• SENTIR ET PERCEVOIR 

    Je vois des gens dans la rue mais je regarde un objet qui m'a intrigué dans une vitrine, j'entends la musique du voisin mais j'écoute la mienne: " voir" et " entendre" sont des verbes qui expriment des sensations, tandis que " regarder" et " écouter" sont des verbes qui expriment des perceptions.

     

    Quelles différences y'a t-il entre " sentir " et " percevoir " ?

     

    La sensation est passive (involontaire)

    La perception est active ( volontaire).

    La sensation est physique, elle touche mon corps, ma sensibilité.

    La perception possède une dimension intellectuelle, elle est déjà un acte de l'esprit.

    La perception est de la sensation à laquelle de l'intelligence, de l'interêt, de la culture, de la réflexion auront été ajoutés. On a appelé " loi de l'interêt" ce mécanisme qui fait que les choses n'existent pour nous que dans la mesure où elles représentent déjà quelque chose.

     

    IL N'Y A PAS DE PERCEPTION NAIVE  

     

    Il  ne suffit pas d'avoir des mains, des yeux et des oreilles pour percevoir . Le monde ne nous apparaît jamais tel qu'il est mais tel que nous sommes.

     

    LA PERCEPTION EST-ELLE DANS LE SUJET QUI PER9OIT OU BIEN DANS L'OBJET PERCU ?

     

    Les qualités premières sont celles qui sont sensées appartenir à la  chose elle même, indépendamment du sujet qui la perçoit .

    PERCEPTION

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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      Si l'on considère chaque nouveau jour comme l'événement le plus important de sa vie,qui d'entre nous aurait envie de gaspiller les moments d'exception.

       

      Les philosophes -de l'Antiquité à nos jours- de l'Orient à l'occident- insistent sur cette vérité première : l'instant présent est unique, tangible et précieux parce qu'éphèmère. On ne pourra pas revivre une nouvelle fois le moment vécu : c'est là notre seule réalité..

       

      C'est    dans cette conscience de la temporalité d'un quotidien tissé de mille petites choses graves, pénibles, agréables,  soudaines, profondes, insignifiantes, légères, amusantes .... que notre avancée dans la vie prend tout son sens et nous invite à la légèreté suprême.

       

      L'accomplissement de chaque journée requièrt finalement les mêmes qualités que celles exigées pour le voyage : un mélange de courage, d'adaptation, d'acceptation, de curiosité, d'esprit positif, de volonté, de persévérance, d'humilité, de sensibilité,de générosité...nécessaire contrepoids à nos incertitudes, nos découragements,nos fragilités ou nos échecs, sans oublier la légèreté, notre meilleur compagnon pour avancer..

       

      Pour se déplacer facilement et saisir en toute liberté les opportunités qui se présentent, nous devons apprendre à nous délester de tout bagage inutile... On a souvent l'habitude de transporter de nombreuses choses dont on pense qu'elles nous serviront peut être unjour ( mais on ne sait pas quand ), de garder des vêtements, des objets, des meubles, des ustensiles ou autres choses inutiles que n'emploie pas pour les memes raisons... Bien plus que les choses elles mêmes, c'est l'attitude de garder qui nous pèse .. A l'intérieur de soi, on empile des ressentiments, des peurs, des colères, de la tristesse et bien d'autres sentiments parasites...qui enchaînent notre vie..

       

      Le transport de ce capharnaüm a un prix , celui d'augmenter notre peine, de freiner inévitablement notre marche et d'empêcher que nos yeux voient les formes, que nos oreilles entendent les ons, que nos sens fonctionnent avec une acuité telle que l'on puisse jouir de chaque instant... Se débarasser de tout ce qui nous encombre aussi bien autour qu'à l'intérieur de soi, c'est apprendre à faire confiance à la vie, à découvrir de bonnes choses pour soi et à connaître des territoires jusque là insoupçonnés...

       

      Selon Junichiro Tanizai, écrivaiin japonais " Notre recherche du bonheur , en Occident, nous entraîne vers toujours plus de progrès, de lumière, de vitesse, de lendemains meilleurs.

       

      Inversement, la philosophie orientale apprend à : se contenter de ce que l'on a, du moment présent, de ce que la nature nous donne, jusqu' à s'émouvoir de la beauté qui émerge de l'obscurité ....

       

                                               

                                                  La vie est un chant à la be auté,

                                                  Quand avec l'expérience je le découvre,

                                                  Le vent devient mon ami,

                                                  L'arbre mon maître,

                                                  L'aube , un rituel,

                                                  La nuit se pare des plus belles couleurs,

                                                  Les étoiles parlent le langage du coeur,

                                                 Et l'esprit de la terre se repose une nouvelle fois  tranquille.

                                                Je me sens vivant!

       

                                                PENSEE INDIENNE QUECHUA

       

      PETITE PENSEE POUR VIVRE PLUS LEGER

     


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    Mes jeune gens ne travailleront jamais.
    Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver,
    Et la sagesse nous vient par les rêves.
     
     
    Vous me demandez de labourer la terre,
    Dois je prendre un couteau
    Et dechirer le sein de ma mère?
    Alors q uand je mourrai, elle ne voudra pas
    Me prendre dans son sein pour que je m'y repose .
     
     
    Vous me demandez de creuser pour trouver la pierre.
    Dois je creuser sous sa peau pour m'emparer de ses os ?
    Mais quand je mourrai je ne pourrai plus
    Entrer dans son corps pour renaître.
     
