• PSYCHOTHERAPIES ET PSYCHANALYSE

    Grâce aux médias, et notamment la télévision, chacun sait que tous les «  maux de l’âme » méritent une prise en charge psychologique. Chagrin, phobie, deuil…. Impuissant devant la souffrance, on réfléchit. Consulter ? L’idée de tout changer séduit mais fait également peur. Trois millions de français suivent ou ont suivi une psychothérapie. Seul un quart d’entre eux suivent une analyse dite classique. Ce qui indique que les trois quarts des français qui suivent une thérapie préfèrent les thérapies à court terme, pas forcément basées sur la parole .

    On distingue la psychothérapie :

    - qui vise par une approche psychologique, le traitement de symptôme et le développement personnel - de la psychanalyse, méthode plus longue qui explore le psychisme à travers ses productions conscientes et inconscientes.

    UNE PSYCHOTHERAPIE: POURQUOI ? COMMENT ?

    Une psychothérapie est un ensemble de techniques qui visent au traitement des maladies mentales, des inadaptations ou des troubles psychosomatiques par l’intermédiaire de procédés psychiques. Derrière le label «  psy » se profilent en France environ 50 000 professionnels, dont les psychothérapeutes qui n’ont pas encore de statut réglementé. Alors vers qui se tourner ? Comment s’orienter ?

    Toutes les psychothérapies s’intéressent aux symptômes douloureux ou au développement de la personne, à ses ressources intérieures. Elles offrent au patient une vision différente de sa souffrance, qui le libère de son enfermement ou lui ouvre des perspectives nouvelles. Toute thérapie implique un changement. La thérapie consiste à demander à une tierce personne d’éclaircir les problèmes qui se posent entre nous et nous. Peu importe l’âge, une thérapie pour un enfant ou un adulte ne peut fonctionner que si celui-ci est conscient d’une souffrance et désireux de s’en débarrasser. Le plus souvent, on oppose psychanalyse et psychothérapies. La première , qui est un travail de longue haleine, propose une exploration de l’inconscient, un TRAVAIL PROFOND SUR SOI. Le but de la cure est de réconcilier le patient avec sa vérité profonde et d’acquérir une meilleure connaissance de soi même.

    La guérison, ou plutôt la suppression du symptôme ou l’accès à un mieux vivre n’a pas la priorité, l’objectif est de dénouer l’énigme du symptôme. Les autres thérapies ont pour objectif de privilégier la guérison du patient et accéder à une vie de meilleure qualité. Changer d’abord, comprendre si nécessaire. On peut dire que l’efficacité d’une thérapie ou d’une analyse dépend du savoir faire du praticien, beaucoup plus que de la méthode utilisée. De façon schématique, on peut dire que la thérapie brève est préconisée quand le problème est précis, ponctuel et bien circonscrit: arrêter de fumer, de rougir , d’être stressé… Une thérapie brève ou moyenne peut être indiquée en période de crise : difficultés relationnelles (sexuelles, conjugales, professionnelles . Une psychanalyse est recommandée pour des personnes qui vont «  assez bien » dans la vie sociale et qui souhaitent entrer dans un processus de connaissance de soi. En prenant conscience de la manière dont leurs souffrances enfouies s’enracinent dans leur histoire personnelle.

    LES PSYCHOTHERAPIES DE COURTE DUREE

    LES THERAPIES COMPORTEMENTALES ET COGNITIVES

    Elles visent à déconditionner les patients de certains blocages ou phobies. ; peu à peu le patient est mis face à des situations qui l’angoissent pour apprendre à dépasser des obsessions ou des troubles post-traumatiques. Ces thérapies sont généralement assez courtes et localisées sur la guérison de symptômes.

    Les thérapies comportementales corrigent un comportement ,une peur, une obsession, une inaptitude.

