• Désolee je vous ai souhaite une bonne journée de mercredi, alors que nous serons mardi, .....La fatigue, la fatigue ... ceci ne m'empeche pas de vous souhaiter une bonne journée de mercredi aussi ...

    Bisous à tous !

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  • Un petit coucou à tous - pas d'articles ce soir - je  pars tres tot demain matin à Marseille pour déposer mon fils à sa cure ..........

    Bonne journée de mercredi !

    bisous 



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  • LE BONHEUR C'EST DANS LA POCHE


    LE CHANT DES COULEURS !

    Peur de faire  jurer les couleurs ?  Osez le mélange des teintes qui est un hymne à la joie...

    Pour semer la bonne humeur, mariez le rose et l'orange, le vert et le corail, le violet et le jaune, surlignez de rouge votre manteau noir .... Quelle harmonie!   ni perroquet,  ni criard, ni trop voyant ... Autour de vous, dans la rue, au travail, on flashe sur vous .

    Normal, avec un look qui fait chanter les couleurs..








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  • LE ROMAN SOCIAL EN FRANCE

    Évoquer le roman social, c’est établir dans quelles conditions s’est faite l’entrée du peuple en général, et du monde du travail en particulier . La tendance s’amorce au XIXe siècle dans des œuvres encore teintées de romantisme, puis progressivement plus réalistes.
    Il faut toutefois attendre Emile Zola pour voir le monde ouvrier devenir un sujet littéraire et le roman entrer en politique en prenant la défense du prolétariat naissant. Plusieurs écrivains engagés issus du peuple prennent le relais. Le développement des revendications sociales et l’effroyable bilan humain de la guerre 14-18     alimentent  la littérature militante.

    Après la Seconde guerre mondiale, le monde du travail demeure au centre de la littérature engagée. Mais l’évolution économique dans la seconde moitié du XXe siècle, avec notamment la transformation de la classe ouvrière et l’apparition de nouveaux exclus , chômeurs et quart  monde, , modifie la donne du roman social. Ce dernier se fait «  noir «  et emprunte souvent la voie du roman policier pour dénoncer les dysfonctionnements d’une société en crise.

    LE PARADOXE DU ROMAN SOCIAL :

    Le roman est une œuvre de fiction, alors que les phénomènes sociaux renvoient à la réalité la plus concrète :  le «  social »   l’époque ou naît le genre littéraire du «  roman social » c’est  l’univers du prolétariat ouvrier naissant.

    C’est précisément cette association qui donne au genre toute sa force. Œuvre d’imagination, le roman permet de mettre  en scène la vie d’un nouveau personnage.

    L’homme du peuple, l’ouvrier, le prolétaire- évoluant dans un nouveau décor- l’usine, la mine, l’atelier, la rue. Le roman donne à son auteur toute liberté de décrire avec réalisme un monde en pleine transformation économique et sociale …

    En décrivant les mœurs, les conditions de vie, les aspirations du monde ouvrier, le roman social informe. Ce faisant, son auteur ne fait pas seulement œuvre de documentaliste. Ne se contentant pas de témoigner, il dénonce aussi les imperfections et les excès  d’une évolution de la société qui se fait souvent au détriment de ces nombreux figurant qui constituent le peuple.

    Il met en lumière  les nouveaux rapports de force entre les classes sociales  en cours de formation.

    L’ENTREE EN LITTÉRATURE DU MONDE DU TRAVAIL :

    En France c’est à partir de 1830 quo’apparaît la veine du roman social. Plusieurs auteurs situent leurs intrigues dans les milieux qui subissent de plein fouet la révolution industrielle, dans les villes, les ouvriers, dans les campagnes, les paysans sans terre

    -Des peintures encore teintées de romantisme :

    - Eugène Sue : publie en feuilleton «  les Mystères de Paris ». L’Oeuvre connaît aussitôt un immense succès. Les bourgeois découvrent avec une curiosité un peu malsaine, les «  barbares » qui vivent au milieu d’eux. De leur coté, les gens du peuple se reconnaissent dans cet ouvrage écrit pour eux. Sue y expose avec réalisme le problème fondamental de la ségrégation entre les classes supérieures  et les classes laborieuses. Le crime y est évoqué comme une conséquence de la misère, faisant apparaître les classes populaires comme des classes dangereuses.

