• "  JE  FAIS UN REVE "           MARTIN LUTHER KING

    Pendant la guerre de Sécession en 1863, le gouvernement fédéral d'Abraham Lincoln ( nordiste) avait émancipé les Noirs américains. Mais cent ans plus tard, la ségrégation les empêche toujours d'exercer leurs droits civiques dans les États du Sud. Le président Kennedy a fait de la lutte pour l'égalité raciale l'un de ses objectifs.

    Le pasteur Martin Luther King est un adepte de l'action non violente inspirée de Gandhi. Il appelle au boycott des transports publics qui pratiquent la ségrégation, à des occupations pacifiques et à des manifestations. Le 28 août 1963, su les marches du Mémorial Lincoln de Washington, il prononce ces mots devant 250 000 personnes ( dont 60 000 blancs) : 

    "  je rêve qu'un jour, sur les collines rouges de la Georgie,les fils des anciens esclaves et les fils des anciens propriétaire d'esclaves puissent s'asseoir ensemble à la table de la fraternité.

    Je rêve qu'un jour, même l'Etat du Mississippi, un état qui étouffe sous la chaleur de l'injustice, qui étouffe sous la chaleur de l'oppression, soit  transformé en une oasis de liberté et d justice.

    Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivent un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés à la couleur de leur peau, mais à la mesure de leur caractère.

    Je fais un rêve aujourd'hui! je rêve qu'un jour, là-bas en Alabama, avec ses racistes vicieux, avec son gouverneur aux lèvres dégoulinant , des mots " interposition " et " annulation",  qu'un jour même en Alabama, les petits garçons noirs et le petites filles noires puissent joindre leurs mains avec les petits garçons blanc-es et  les petites filles blanches comme soeurs et frères " .....

    Pour le pasteur King, prix Nobel de la Paix, le rêve a tourné au cauchemar assassiné par un malfrat blanc le 4 avril 1968. " Enfin libre", liron sur son tombeau. En 1983, le Congrès a voté un jour férié en son honneur.

    Aujourd'hui, le Noir, s'il est toujours plus pauvre que le Blanc, a gagné le droit au respect et à sa part du rêve américain.







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  • Quand vient le soir,
    Des cygnes noirs,
    Ou des fée sombres,
    Sortent des fleurs, des choses, de nous :
    Ce sont nos ombres.

    Elles avancent : le jour recule,
    Elles vont dans le crépuscule,
    D'un mouvement glissant et lent.
    Elles s'assemblent, elles s'appellent

    Se cherchent sans bruit,
    Et toutes ensemble
    De leurs petites ailes
    Font la grande nuit.
    Mais l'Aube dans l'eau
    S'éveille et prend son grand flambeau

    Puis elle monte,
    En rêve, monte, et peu à peu,
    Sur les ondes elle élève
    Sa tête blonde,

    Et ses yeux bleus ,

    Aussitôt en fuite furtive,

    Les ombres s'esquivent.

    On ne sait où.

    Est-ce dans l'eau? Est ce sous terre ?

    Dans une fleur ? Dans une pierre ?

    Est ce en  nous ?

    On ne sait pas. Leurs ailes closes

    Enfin reposent.

    Et c'est matin.


    CHARLES VAN LERBEGHE

     

     


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  •  

    Pas d'articles ce soir !

    Les vacanciers sont arrives chez moi!!!

    je repondrai à tous vos commentaires demain! si je peux

    bonne nuit à tous!!

    Bisous à tous


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  • A    quelqu'un qui lui disait : "  il ne faut pas se laver les dents, ça les déchausse!"....  Tristan  Bernard répondit " A ce compte là, il ne faut pas se laver les pieds non plus. Ca les déchausse bien davantage ".

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