    L’HYPNOSE ERIKSONNIENNE

    Elaborée par un psychothérapeute de renommée internationale, Milton Erickson , le thérapeute travaille sur les états de conscience modifiées (EMC) permettant de mobiliser les souvenirs enfouis et les ressources profondes de l’inconscient. L ‘individu plonge dans une forte suggestibilité. L’objectif est de libérer l’inconscient pour que le patient adopte d’autres comportements. L’hypnose permet de contourner les résistances de la conscience. Il faut compter cinq à six séances pour voir apparaître des changements . La durée est de quelques semaines.

    LA SOPHROLOGIE

    La sophrologie vise «  l’harmonie de la conscience » par le renforcement du schéma corporel, la visualisation et la stimulation de l’imaginaire. A terme, elle elle crée des automatismes basés sur le contrôle de soi. La sophrologie est à la fois une science qui étudie la conscience de l’homme , une philosophie humaniste et un ensemble de méthodes d’entrainement utilisant la relaxation. Cette méthode est inspirée de l’hypnose et maintient l’activité consciente à la frontières de l’endormissement. Elle dure de quelques semaines à une année à une raison d’une séance par semaine.

    La sophrologie convient à tout âge, elle aide à trouver son équilibre , prévient les tensions et les surmenages et supprime des troubles tels que l’insomnie, la spasmophilie, l’angoisse, la timidité ou encore le manque de confiance en soi.

    LES PSYCHOTHERAPIES DE MOYENNE DUREE

    Le psychodrame : c’est une psychothérapie de groupe fondée sur le jeu théâtral visant à libérer les individus de leurs comportements. L’efficacité thérapeutique repose sur la fiction du jeu qui déjoue la censure.

    La gestalt thérapie : c’est une approche globale de l’individu selon les cinq principales dimensions de l’être ( physique, affective, intellectuelle, sociale, et spirituelle).. Le travail es ta la fois verbal et corporel et se pratique à la fois en thérapie individuelle et en thérapie de groupe. Le but de la thérapie est de rendre le patient capable de ne pas dépendre des autres et délai faire découvrir qu’il peut faire beaucoup de choses seul .. La durée est d’une séance par semaine pendant deux ou trois ans .

    La thérapie familiale : Dans ce cadre, le symptôme de l’enfant n’est plus interprété comme le seul signe de difficultés individuelles mais plutôt comme le révélateur de relations dysfonctionnelles impliquant la famille entière. Le thérapeute se concentre sur la détermination des rôdes et des places de chacun et aide à la positivassions des ressentis conflictuels.

    Le symptôme du patient désigné est le signe que la famille doit s’adapter à une nouvelle situation ( un deuil, l’entrée d’un enfant dans l’adolescence) mais qu’elle résiste au changement. La thérapie familiale est particulièrement préconisée en cas de symptômes psychosomatiques tels que l’anorexie, la boulimie , mais également la toxicomanie et l’alcoolisme. La durée d’une thérapie familiale oscille entre quelques mois et quatre ans à raison d’une séance par semaine.

     

     

    LA PSYCHOTHERAPIE LONGUE : LA PSYCHANALYSE

    Les pensées psychanalytiques

    Issue de l’hypnose et de l’étude des rêves, Freud élabore une méthode appelée psychanalyse. C ‘est technique qui se donne pour objectif de découvrir au plus profond de notre inconscient, la source de nos souffrances psychique et nous permet de vivre avec.

    Cependant la psychanalyse moderne n’est pas un monolithe: elle se compose de diverses tendances mettant l’accent sur un aspect ou un autre. La référence historique reste la pensée freudienne mais le XXe siècle a tout connu de grands psychanalyses qui ont mis l’accent sur différentes problématiques.

    CARL JUNG Médecin psychiatre, il devient en 1906 le disciple de Freud, et ainsi l’un des fondateurs de la psychanalyse. En 1913 Jung se distingue de son maître et son opposition porte surtout sur la méthode. Alors que Freud en a rigoureusement fixé les processus, Jung opte pour une démarche personnelle, empirique: chacun doit trouver la liberté de trouver, conduit par son propre inconscient, son cheminement particulier. Leur divergence est surtout importante sur les contenus même de l’inconscient. Là ou Freud statue uniquement les désirs sexuels refoulés, Jung perçoit d’autres contenus, riches de forces créatrices. Pour l’explorer il étudie les grands mythes fondateurs, les religions, les arts.

    JACQUES MARIE LACAN : il a puisé dans la théologie, la cybernétique, l’ethnologie, la linguistique et les mathématiques pour enrichir la psychanalyse. Peu désirer de s’en tenir aux dogmes, il a introduit de nouveaux concepts prolongeant la théorie freudienne. Notamment «  le stade du miroir » qui rend compte de la genèse du moi, le sujet acquiert la conscience d’avoir un moi. Toute psychanalyse débute par des entretien préliminaires pour cerner la problématique du patient et tester son désir d’entreprendre une analyse . Chez les lacaniens, ils durent plusieurs semaines. Le patient est ensuite invité à s’allonger dès que l’analyse est placé en tant que «  sujet supporté savoir ». La cause de la souffrance. Ce qui, d’après Lacan, signe la mise en place du transfert.

    Le travail de l’analyste consiste à rendre visible une vérité que notre conscience s’efforce de fuir car trop désagréable. C’est adire contraire à la morale, aux règles éducatives, à nos idéaux, et à l’image que nous voulons donner de nous .

    Le sens de nos symptômes de nos difficultés existentielles se d’issue dans l’inconscient, c’est-à-dire dans nos rêves, nos lapsus, nos actes manqués, dans les propos que nous énonçons sans réellement nous entendre.

    Le patient est donc invité à dire tout ce qui lui passe par la tête, à associer ses idées sans les trier ni les censurer. L’analyse ne fournit ni explication, ni conseil. Il intervient uniquement pour aider le patient à s’entendre. La fréquence des séances est de deux à trois fois par semaine, et dure plusieurs années ( minimum cinq ans)

    Le transfert : est indispensable pour faire avancer l’analyse. Le psychanalyse n’st pas lao en tant que personne réelle, mais pour que le patient puisse lui donner successivement les visages de tous les personnages importants de son histoire , retrouver les sentiments qu’il a éprouvé face à eux et les analyser pour s’en débarrasser. Par l’effet du transfert, le patient devient très dépendant de l’analyste. Celui dit doit donc respecter une éthique : réserve, respect de la parole de l’autre et non interventionnisme.

    Le rôle de l’argent est un élément essentiel delà psychanalyse. En effet c’est l’argent qui permet au patient de bénéficier d’une écoute professionnelle et de se libérer ainsi de toute dette envers l’analyse.

    La psychanalyse considère le patient dans son ensemble. Ce dont il souffre est pour lui une façon d’exprimer quelque chose qu’il ne peut pas dire avec des mots et qui renvoie toujours à son histoire personnelle. Chaque symptôme est donc unique et pour guérir, il ne suffit pas de le supprimer mais il faut savoir ce qui l’a provoqué.

    En analyse tout renvoie toujours au passé, alors que la plupart des psychothérapies ne considèrent que «  l’ici et maintenant ». En s’accordant des priorités différents, les thérapies brèves et les thérapies longues peuvent être envisagées comme des approches complémentaires. En effet, dans la chronologie de la maturation personnelle, il y’a un temps pour la prise de conscience, un temps pour comprendre, et un temps pour vivre mieux. Nous sommes tous confrontés à des moments difficiles

    et nous pourrons les surmonter d’autant mieux que nous aurons «  réparer » les blessures du passé


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  • LES EPICURIENS ET LA RECHERCHE DU PLAISIR

    Si le plaisir, comme le dit Epicure, est le «  souverain bien » et le but de la morale, l’épicurisme n’est pourtant pas un appel à la débauche. Il s’agit au contraire d’une morale ascétique qui associe plaisir et vertu.

    Dès leur naissance, les hommes recherchent spontanément le plaisir, par la sensation de bien être, et fuient la douleur. Epicure estime qu’il est naturel de rechercher le plaisir, car c’est vivre en conformité avec la nature. L’homme malheureux est celui qui a oublié la nature en lui et qui s’égare dans des désirs vains et artificiels. Il lui faut revenir aux exigences naturelles et laisser la nature en lui être juge du bien comme du mal, plutôt que de vouloir juger par lui-même de la voie à suivre.

    C’est par la sensation du plaisir que la nature prononce en nous son jugement. S’il est naturel, le plaisir est ainsi limité : suivre la nature signifie rester dans les bornes que celle-ci impose. Pour ce faire, il convient de distinguer les désirs naturels des désirs vains, des désirs d’opinion. Certains désirs, enseigne Epicure, sont naturels et nécessaires ( boire ou manger), d’autres naturels non nécessaire ( désir sexuel ou esthétique), certains encore ni naturels ni nécessaires ( le désir de gloire ou d’opulence)..La poursuite de ces derniers conduit inévitablement les hommes à l’insatisfaction car ils sont déjà illimités et dépassent la norme naturelle.

    Seule la satisfaction des désirs naturels et nécessaires est source d’un plaisir stable.

    On a pu reprocher à Epicure de ne livrer qu’une définition négative du bonheur. Comment la privation ou l’absence de trouble pourraient-elles constituer le bonheur ? Cette absence de trouble est certes négative, mais comme le dit le philosophe français Marcel Conche commentant cette notion d’ataraxie «  l’absence de désordre est la positivité de l’équilibre » - Ainsi, le «  plaisir du ventre », c’est-à-dire la satisfaction des besoins vitaux, est la condition même de l’équilibre et de la sérénité.

     Pour être heureux, dira sobrement Epicure, il faut manger du pain et boire de l’eau. Le plaisir naturel est au fondement du bonheur véritable du sage. En effet, ne désirant rien qui excède les limites naturelles, celui-ci parvient à un état d’indépendance d’autarcie dans lequel le corps et l’âme s’équilibrent


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  • PSYCHOLOGIE

    : la colère

     La colère est une des émotions les plus fondamentales et les plus importantes. Elle est nécessaire à la survie: elle donne la force de se défendre contre des évènements qui normalement nous dépasseraient.

     

     colère est également indispensable au développent du petit enfant, elle l'aide à distinguer sa personnalité de celle des autres. Tout le monde éprouve de la colère. Pourquoi ce sentiment fondamental est il pour tant de gens si difficiles à affronter? Pourquoi nient -ils leur colère ? On trouve les réponse à ces questions dans notre éducation. On nous a appris depuis notre petite enfance que c'est " mal" d'être en colère et que les gens ne nous aiment pas quand on est en colère

    . Depuis notre enfance nous appuierons appris à nier et a réprimer notre colère, si nous l'exprimons nous éprouverons des remords et le besoin de nous justifier. Nous avons appris que la colère provoque un cercle vicieux, si nous l'exprimons nous sommes " mauvais" et si nous la réprimons notre colère grandit et se transforme en rage aveugle : de nouveau nous apprenons à ne pas faire confiance en nos propres sentiments et nous nous sentons mal.

    Comment sortir de ce cercle vicieux ? iL faut s'accorder la permission de se mettre en colère ,il est impossible de maîtriser ses sentiments de colère. Nul ne sait jamais quand et pourquoi il va se mettre en colère. Il faut accepter le fait que l'on puisse être en colère mais ne pas confondre le sentiment de colère avec l'expression de ce sentiment, on ne peut maîtriser ce sentiment mais on peut utiliser la façon dont on décide de l'exterioriser.la plupart d'entre nous ont peur de ce qu'ils font sous l'emprise de la colère, nous nous obstinons à nier et à référencer notre colère jusqu'à ce qu'elle éclate en fureur aveugle, nous nous comportons de façon destructrice vis à vis des autres et de nous mêmes. Souvent il suffit d'accepter notre colère au moment où elle apparaît.; il n'est jamais nécessaire d'extérioriser nos pensées et nos sentiments, nous pouvons décider ce que nous allons faire et le choix qui s'offre est large. Quand les personnes se sentent en colère, il faut s'entraîner à dire ceci" je suis en colère, qu'est ce que je désire faire ? Est ce que je suis en accord avec moi même alors que je suis en colère ?" parfois elles doivent d'extérioriser leur sentiment, parfois elles doivent de réfléchir avant d'agir, parfois elles doivent de se mettre en colère, parfois elles agissent calmement.Quand les personnes sont furieuses, il n'ya pas de décision toute faite a appliquer aveuglement. Tout comportement qu'elles doivent d'appliquer est acceptable à condition qu'elles l'assument et qu'elles se sentent en accord avec elles mêmes. Si les personnes n'arrivent pas à maîtriser la colère, il faut qu'elles demandent de l'aide.la plupart du temps, le fait de reconnaître à chaud qu'elles sont en colère suffira à les calmer. Encore une fois, les personnes ne peuvent maîtriser leurs sentiments ,et les sentiments ne peuvent les maitriser, à moins de les soumettre à eux.

