• Pour déraciner certains êtres, il faut une tempête,

    Pour d''autres une seule rumeur suffit.



    L'amour et l'argent ne se pêchent pas avec la même canne!



    Même les mots les plus anodins gagnent à être pesés.
    On regrette toujours une réponse trop rapide.


    6 commentaires

  •  Citation du jour que je trouve très belle et émouvante :


    Nous qui avons connu les camps de concentration,

    nous nous souvenons de ces hommes

    qui passaient d'un bâtiment à l'autre pour consoler leur prochain,,

    distribuant leur dernier morceau de pain.

    Ils n'étaient peut être pas nombreux

    mis ils prouvent en suffisance que l'on peut tout enlever à l'homme

    sauf une chose , la dernière des libertés humaines,

    celle de choisir sa propre voie.

     

    VIKTOR FRANKL


    8 commentaires
  • LE CHOIX DES AUTEURS- DES THEMES- DE L'ÂGE

    Il faut se dire en premier lieu que la philosophie ne s'arrête pas, ni dans notre tête, ni dans la société. Nous pouvons continuer à écrire nos pensées et remarques, à noter les citations qui nous plaisent ou qui nous intéressent, continuer à lire des ouvrages, des journaux ,des revues, continuer à écouter la radio et regarder la TV. Et pas seulement bien sur quand il  est question des philosophes! la réflexion philosophique peut se nourrir d'une infinité d'informations et s'exercer sur quantité de sujets.

    D'autre part,nous cherchons les auteurs que nous aimons ou les questions qui nous intéressent, ceux ou celles avec lesquels nous nous sentons à l'aise. Il faut savoir qu'une grande oeuvre philosophique est inépuisable : nous pouvons passer notre existence entière à la fréquenter, nous ferons toujours des découvertes.  Il faut retenir également qu'il existe pour chacun des moments particuliers pour découvrir un auteur.  Une pensée qu'on ne pouvait pas comprendre ni aimer à 18 ou 20 ans peut se révéler importante et " parlante" à 30 ou 40 ans.

    LE CHOIX DES "ENNEMIS"

    Il ne faut pas hésiter à faire le compte des philosophes que nous détestons franchement. Il ne s'agit pas de ceux qui paraissent ennuyeux et incompréhensibles, mais de ceux  qui nous paraissent menaçants, dangereux ou nuisibles.. C'est tout à fait important. " on n'est jamais trop soigneux dans le choix de ses ennemis" disait ironiquement Oscar Wilde.  Il est utile d'avoir des sortes de colère dans la réflexion. " comment peut on penser une chose pareille ? Voila une idée impossible ....." Si nous trouvons des philosophes qui suscitent en nous ce genre de réflexion, il ne faut pas les fuir mais chercher à  approfondir notre jugement juste pour comprendre pourquoi nous réagissons ainsi.

    LA PENSEE ET L'EXISTENCE

    Il faut tenter de mettre en rapport comme on peut, ce que l'on a compris et ce que l'on vit. Notre existence comme celle de tous les êtres humains va traverser des moments de joie,de détresse, des amours, des deuils, des retrouvailles, des ruptures, des choix moraux, des actes politiques, des connaissances du travail, des voyages.... Tout cela a des rapports avec la pensée. Et la pensée, réciproquement entretient des liens avec tous ces moments d'existence.  Il faut tenter de ne pas l'oublier.

    Dans la vie, ce que l'on pensait superflu ou inutile peut se révèler indispensable. Bref, n'oublions pas que les philosophes existent. Nous en faisons partie, chaque fois que nous le voulons vraiment et que nous faisons ce qui est en notre pouvoir pour que cette volonté devienne notre réalité.


    2 commentaires
  • La morale trouve son origine dans l'étymologie latine " moralis", et dénote l'ensemble des attitudes  humaines en rapport avec les moeurs: elle se donne d'abord comme un système de règles et de normes que tout homme est tenu d'observer, tant au plan individuel que collectif, personnel que social.Ll'étiquette anthropologique permet en effet de constater qu'il n'existe pas de communauté humaine, quel que soit son degré d'évolution.,ignorant toute distinction du bien d'avec le mal, la vie sociale dans son ensemble se trouve ainsi prise dans un univers d'interdictions et de prescriptions ayant valeur de contrainte et d'obligation pour le sujet .