    -George Sand se penche sur le monde des paysans dans la « Mare au diable ». A  l’expression des sentiments se mêle  dans ce roman l’affirmation de quelques revendications  sociales.

    -Dans Les misérables, Victor Hugo entraîne avec romantisme son lecteur dans une épopée figurant la marche du Mal  vers le Bien, de l’injustice vers la justice, dont l’ancien forçat Jean Val jean constitue la principale incarnation.

    -Honoré de Balzac  puise la matière de «  Comédie humaine » presque uniquement dans les villes. Il y dénonce les travers de la société libérale et bourgeoise issue de la révolution de 1830. La famille, le travail, l’argent et les relations qu’ils induisent sont au centre  de la plupart de ses romains. Le monde paysan n’apparaît dans son œuvre que pour montrer en quoi il est la proie de la petite bourgeoisie.

    -Adepte de l’art pour l’art, Gustave Flaubert n’en décrit pas moins  avec réalisme la société de son temps animé par le souci  obsédant de ne rien livrer qui n’ait été vérifié, contrôlé, vu de ses propres yeux. La bourgeoisie  et son étroitesse d’esprit  y sont décrites sans fard, que ce soit dans «  Madame Bovary «  ou dans  « Bouvard et Pécuchet ».

    Célèbre pour ses nouvelles, Guy de Maupassant est lui aussi habité par une colère rageuse contre les bourgeois, contre la guerre et contre la religion. Il exprime avec réalisme et pessimisme sa sympathie pour les petites gens et les misères humaines. Son roman «  une vie » décrit le calvaire d’une femme trompée et ruinée.

    Certains écrivains, parmi lesquels Emile Zola, pensent que le souci du document vrai et de l’objectivité du romancier ne suffit plus. La réalité économique dont-ils sont les témoins les scandalise. La façon dont l’industrie emploie des milliers de travailleurs sans droits dont l’exploitation n’a pas de limites, les conditions de vie réservées à ce prolétariat les incitent à réagir.

    Dans le Roman Expérimental, Emile Zola fixe les contours de la littérature qu’il entend défendre de la motté rature qu’il entend défendre et qui repose sur l’observation de la réalité  et le témoignage, afin de dénoncer le double déterminisme qui contribue à l’aliénation de l’individu.

    Épris de justice, Emile Zola s’engage dans «  l’affaire Dreyfus » du nom d’un officier juif injustement condamné aux travaux forcés à perpétuité pour espionnage. Publié dans «  L’ Aurore »  son article intitulé «  J’accuse » dans lequel il met en cause la hiérarchie militaire , fait scandale. Condamné, Zola doit se réfugier en Angleterre, mais son action n’est  pas étrangère à la grâce puis à la réhabilitation de Dreyfus.

    LA LITTÉRATURE ENGAGEE

    L’engagement des intellectuels  et notamment des écrivains contre le nazisme durant l’avant guerre et le second conflit mondial laisse la place dans la période suivante à une lutte politique entre les forces de gauche et celles de droite. Après la parenthèse de la guerre, les revendications sociales refont surface.

    Jean Paul Sartre écrit «  les chemins de la liberté «   - Pour lui, l’existence se fonde sur un combat moral entre la liberté et son  refus.  L’engagement aux côtés du peuple est un devoir.

    Engagé au côté du parti communiste, le poète et écrivain Aragon est l’auteur de plusieurs romans qui décrivent la réalité sociale et incitent le lecteur  à œuvre à l’vainement d’un monde moins inhumain…

    LE PHENOMENE SIMENON

    Le belge Georges Simenon est sans conteste un des plus fameux représentants contemporains du roman  social.  A Partir des années 30 cet auteur prolifique a rénové le style du roman policier en y introduisant notamment une forte dose de réalisme social.

    Georges Simenon a écrit quelque quatre cents romans qu’il a vendu à sept cent millions d’exemplaires à travers le monde. La série des «  Maigret » a été inaugurée en 1931 avec Pietr Le Letton.
    Chaque enquête de son célèbre commissaire Maigret est l’occasion de pénétrer une ville, une activité professionnelle, un milieu social. Une certaine forme de fatalité sociale est d’ailleurs souvent à l’œuvre dans ses romans. Le style inimitable de Georges Simenon , qui fut aussi grand reporter, fait de Jules Maigret un «  passeur » qui nous introduit de manière unique dans la fourmilière humaine …


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  • Trop de caféine , ce qui explique mon zele d'écriture ....