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  • Rosa

    Histoire d'une chanson.



    Le 1er décembre 1955, Rosa Lee Parks dit «Non ! ». «Non !», lorsqu’on lui demande de se lever à l’avant d’un bus pour céder sa place à un homme blanc. Son refus constitue une violation du règlement local en vigueur à Montgomery, ville de l'Alabama ségrégationniste du Sud américain. «Certains disent que je ne me suis pas levée tout simplement parce que j'étais fatiguée», déclarera quelques années plus tard Rosa Parks; «Ce n'est pas vrai. Je n'étais pas fatiguée physiquement, ou du moins pas plus qu'après n'importe quel autre jour de travail. Mais j'étais fatiguée de céder. J’en avais assez de toujours suivre sans protester les ordres des Blancs.»

    «Le courage de Rosa Parks témoigne de ce que chacun d'entre nous a la capacité de contribuer à édifier un monde meilleur et plus juste. Cette femme restera, pour tous les antiracistes, un bel exemple de simplicité, de ténacité et de fraternité», a déclaré dans un communiqué l'organisation française SOS Racisme. Rosa Parks s’est illustrée par un refus de voir traiter les Noirs comme des citoyens de moindre importance. Sa détermination fit des émules.

    Aussitôt arrêtée et conduite au commissariat de police, Rosa Parks doit s’acquitter d’une amende de 15 dollars. Un jeune pasteur de Montgomery, Martin Luther King - âgé d'à peine 26 ans - organise alors un vaste mouvement de solidarité: pendant 380 jours, les autobus de la ville sont boycottés par les Noirs. L’«arrestation» de Rosa Parks, notait Martin Luther King en 1958, «fut davantage le facteur déclenchant que la cause de la colère.». En somme, «elle s'est assise pour que nous puissions nous lever», résumera le révérend Jesse Jackson, dans un entretien au New York Times.

    Ce mouvement, non-violent, contre la ségrégation et la discrimination sera déterminant pour la reconnaissance des droits civiques des Noirs, débouchant successivement sur un changement de la législation locale, celle de l’Etat, puis la législation fédérale. Un an après, le 13 novembre 1956, la Cour suprême déclare anticonstitutionnelle la ségrégation raciale. Quand il sera lauréat du prix Nobel de la Paix, Martin Luther King rendra hommage à la dignité de Rosa Parks en lui dédicaçant son œuvre intitulée Grande marche vers la liberté : «Votre témoignage original est devenu la force motrice de notre grande marche vers la liberté d’aujourd’hui. »


    Cette femme c'est eteinte l'année derniere à l'age de 92 ans

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  • ~~~~~~~~~LE POETE~~~~~~~~~~~~

    Je prendrai dans ma main gauche

    Une poignée de mer

    Et dans ma main droite

    Une poignée de terre

    Puis je joindrai mes deux mains

    Comme pour une prière

    Et de cette poignée de boue

    Je lancerai dans le ciel

    Une planète nouvelle

    Vêtue de quatre saisons

    Et pourvue de gravité

    Pour retenir la maison

    Que j'y rêve d'habiter.

    Une ville. Un réverbère.

    Un lac. Un poisson rouge.

    Un arbre et à peine

    Un oiseau.

    Car une telle planète

    Ne tournera que le temps

    De donner à l'Univers

    La pesanteur d'un instant~.......


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