    Les valeurs morales sont donc reconnues comme telles par tout homme. Il faut reconnaitre et accepter comme un fait premier le caractère essentiel de normativité de la conscience humaine. Cela signifie que l'homme est un être moral, qui, dans ses décisions volontaires, ne tient pas uniquement compte de son intérêt, mais aussi de celui des autres hommes. L'homme a des exigences rationelles qui ne se réduisent pas à celle d'une raison scientifique ou physicienne  : la science énonce des jugements de Fait, la morale de jugements de VALEUR. Or un jugement de valeur  ne peut jamais se ramener à un jugement de fait. Il suppose une attitude appréciative de l'esprit.   En d'autres termes, la conscience humaine n'est pas seulement conscience psychologique qui nous dit  CE QUI EST  - , elle se pose également comme conscience morale prescrivant  CE QUI DOIT ËTRE .....   Notre conscience est essentiellement morale comme l'atteste le souci constant qu'à l'homme de justifier à ses propres yeux ses intentions et ses actes. La morale suppose la conscience morale, c'est à dire le pouvoir qu'à l'homme de poser des valeurs.

    Ces valeurs sont essentielles à la conduite de notre vie. En effet toute action humaine implique un CHOIX dans la mesure   ou elle est transformation de ce qui est en vue de ce qui doit être.

    4 commentaires
  • Aucun philosophe n'a été dans l'histoire  l'objet d'une vénération aussi unanime que Socrate. L'athénien est devenu un archétype idéal, parce qu'il a marqué " l'ethique professionnelle" des philosophes - c'est à dire  étymologiquement , des " amis de la sagesse"   - d'une façon qui est restée exemplaire pour la plupart de ses successeurs. Il est presque devenu un saint   au sens religieux du terme, parce qu'il n'a pas craint d'affronter la mort au nom de son amour de la vérité. Ce sont la personnalité même de Socrate et sa façon de philosopher qui ont fait de si grandes impressions sur ses contemporains et sur les hommes des époques postérieures,. Ce que nous savons du contenu de sa philosophie n'est finalement pas l'expression de cette personnalité.

    Socrate n'a laissé aucun écrit. Ce que nous savons de sa vie et de ses idées philosophiques repose avant tout sur les témoignages de ses disciples Platon et Xénophon mais aussi sur ceux d'Aristote et Diogène. Comme ces diverses sources sont souvent contradictoires sur sa personne et sur sa philosophie, il est pratiquement impossible de se faire une image cohérente de la personnalité historique de Socrate. Platon en a fait l'interlocuteur principal de plusieurs de ses dialogues, mais en mêlant les conceptions de son maître  à ses propres idées. Les spécialistes discutent toujours avec ardeur  de la part respective de chacun : beaucoup considèrent Socrate comme une pure figure littéraire inventée par Platon, d'autres soutiennent que les paroles de Socrate sont fidèlement retranscrites.


    Socrate est né  à Athènes vers 469 avant J.C., fils de sculpteur Sophronisque et de la sage femme Phainarété, il aurait appris de son père le métier de sculpteur ou de tailleur de pierre, mais on ignore s'il exerça vraiment cette profession.  Au cours de la première phase de la guerre du Péloponèse,Socrate participa en tant qu'hoplite aux campagnes de Delion ,il attira l'attention de ses compagnons d'armes par sa bravoure. Devenu membre du Conseil,il s'acquit la considération de ses concitoyens par son engagement au service de la justice et de l'observation scrupuleuse des lois de l'état.  L'intérêt principal de Socrate allait à la philosophie. Chaque jour,il engageait des discussions dans les rues et sur les marchés d'Athènes,traitant des problèmes fondamentaux de l'éthique et de la politique avec les jeunes issus des familles aisées de la ville.

    En 399   il fut traîné devant le tribunal sous la double inculpationd'impieté envers les dieux et de corruption de la jeunesse, puis condamné à mort par absorption de cigue.  Platon retranscrivit son plaidoyer de défense dans Apologie de Socrate.  Deux dialogues de Platon, le Criton et le Phédon, relatent les derniers entretiens qu'à eus le philosophe emprisonné,avant son exécution. Le Phédon évoque de façon poignante le moment fatidique où Socrate avale la coupe de poison en présence de ses amis intimes.

    7 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique