• L'HISTOIRE EST-ELLE UNE SCIENCE ?

    L'historien répond à une exigence de vérité. Le problème étant qu'il raconte un passé auquel il n'a pas été présent Toutefois cette exigence de vérité ne suffit pas à faire de l'histoire une science. Toute science a pour but de dégager des constances ou lois universelles et prédictives.Or l'histoire est une discipline purement empirique, il n'y a pas de lois universelles de l'histoire comme il l'an des lois en physique. L'histoire peut seulement nous enseigner comment les choses se sont passées, et non comment elle se passeront.

    EN QUOI CONSISTE L TRAVAIL DE L'HISTORIEN ?

    le travail de l'historien est un travail d'interprétation : il ne s'agit pas simplement pour lui de faire une chronologie, mais d'établir le sens et l'importance des évènements ainsi que leurs relations.

    Selon DILTHEY, nous expliquons la nature, c'est à dire que nous dégageons peu à peu les lois qui la régissent, mais nous comprenons la vie de l'esprit. De même l'historien ne doit pas expliquer les chaînes causales et établir des lois, mais comprendre un sens : aussi l'objectivité historique n'a t-elle rien a voir avec l'objectivité scientifique.  : etant ue interprétation, l'histoire peut et doit toujours être réécrite. En ce sens, l'histoire est surtout la façon dont l'homme s'approprie un passé qui n'est pas seulement le sien .

    POURQUOI FAISONS NOUS DE L'HISTOIRE?

    Certainement pas pour en tirer un enseignement ” l'histoire ne repasse pas les plats”( Marx): on ne peut tirer un enseignement que de ce qui se répète, et l'histoire ne se répète jamais.  Nous faisons de l'histoire non pour prévoir notre avenir, mais pour garder trace de notre passé, parce que nous nous posons la question de notre propre identité : c'est parce que l'homme est en quête de lui même, parce qu'il est un être inachevé qui ne sait rien de son avenir, qu'il s'intéresse à son passé. Par l'histoire, l'homme construit et maintient son identité dans le temps.


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  • Le bonheur et le malheur n'ont qu'un trait en commun :on veut toujours les partager avec quelqu'un.












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  • MON HUMEUR  DU SOIR


    Quoi qu'on vous dise, sachez demander  : " Qui? Quoi ? Quand ? Ou ? Pourquoi ? Comment ? "'

    Etonnantes, ces questions qui  projetent leur lumière dans les coins les plus obscurs.



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  • LE PONT DES SOUPIRS

    Le pont des Soupirs est l'un des nombreux ponts de Venise. Il passe au dessus du Rio de Palazz o  et relie les anciennes prisons aux cellules d'interrogatoires du Palais des Doges.

    Le nom de Pont des Soupirs exprimé par les prisonniers conduit devant les juges lors de leur dernier regard porté sur Venise.

    C'était dons la derniere image de la liberté pour ceux qui allaient finir en prison.



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    Liberté


    Sur mes cahiers d'écolier
    Sur mon pupitre et les arbres
    Sur le sable sur la neige
    J'écris ton nom


    Sur toutes les pages lues
    Sur toutes les pages blanches
    Pierre sang papier ou cendre
    J'écris ton nom


    Sur les images dorées
    Sur les armes des guerriers
    Sur la couronne des rois
    J'écris ton nom


    Sur la jungle et le désert
    Sur les nids sur les genêts
    Sur l'écho de mon enfance
    J'écris ton nom

    Sur les merveilles des nuits
    Sur le pain blanc des journées
    Sur les saisons fiancées
    J'écris ton nom


    Sur tous mes chiffons d'azur
    Sur l'étang soleil moisi
    Sur le lac lune vivante
    J'écris ton nom


    Sur les champs sur l'horizon
    Sur les ailes des oiseaux
    Et sur le moulin des ombres
    J'écris ton nom


    Sur chaque bouffée d'aurore
    Sur la mer sur les bateaux
    Sur la montagne démente
    J'écris ton nom


    Sur la mousse des nuages
    Sur les sueurs de l'orage
    Sur la pluie épaisse et fade
    J'écris ton nom


    Sur les formes scintillantes
    Sur les cloches des couleurs
    Sur la vérité physique
    J'écris ton nom


    Sur les sentiers éveillés
    Sur les routes déployées
    Sur les places qui débordent
    J'écris ton nom


    Sur la lampe qui s'allume
    Sur la lampe qui s'éteint
    Sur mes maisons réunis
    J'écris ton nom


    Sur le fruit coupé en deux
    Dur miroir et de ma chambre
    Sur mon lit coquille vide
    J'écris ton nom


    Sur mon chien gourmand et tendre
    Sur ces oreilles dressées
    Sur sa patte maladroite
    J'écris ton nom


    Sur le tremplin de ma porte
    Sur les objets familiers
    Sur le flot du feu béni
    J'écris ton nom


    Sur toute chair accordée
    Sur le front de mes amis
    Sur chque main qui se tend
    J'écris ton nom

    Sur la vitre des surprises
    Sur les lèvres attentives
    Bien au-dessus du silence
    J'écris ton nom

    Sur mes refuges détruits
    Sur mes phares écroulés
    Sur les murs de mon ennui
    J'écris ton nom


    Sur l'absence sans désir
    Sur la solitude nue
    Sur les marches de la mort
    J'écris ton nom


    Sur la santé revenue
    Sur le risque disparu
    Sur l'espoir sans souvenir
    J'écris ton nom


    Et par le pouvoir d'un mot
    Je recommence ma vie
    Je suis né pour te connaître
    Pour te nommer

    Liberté

    PAUL ELUARD


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