     
    Vous me demandez de couper l'herbe,
    D'en faire du foin, de le vendre
    Pour être aussi riche que les hommes blancs
    Mais comment oserai- je couper les cheveux de ma mère ?
     
     

    PENSEE INDIENNE

     

     


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    Vivre, c'est choisir.. Constamment , à chaque pas de notre vie, nous sommes confrontés à des dilemmes. Est ce qu'il faut tourner à gauche ou à droite , partir ou bien rester ?  être ou ne pas être ? Le succès universel de cette dernière phrase n'est pas dû au hasard mais au fait qu'elle pose d'emblée une des questions fondamentales. La vie est un jeu où nous sommes sans cesse obligés de soupeser la carte que nous allons abattre.

     

    Quelle que soit la décision, nous ne pouvons que choisir. Refuser de le faire, c'est encore un choix personnel et rarement le bon. Ne jamais laisser quiconque vous persuader qu'il " n'a pas le choix". Si sa maison ne lui plaît pas, qu'il s'en accommode, ou bien qu'il déménage.  Si son travail ne lui convient pas, qu'il en change s'il le peut.... on a toujours le choix de faire quelque chose ...Si la vie est un jeu c'est un jeu auquel nous ne pouvons pas faire autrement que de participer. Nous n'en sommes pas les spectateurs, mais les acteurs tous autant que nous sommes.. Lao Tseu disait " Qu'on le veuille ou non, le chemin est à faire".. Le but du jeu, cela ne peut qu'être d'arriver au bonheur sans tomber dans le puits ni reculer de trois cases... 

     

    On pourra toujours souligner que nous ne sommes pas à armes égales dans ce parcours..nous n'avons pas tous les mêmes possibilités à la naissance et que la vie est tout de même autrement plus facile, les choix autrement plus nombreux quand on est riche, beau et intelligent que lorsque on est pauvre, laid et imbécile... C'est plutôt une vision un peu simpliste des choses...  D'abord parce que la richesse, la beauté ou l'intelligence n'ont jamais été les garants absolus du bonheur... En dépit des apparences, on n'est pas plus certain d'être heureux en naissant avec une cuillère en argent dans la bouche qu'en se retrouvant orphelin de père et de mère. Dans les deux cas, il va y avoir un apprentissage à faire, inévitable... Si vous êtes doué, vous aurez toutes les facilités,c'est vrai, mais vous aurez aussi tous les pièges de la facilité : vous risquez par exemple de tomber dans la paresse ou la superficialité... Il n'y a donc pas de  " prédestination" au bonheur  : il n'y a que des pièges différents. L'intelligence, la richesse, la beauté, le pouvoir sont des écueils et ils ne sont pas plus commodes à éviter que leur contraire. D'un point de vue strictement objectif, il n'en est pas moins triste de souffrir d'obésité que de maigreur ....

     

    Se plaindre de nos différences de potentiel, c'est ensuite vouloir nier une évidence : la vie est variété..Elle est comme une pièce de théâtre où les rôles seraient distribués différemment de manière que tout le monde puisse jouer. On ne fait pas un opéra avec uniquement des jeunes premiers. Il faut un traître, une jouvencelle, une entremetteuse, un père intransigeant ..... Qui plus est, le jeune premier n'a d'existence que parce que les autres acteurs sont là pour lui donner la réplique...

     

    En fonction des choix que nous faisons, quels qu'ils soient il va y avoir un prix à payer.Si vous voulez devenir alpiniste,  il vous faut crapahuter dans la montagne. Si vous voulez devenir médecin, il vous faut étudier et pratiquer .. Tout cela demande de la concentration et de l'entraînement. Le bonheur est peut être un droit, mais c'est un droit potentiel, certainement pas un dû. On a le bonheur qu'on mérite, mais rappelons nous la différence entre injustice et inégalité...  Si l'on ne fait pas les efforts nécessaires,  il est normal que ca ne marche pas...

     

    En résume, le choix de vie :

     

    la jeunesse, la beauté, la richesse, l'intelligence et même l'amour  ne sont pas des garants de bonheur... Acceptez donc les inégalités au lieu de vous y résigner...

     

    Profitez de ses propres chances, faites le bon choix et mettez à profits ses erreurs.. Il n'y a pas d'échecs, il  n'ya que des essais négatifs... Il faut recommencer: la clé du bonheur est un long effort, il est difficile que cela devienne facile ..

    LE BONHEUR SE MERITE

     


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    Il meurt lentement celui qui ne voyage pas,
    celui qui ne lit pas,
    celui qui n’écoute pas de musique,
    celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux.
     

    IL MEURT LENTEMENT


    Il meurt lentement
    celui qui détruit son amour-propre,
    celui qui ne se laisse jamais aider.
     


    Il meurt lentement
    celui qui devient esclave de l’habitude
    refaisant tous les jours les mêmes chemins,
    celui qui ne change jamais de repère,
    Ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements
    Ou qui ne parle jamais à un inconnu.
     


    Il meurt lentement
    celui qui évite la passion
    et son tourbillon d’émotions
    celles qui redonnent la lumière dans les yeux
    et réparent les cœurs blessés.
     


    Il meurt lentement
    celui qui ne change pas de cap lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
    celui qui ne prend pas de risques
    pour réaliser ses rêves,
    celui qui, pas une seule fois dans sa vie, n’a fui les conseils sensés.
     
     


    Vis maintenant !
    Risque toi aujourd’hui !
    Agis tout de suite !
    Ne te laisse pas mourir lentement !
    Ne te prive pas d’être heureux !

    MARTHA MEDEIROS, poétesse brésilienne
    Pablo Neruda

     


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