celui de chimie, en 1935.

     

     

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    SALVADOR DALI:  le surréalisme au quotidien

     

    Peintre, graveur, et écrivain catalan, Salador Dali fut, de son vivant " l'artiste le plus célèbre du monde ......après Picasso. 

     

    Ce fils de notaire s'est identifié,pour le meilleur et pour le pire, au surréalisme le faisant même entrer  dans les chaumières par le biais de la télévision, et de la publicité. Les moustaches, l'accent, les excentricités de ce clown de génie sont dans toutes les mémoires. Malgré un énorme déchet, dû à une surproduction mercantile, son oeuvre est l'une des plus audacieuses et des plus accomplies de la peinture surréaliste dont il fut le fougueux animateur de 1929 a 1939.  Il  a collaboré avec le cinéaste Luis Bunuel, mis au point une  méthode paranoïaque-critique, et transcrit ses hantises à dominante sexuelle, morbide et scatologique, sur des toiles dont la facture académique compense la stupéfiante invention onirique.

     

     

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    CLAUDE DEBUSSY :    un maître solitaire

     

    Toute l'existence de Claude Debussy s'est déroulée à Paris, dans la plus grande discrétion.Ce n'est pas par hasard que ses camarades du Conservatoire l'avaient surnommé le Prince des ténébres.

     

    Epris de liberté, il a refusé le carcan de l'harmonie classique et les modèles du passé, ne se reconnaissant qu'un seule maître " le vent qui passe ". Tout lui a été bon pour écrire sa musique: l'exotisme de la Russie, de l'Espagne, de la Grèce ou de Java., mais également de Wagner et Erik Satie. Il a pris son bien où bon lui semblait. Dans l'art vocal, il a renouvelé les traditions issues de l'aria et du lied, privilégiant une sobriété proche du langage parlé. En revanche, il a développé au piano une richesse extrême dans les accords, les rythmes, les sonorités, donnant à sa musique la profonde sensualité qui la caractérise.

     

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    CHRISTIAN DIOR : la bombe du new-look

     

    Il suffit parfois d'une seule journée pour changer un destin. C'est ce qui est arrivé à Christian Dior. A 42  ans, cet homme tranquille, au physique plutôt banal, créa sa propre maison de haute couture, sur le tard, grâce à l'appui financier de Marcel Boussac. Il lança sa première collection, sous la neige et en pleines restrictions, le 12 février 1947 au 30 avenue Montaigne.

     

    Contraste saisissant entre un Paris glacé et presque affamé et le luxe éblouissant de la bombe lancée par Dior: la mode new-look.  Le succès fut immédiat et complet. Devant l'extrème  élégance des mannequins- tailles de guêpe, jupes longues en corolle, le tout coiffé d'immenses capelines- les observatrices américaines s'extasièrent - ""  Dieu veuille secourir ceux qui ont acheté avant d'av oir vu la collection de Dior, écrivit une journaliste. Il est génial, il a tout changé ! "

     

    Toujours est-il  que la mode s'était trouvé un nouveau roi et que les retombées économiques furent immenses, des deux côtés de l'Atlantique.

     

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  • UN-PEU-DE-FOLIE-EST-NECESSAIRE-POUR-FAIRE-UN-PAS-DE-PLUS.jpg

     

    Un peu de folie est nécessaire pour faire un pas de plus ....

     

    Bon we à tous !


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