    Voici quelques réponses souvent déconcertantes, insolites, drôles, mais toujours scientifiquement ou historiquement indiscutables aux questions que tout le monde se pose sans avoir jamais osé le dire.


    Aujourd'hui  : BEETHOVEN

    Devenu sourd, comment Beethoven a t-il pu continuer à composer ?

    l'exemple de Ludwig Van Beethoven donne raison à tous ceux qui affirment que le génie créateur s'exprime dans la souffrance et illustre le plus souvent une douleur tenace. Né à Bonn (Allemagne) le futur compositeur des plus amples symphonies de l'histoire de la musique connaît une enfance difficile. Ténor à la chapelle princière, son père lui impose une rude éducation musicale avant de sombrer dans l'alcoolisme. A la mort de sa mère, Ludwig doit renoncer à ses études à Vienne pour prendre en charge sa famille. Finalement Beethoven peut rejoindre Joseph Haydn à Vienne ou il se fixe définitivement, il acquiert une grande popularité de pianiste virtuose. L'aristocratie viennoise se précipite pour admirer les fougueuses interprétations du génial improvisateur. Mais les ennuis commencent! Beethoven perçoit les premiers signes de la surdité, un trouble qui ne cessera de s'amplifier et qui déjà le tenaille. Sa surdité naissante perturbe énormément sa vie sociale,  aussi demande t-il à ses proches de garder secret  son handicap.

    Dans la correspondance à ses très proches amis, Beethoven parle régulièrement de la souffrance que lui inflige sa surdité, car d' année en année, son état se détériore, mais Ludwig ne désarme pas, il poursuivra sa carrière de concertiste pendant treize ans.

    La situation de Beethoven se dégrade terriblement à partir de 1820, il tente de diriger " Filelio" au josephstadt  - à cette époque il est complètement sourd- mais c'est une catastrophe, il doit renoncer à conduire l'orchestre à l'entracte, impossible pour les musiciens de suivre son tempo. Son ami et biographe Anton Felix précise que cette journée restera marquée à jamais dans l' esprit  du compositeur qui ne se remettra pas de ce désastre.

    Des lors, Beethoven va se murer dans une douloureuse solitude ou l' énergie et le désespoir se mêlent . Mais puisqu'il ne se produit plus en public il n'a plus du tout le souci de plaire. Aussi continue t-il de composer avec davantage de liberté des oeuvres qui resteront de véritables monuments de l'histoire de la musique.

    Ludwig Van Beethoven  a toujours considéré son art comme un moyen d' expression du coeur et des états de l'âme de l'individu. et les derniers instants de sa vie seront fort logiquement des plus créatifs, ne donnant plus de concerts, il consacrait désormais tout son temps à composer. Dans la plus ardente tradition romantique, la souffrance paraissait enrichir son talent.

    Pour une personnalité de la stature de Beethoven, tous ceux qui l'ont cotoyé confirment que rien n'aurait pu entraver l'expression de son génie.  Son ami Schindler explique par le menu comment son ami continuait de composer. Du moins, donne t-il des détails pratiques qui concernent essentiellement l'organisation matérielle des journées du maître. Quant à la question de savoir comment Beethoven pouvait encore écrire de la musique, Schindler faisait remarquer : " comme tous les grands compositeurs, Ludwig se contentait de transcrire à son bureau les notes qu'il entendait dans sa tête.Autrement dit, pour composer une symphonie, point besoin d'entendre un piano jouer .

    Vers la fin de sa vie, Beethoven s'aventurait parfois dans d'improbables interprétations au piano ou au violon. Mais sans le moindre repère sensoriel extérieur, il ne savait plus guider son énergie ni maîtriser sa technique.  Notamment l'indispensable subtilité entre main gauche et main droite n'existait plus du tout, précise  Schindler. Et son ami d'ajouter : " il s'agissait pour nous tous de pénibles moments, atroces pour les oreilles" , mais aussi d'immenses instants d'émotion, tant un irrémédiable fossé se creusait entre les admirables compositions du musicien et ce simple bruit que ses mains conduisaient.

    Beethoven ne savait plus jouer ce qu'il entendait dans sa tête, fort heureusement il sut continuer à l'écrire.





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